Le récit se situe dans les années 2050.
L’humanité, aveuglée par des leaders impénitents, persévère dans son hubris technico—industrielle. Le point de non—retour du réchauffement de l’atmosphère est franchi. Des catastrophes régulières anéantissent le vivant.
À l’ONU, les ambassadeurs de pays dévastés par le désastre climatique, frustrés et révoltés par la gouvernance de la planète, se radicalisent contre le Système qui l’étouffe et se résolvent à libérer la Terre de la présence de l’espèce humaine !
S’engage alors une lutte dont l’enjeu est son extinction.
Ce livre est noté par
intéressant
@sylvestreevrard
Aucun livre ne fait l'unanimité, fort heureusement.
Mais avant de descendre le livre d'un collègue, on y met les formes par "respect" justement, et on commence avec bienveillance par les quelques qualités qui doivent bien s'y trouver puisque d'autres lecteurs l'ont aimé et que sa bonne audience ne faiblit pas.
Je ne manquerai pas de vous lire et vous souhaite de trouver un bon éditeur si vous le méritez.
Un roman lucide et sombre au style fluide et enveloppant qui nous entraîne , ne nous permet pas de fuir et nous oblige à regarder en face nos inconséquences. J'ai pensé en le lisant à l'image utilisée par P.Clarac pour définir la poésie de La Fontaine "la voix de l'oiseleur".On ne peut pas échapper au charme(au sens premier)de la voix de Michel Thouillot et, étrangement ,on sort de sa lecture rasséréné.
@Helene Nouaille-Degorce
Merci Hélène pour votre retour qui me touche beaucoup ! J’ai été particulièrement sensible au fait que vous avez pointé les aspects documentation et investigation de mon roman. Je n’avais hélas que l’embarras du choix devant tous les effets désastreux de l’action de l’homme sur l’environnement et la biodiversité. Inondations par ci, sécheresse historique par là, agrobusiness dominant, extractivisme débridé, etc.
Bien à vous,
Michel
@Michel Thouillot, les romans de sciences-fiction se réalise un jour ou l'autre. J'espère que celui-ci ne le serra jamais et que l'humain retrouvera un peu de bon sens avant
Lundi 28 août,
À vous, mes lectrices et mes lecteurs , - vous êtes désormais plus de mille ! -,
qui donnez vie à mon sinistre roman en vous plongeant dans l’avenir cauchemardesque à trente ans de notre planète, qui avez suivi la révolte de mes personnages face à l’impéritie de nos politiques et des institutions internationales, et plus encore face au système technico-industriel capitaliste parfaitement conscient dès le départ des désastres qu’il cause, les avez vus prendre la voie extrême de la radicalisation au nom du vivant,
MERCI !
Michel Thouillot
@chardri Dominique
En réponse à votre question, je vous invite à méditer ces extraits de J.P Engélibert dans Fabuler la fin du monde (La Découverte) :
" Imaginer la catastrophe déjà réalisée, se placer après, faire comme si le monde était déjà détruit, c'est faire tomber cette menace. Le présent, aboli, n'exerce plus sa tyrannie. On change d'horizon et on autorise le déploiement de possibles en envisageant autrement le temps. car se placer à la fin des temps, c'est une manière de penser le temps de la fin - ce qui n'est pas la même chose. Penser son époque comme temps de la fin, c'est se donner paradoxalement le moyen d'y agir."
"Aujourd'hui, l'anthropocène nous incite à [...] penser, fabuler que nous vivons le temps de la fin pour conjurer la fin du temps." (p. 13-14)
Cela représente néanmoins pour moi la version optimiste du futur, à condition que notre espèce se ressaisisse d'urgence.
fin du monde ou monde de la fin ?
Un roman tellement proche de la réalité. Un roman que je recommande vivement.
C’est un livre SFF ou un traité de critique politico-économique planétaire ? Je ne doute pas de la véracité de certaines assertions, mais vous en avez fait un concentré assez indigeste pour moi. Peut-être aurait-il fallu saupoudrer un peu, non ? Votre titre évidemment fait penser à 2001, et évidemment je m’attendais à une espèce d’onirisme galactique. Too bad pour moi :)
le monde de la fin ou la fin du monde?