@Elisa Blanche
Votre message me touche beaucoup, car je comprends grâce à lui que Pierre et Lucienne ne sont plus seuls, mais que vous les avez accompagnés dans leur voyage, dans leurs rêves inassouvis, dans leur vie irréalisée. Comme vous le suggérez, je n’ai pas la réponse à la question posée dans le synopsis… D’ailleurs, il n’y a pas une seule réponse, par oui ou par non… Certains gestes ne trouveront jamais d’excuse, on ne le voit que trop bien à Mazan… Mais s’il s’agit de ne pas savoir aimer? S’il s’agit de ne pas savoir rejoindre l’autre, même dans la maladie ou dans la naissance d’un enfant? Selon moi, la réponse appartient à chacun et à chacune, c’est peut-être cela que l’on appelle la conscience…
Est-ce une impression toute personnelle ? j’ai eu l’impression que votre point d’interrogation de votre synopsis indiquait que vous ne vouliez pas vraiment répondre à cette question épineuse, pas vraiment commencer votre histoire ? Comme si l’important n’était pas le but final de l’histoire entre eux, mais la manière d’y arriver, plus ou moins, plus ou moins heureusement, plus ou moins sans regrets. Vous racontez la vie, une forme de vie en tout cas, une vie pleine de non dits et de non accomplissements, une vie où l’on passe sa vie à ne pas dire, pas peur de quoi ? de s’affronter ? C’est pourtant ce qu’in fine, il lui arrive. Un moment de réflexion intense, dans lequel si l’on dépasse la vie qui nous est racontée, on se voit un peu dans le même miroir.
@Manistane
Merci beaucoup pour votre commentaire et je suis heureux que cette lecture vous ait plu. Votre réponse à la question posée est pleine de bon sens. Malheureusement, ce n'est pas la voie que le protagoniste principal semble avoir choisie... Tout comme vous, je doute que sa réponse à cette question soit la bonne, voire qu'il se la pose de la bonne façon...
Il est des blessures qui ne se refermeront jamais. Elles empêchent de vivre, mais peuvent-elles servir d'excuse? C'est une question profonde et complexe. Les blessures émotionnelles peuvent laisser des cicatrices durables qui influencent notre comportement et nos choix de vie. Elles peuvent certainement entraver notre capacité à vivre pleinement et à interagir avec les autres. Cependant, utiliser ces blessures comme excuse peut être un double tranchant. D'une part, il est important de reconnaître et de respecter notre propre douleur et nos limites. D'autre part, il est également crucial de ne pas laisser cette douleur définir entièrement notre existence et nos actions. Ceci dit, j'ai apprécié la lecture.
Publié le 18 Novembre 2024
Patrice Dion
Biographie
J'ai enseigné la microbiologie à l'université pendant 40 ans. J'ai aussi travaillé à l'international, un peu en Afrique et...
Ce livre est noté par
@Elisa Blanche
Votre message me touche beaucoup, car je comprends grâce à lui que Pierre et Lucienne ne sont plus seuls, mais que vous les avez accompagnés dans leur voyage, dans leurs rêves inassouvis, dans leur vie irréalisée. Comme vous le suggérez, je n’ai pas la réponse à la question posée dans le synopsis… D’ailleurs, il n’y a pas une seule réponse, par oui ou par non… Certains gestes ne trouveront jamais d’excuse, on ne le voit que trop bien à Mazan… Mais s’il s’agit de ne pas savoir aimer? S’il s’agit de ne pas savoir rejoindre l’autre, même dans la maladie ou dans la naissance d’un enfant? Selon moi, la réponse appartient à chacun et à chacune, c’est peut-être cela que l’on appelle la conscience…
Est-ce une impression toute personnelle ? j’ai eu l’impression que votre point d’interrogation de votre synopsis indiquait que vous ne vouliez pas vraiment répondre à cette question épineuse, pas vraiment commencer votre histoire ? Comme si l’important n’était pas le but final de l’histoire entre eux, mais la manière d’y arriver, plus ou moins, plus ou moins heureusement, plus ou moins sans regrets. Vous racontez la vie, une forme de vie en tout cas, une vie pleine de non dits et de non accomplissements, une vie où l’on passe sa vie à ne pas dire, pas peur de quoi ? de s’affronter ? C’est pourtant ce qu’in fine, il lui arrive. Un moment de réflexion intense, dans lequel si l’on dépasse la vie qui nous est racontée, on se voit un peu dans le même miroir.
@Manistane
Merci beaucoup pour votre commentaire et je suis heureux que cette lecture vous ait plu. Votre réponse à la question posée est pleine de bon sens. Malheureusement, ce n'est pas la voie que le protagoniste principal semble avoir choisie... Tout comme vous, je doute que sa réponse à cette question soit la bonne, voire qu'il se la pose de la bonne façon...
Il est des blessures qui ne se refermeront jamais. Elles empêchent de vivre, mais peuvent-elles servir d'excuse? C'est une question profonde et complexe. Les blessures émotionnelles peuvent laisser des cicatrices durables qui influencent notre comportement et nos choix de vie. Elles peuvent certainement entraver notre capacité à vivre pleinement et à interagir avec les autres. Cependant, utiliser ces blessures comme excuse peut être un double tranchant. D'une part, il est important de reconnaître et de respecter notre propre douleur et nos limites. D'autre part, il est également crucial de ne pas laisser cette douleur définir entièrement notre existence et nos actions. Ceci dit, j'ai apprécié la lecture.