Ce sont à des femmes que Noûr doit ce qu’elle est devenue: ce qu’elle veut garder de bon et ce qu’elle veut effacer.
Mais sa réussite est aussi le fruit de la chance et des personnages qui peuplent son monde imaginaire.
Grâce à sa mère, elle prend conscience de l’importance des vœux :
– Je crois que nous devons écrire les vœux qui ont de l’importance dans notre cœur. S’ils échouent, ils appartiendront à la terre et aux racines de l’arbre. Lorsque j’avais votre âge, j’ai demandé à avoir deux magnifiques petites filles. Elles pourraient être ma terre, le prolongement de ce que je ne pouvais pas être. Et la terre me les a données.
En grandissant, elle découvre une part sombre d’elle-même. Celle qui a cessé d’exister le jour où elle est devenue danseuse à l’Opéra.
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