Dans "Orage à Vialfré", l'auteur nous plonge dans un récit à la fois haletant et introspectif, en utilisant un cadre musical et festif pour explorer des thématiques profondes et troublantes. Un festival de bal folk devient le terrain de rencontre entre la quête de sérénité du protagoniste et les ombres du passé qui le hantent. La juxtaposition de la joie des danses populaires et des événements violents crée un contraste saisissant qui attire le lecteur dès les premières pages.
Le personnage principal, un homme marqué par des conflits passés, est au cœur d'un récit riche en tension dramatique. Au fil des pages, on ressent son désir désespéré de paix et d'évasion, tout en étant confronté à la cruauté du monde extérieur.
Ce livre est noté par
@Solange.E Merci Solange, en effet le commentaire précédent est peu constructif, il ne semble que destiné à éloigner les lecteurs.
j'ai souhaité dans cette nouvelle dépeindre au mieux l'ambiance d'un festival de danse, par définition festive, avec un drame qui vient le percuter. C'est ce contraste progressivement croissant tout au long de la narration qui donne tout l'intérêt de cette nouvelle. Merci encore Solange de ton passage.
@GUY MASAVI J'ai eu peur en voyant le commentaire précédant que toute l'histoire ne fut révélée. Pourtant, votre texte le fait complètement oublier. Cette nouvelle se déroule au pas de charge, entre l'action et les pensées du personnages. On ne peut pas s'ennuyer.
Bravo pour ce récit enlevé et à la météorologie agitée. Je trouve juste le synopsis un peu trop stressant, en évoquant un récit « à la fois haletant et introspectif ». Moi je l’aurais plutôt vu ainsi :
Sur la piste, c’est la fête ! De joyeux danseurs se déhanchent entre gavotte et mazurka. Mais soudain, entre deux pas de bourrée auvergnate, un désaccord politique éclate. Deux danseurs s’affrontent sur une question aussi politique qu’existentielle : le centre droit, c’est plus à droite ou plus au centre que le centre gauche ? Ambiance !
Les esprits s’échauffent. Le débat atteint des sommets philosophiques à la Rousseau, version « chapeau melon et talons vernis ». Quand soudain, un des gars aperçoit, au milieu de cette joyeuse mêlée, sa femme en compagnie d’un bellâtre à la coupe mulet et au déhanché ravageur. « Mazette, elle me trompe ! » se dit-il, contrit. Heureusement, un vieux pote, croisé quelques années plus tôt dans un camp de vacances en Yougoslavie, débarque pour lui remonter le moral. Mais ce pote se fait soudainement gifler par un autre danseur, qui le fixe d’un « sinistre regard de ses lunettes argentées ». Notre héros prend aussitôt sa défense et neutralise l’agresseur.
L’amitié n’a décidément pas de prix, dans le monde impitoyable des danseurs de salon.
Petite détail sans importance : « ...soleil, celui d’après l’orage, qui diffracte en arc-en-ciel » La diffraction, qui désigne un type particulier d'interférence des ondes lumineuses, n'a rien à voir avec les véritables arcs-en-ciel. Ceux-ci résultent essentiellement de réfraction et de réflexion de la lumière.