
Oui, la comédie de ma vie, mon histoire de mal-a-dit, est hautement incorrecte. Politiquement, socialement, historiquement, économiquement, médicalement, familialement, amicalement, professionnellement, religieusement, spirituellement incorrecte.
Mon Histoire de Mal-a-dit, mon cri d’amour, mon cri de vie, mon cri de liberté, mon cri de spiritualité.
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Bonjour @Kathl ,
J’ai découvert votre message ce week-end. Je crois qu’avec les fêtes de fin d’année, j’ai laissé filer la notification. Avec toutes mes excuses car je réponds toujours.
Votre message m’a touchée, forcément. Et je vous en remercie très sincèrement. Oui, j’ai vécu la rédaction de ce témoignage avec la même intensité que celle avec laquelle j’ai vécu ma vie. J’ai pleuré là o je n’avais jamais pu pleurer. Cette brutalité que vous avez observée correspond très exactement à mon ressenti. Sinon, je n’aurais pas développé une telle maladie avec des bilans médicaux aussi peu contributifs. Observation crue et brutale de la vie, sans fioriture, à l’instar des Stoïciens, et pourtant, avec un cœur passionné et criant d’amour.
Et sûrement ce troisième acte sur lequel je termine sera celui où j’apprendrai la douceur. Ce qui n’implique en rien que je cesse mon combat. Mais au lieu de me détester à ne pas penser comme les autres, de me détester à me rebeller, je vais apprendre à m’aimer dans cette différence de point de vue et de rêve pour la société, mes enfants et peut-être un jour mes descendants.
1200 pages, cela peut faire peur ! Vous devriez préciser que c’est écrit en caractères gros. Il y a deux choses dans les bio, l’histoire elle-même et la manière de la raconter. L’histoire, on la lit, si l’on se sent en empathie, si de près ou de loin elle nous concerne. Ce qui est le cas pour moi. Et je ne commenterai évidemment pas cette vie de combats qui vous honore et créé une énorme compassion. Et il y a la manière. Et je pense, qu’elle résonne en nous d’autant plus que le style nous permet de la comprendre, de la vivre, de se l’approprier. La manière dont je trouve que vous avez rédigé votre témoignage est intime, dans ce sens qu’il parle d’autant mieux que l’on vous connait, que l’on connait votre famille. Mais si ce n’est pas le cas, il manque je trouve, un peu de recul, un peu de forme romanesque (je dis cela entre guillemets) pour la rendre moins brutale. En tout cas, c’est un peu comme ça que je l’ai ressenti. Mais pour revenir au fond de tout cela, chapeau bas.