Cette longue nouvelle est longue parce qu'elle erre (les non-dupes errent, a dit Lacan, vrai ou faux, ça convient). Une jeune prof attend son vol pour NY dans la sordide salle de transit pour vols intérieurs de l'aéroport de Los Angeles. Les anges, tu parles, Charles ! Elle est là, entre les sud-américains d'allure et sans doute des une partie détient les bons papiers. C'est long. Jusqu'à ce qu'elle repère un oignon évadé d'un bagage trop plein, trop mal fermé, caddie ou carton. L'oignon trace des lignes au gré des courses et coups de pied des enfants, ainsi que des obstacles, sous le regard la narratrice et celui, en face, de l'employé du desk. Comment ces lignes se transforment en destins parfois conflictuels, entre regards croisés, et cet oignon ? en lisant, et commentant, vous saurez.
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@René Sauvage et les gens qui lisent: oui, il y a du vécu ! Il y a aussi, en a arrière-plan, la recherche généalogique de l'autre frère et l'autre femme du père, lorsqu'il était en Amérique... Gros sujet, ce frère américain... en Louisiane, désormais.
@ René Sauvage. Joie de rencontrer même loin quelqu'un qui a capté ! Merci, grands mercis. Je me suis bien amusée à écrire ça ! (ça se sent, donc...)
Certain-e-s m'oint dit que c'était bordélique : ah merdalor, j'ai pris ça comme un compliment...
Ça "sent" le vécu ! Et donc c'est poilant de vérité.