L'Île de la Résurrection

@Patrice Dion

Je vous remercie pour l'intérêt que vous avez accordé à ce roman et suis ravi que vous ayez pris plaisir à suivre son histoire ! Il est vrai que j'avais choisi le cadre de l'Ecosse pour sa mélancolie, mais aussi pour le caractère étrange et fantastique qu'il m'avait semblé autoriser.

@Paul Mettery

Merci pour votre commentaire. Le format court de ce roman m'a permis sans doute plus facilement d'éviter autant que possible les temps morts.

@Chardin
Une atmosphère empreinte de mélancolie, où sourd aussi l'étrangeté... Une mise en scène soignée, mise au service d'une histoire prenante... Vous m'avez offert de beaux moments de lecture.

On a vraiment pas le temps de s'ennuyer, félicitations !

@Junain
Je vous remercie pour ce retour. J'ai voulu mettre en effet un soin particulier à établir une atmosphère. Je voulais qu'on se sente soi-même sur l'île, qu'on hume ses parfums, qu'on aime ses espaces (à plus forte raison quand l'action se déroule en Écosse dont on connait "le ciel bas et lourd"), qu'on voyage jusqu'à cette époque, et c'est un plaisir d'apprendre que vous y avez été sensible.
Je vous remercie également pour votre souhait de lire un autre de mes romans. En dehors de La Mémoire des âmes, qui se déroule au XXIe siècle (mais que, très sincèrement, je ne considère pas comme un bon roman), j'écris très peu de choses dont l'action se situe à notre époque. En revanche, dans Les Jeux barbares, bien qu'il s'agisse d'une dystopie (dans un monde cependant plus vieux que le nôtre d'à peine quelques années), la thématique est tout à fait actuelle.

Dès les premières lignes de votre roman, je me suis dit que ça sentait bon... Comme pénétrer dans une ancienne maison et mesurer le vécu aux odeurs et à la poussière accumulée sous les meubles. Il y a de la matière, du vécu et ça se sent ! Une île, une maison isolée... voilà qui pose des bases très romanesques d'un roman à atmosphère et cette atmosphère fait tout le charme du récit. Qui plus est, une atmosphère désuète, bourgeoise qui permet des dialogues comme on en fait plus avec des tournures exquises et du mystère à revendre. A certains moments, ça m'a rappelé Simetierre avec cette façon d'approcher les tabous et de nous faire frissonner dans nos limites. Peut-être que j'ai pas toujours adhéré à tous les dialogues, qui me semblaient parfois plutôt révéler d'une volonté (de l'auteur ?) de démontrer quelque chose plutôt que de servir le récit, mais cette impression fut vite oubliée cependant (j'en ai quand même apprécié la teneur érudite). Si je trouve le temps, j'aimerais vous lire dans un autre roman, moins codifié et plus contemporain. Bravo pour celui-ci en tout cas !

@Dominique DUCHENNE
Je vous remercie pour toutes ces observations. J'ai toujours considéré qu'un livre devait être nourri de réflexions et de psychologie, et c'est un plaisir d'apprendre que vous avez apprécié celles que j'ai mises dans ce roman, d'autant plus que vous n'étiez pas rompue à la littérature gothique !

@Houssaini
Merci à vous pour votre commentaire. Je ne vous cacherai pas qu'en écrivant ce livre je cherchais moi-même à m'évader de l'espace et du temps où j'étais ! C'est l'un des privilèges qu'offre souvent la littérature.

Merci beaucoup pour ce livre .grand moment d évasion du quotidien @amal

@M.France
Merci grandement pour votre commentaire. Les personnages de mes romans (vous en avez d'ailleurs découvert d'autres, dont je vous remercie également) ont souvent un lien plus ou moins étroit avec des forces spirituelles. Jouer sur cette proximité avec la spiritualité, c'est aussi le plus souvent frôler le surnaturel, entrevoir l'au-delà sans avoir la certitude de l'avoir reconnu. C'est particulièrement vrai dans L'Île de la Résurrection : on effleure toujours le fantastique sans y entrer néanmoins jamais tout à fait. Il est possible que ce soit l'une des raisons qui, dans ce roman précisément, ont permis d'entretenir le suspense dont, au reste, je suis heureux qu'il vous ait encouragé à poursuivre la lecture.

@Catarina Viti
Merci beaucoup pour votre commentaire et votre volonté d'avoir sélectionné ce roman comme livre le + de la semaine. Ce fut mon tout premier roman, dont l'atmosphère effectivement gothique avait été davantage ressentie qu'intentionnellement recherchée. Peut-être y a-t-il quelque chose ici à creuser. Quant au style, il est essentiel pour moi, à condition bien entendu qu'il soit le conducteur d'une idée, d'une philosophie. Il est comme le vêtement que l'on porte : il a le soin d'embellir un peu la pensée. La musicalité du style doit être au service de la densité de la pensée. Le style est la musique, la pensée est la chorégraphie.