Avec l'avènement de l'IA et d'une possibilité d'une conscience dans la machine.
Il me semblait donc important de dire ce qu'est la conscience, est ce possible de créer une conscience artificiel ?
Qu'est que c'est concrètement la conscience ?
Je vous livre ici, le résultat de mes recherches et conclusions sur le sujet.
Il est probable que la conscience est encore plus mystérieuse et inconnu que nous le soupçonnant...
Ce livre est noté par
@Michel LAURENT Je vois que André Pichot est connu, je l'ai connu assez récemment à vrai dire.
Et votre commentaire est très intéressant.
D'ailleurs on lisant un peu Pichot, il parle d'une volonté des biologiste de rendre mécanique le vivant et bien sur l'anologie que le gêne soit un "programme", revient aussi qu'on a éloigné le cerveau du vivant , qu'il n'est réduit qu'à un "processeur".
Pourtant il y'a pas mal de chose que j'explique dans mon livre que le cerveau et la conscience font partie du vivant (et qu'il ne peut pas être un processeur).
Et avoir séparé la conscience du vivant est une erreur (mais rejoins ce que dit Pichot sur la mécanisation du vivant).
Cela me donne pas mal de piste pour écrire une "suite", je l’ai publié à l'état parce que faute de temps , je ne sais pas si j'aurais eu le temps d'écrire plus.
@Jacques Lauzel Merci pour votre commentaire et la note , ardu certes , mais si cela vous a permis de comprendre certaine chose j'en suis ravi ;)
@SamyM
Vous avez raison, André Pichot est un excellent auteur. En particulier dans sa remarquable « Histoire de la notion de gène » (chez Flammarion), où il dénonçait le molécularisme de la fin du XXe siècle avec l’ultra-réductionnisme triomphant et la vision simplifiée, donc fausse, de l’hérédité vue comme explicable par la seule génétique. Sans compter les dérives stupides (par simple mimétisme) du « darwinisme » économique, social, psychologique, etc. Avec à chaque fois un même dogme : une théorie sélective devrait nécessairement prendre le pas sur une théorie instructive. Au prétexte que la théorie évolutionniste « sélective » de Darwin aurait supplanté la théorie instructive de Lamarck (« la fonction crée l’organe ») aujourd’hui rejetée.
Sauf qu’il s’agit d’une falsification de l’Histoire, habilement fomentée par la science anglo-saxonne dominante. L’idée de l’hérédité des caractères acquis était partagée par tous à l’époque, par Darwin comme par Lamarck. Alors que l’Histoire (anglo-saxonne) a voulu retenir qu’il s’agissait de la signature de l’échec du Lamarckisme. Alors que le dogme soi-disant inviolable de la biologie moléculaire de la hiérarchie fonctionnelle entre gène (ADN)-ARN messager et protéine aurait été le support moléculaire montrant le bien-fondé du darwinisme, mis ensuite à toutes les sauces de la bêtise humaine.
Si on ne connaît toujours pas de mécanisme où une protéine pourrait induire une mutation dans un gène, il n’en demeure pas moins que l’on sait aujourd’hui qu’il existe un certain nombre de cas où le sens de l’information n’est pas tout-à-fait celui inféré par le dogme moléculaire : les maladies à prions (Creutzfeldt-Jakob et « vache folle ») en sont le meilleur exemple. Et l’avènement de l’épigénétique de nos jours exige de requestionner le fameux dogme.
@Michel LAURENT
Je suis tout à fait d'accord avec ce que vous dite , il y'a bel et bien des propriétés émergente qui se forme.
J'aurais peut être du écrire quelque chapitre sur le réductionnisme, certes la science ne dit pas que l'assemblage d'atome ne créer "rien", mais elle suppose que tout est possiblement réductible.
Ce qui à pour conséquence sur les conclusions actuel de la conscience (le fonctionnalisme).
Vu que le réductionnisme suppose que tout phénomene puisse se réduire à un point de vue physique et atomique.
Même si ce n'est clairement pas ce que nous observons.
Pour la conscience et la spécificité de l'homme, je ne pense pas que l'homme à une si grande spécificité, je pense qu'il a juste quelque truc en plus qui a créer un énorme fossé avec le reste animal, notamment le langage évolué , la manipulation de symbole, et le pouvoir d'en créer à l'infini a partir de quelque un, ce qui a du coup eu un effet "d'accélération" des effets de la conscience pour résumé grossièrement.
L'inconscience doit sûrement elle aussi avoir ces spécificités humaine, mais là je pense que personne ne peut en savoir grand chose (déjà qu'il est compliqué de savoir la conscience d'un animal alors son inconscient).
Mais je pense que la conscience et l'inconscient sont pas deux chose si séparé ,vu que l’inconscience semble pouvoir manipuler des propriétés de la conscience.
Et merci pour votre commentaire, disons que pour ma part, si j'écris une suite, je pense que je me plongerai bien plus sur le vivant et la conscience qui me semble la piste la plus sérieuse.
Je lis actuellement quelque livre sur André Pichot, mais aussi le néo-lamarckisme qui j’espère me permettra d'avoir une vision et une compréhension plus fine de ces mécanismes.
« La science ne dit absolument pas que si on assemble des atomes, on aurait une conscience. » assurez-vous.
Peut-être, mais elle ne dit pas le contraire non plus. Tout ce qu’elle peut dire, la science en question, c’est que si vous assemblez des atomes, vous obtiendrez des molécules. Molécules qui possèdent des propriétés autres que celle de leurs atomes constitutifs. Ainsi l’assemblage de deux atomes d’hydrogène gazeux avec un atome d’oxygène dans la même phase donnera une molécules d’eau liquide. Qui aura de plus la possibilité de dissoudre certains composés. La molécule d’eau aura acquis des propriétés « émergentes » que ne possédaient aucun de ses atomes constitutifs, propriétés qui émergent de la réunion des constituants et qui sont davantage que cette somme.
À l’échelle des constituants du vivant, des cellules telles que les neurones disposent de propriétés mécaniques, chimiques, électriques, de capacités de auto-reproduction génomique, de respiration mitochondriale, de communication et d’excitabilité. Ces cellules ne disposent en revanche d’aucune forme d’« intelligence ». Une telle propriété émergente apparaît lors de l’assemblage des neurones au sein de l’organe qu’est le cerveau.
Pour la conscience maintenant, je vous laisse la main… J’espère que vous irez au-delà de ce qui concerne la représentation mentale de l’existence. Et aussi de nous dire si cette « propriété » est caractéristique et spécifique à l’espèce humaine. Moi j’aurais tendance à croire que c’est plutôt son inconscience qui en est bien davantage la marque...