PLUS RIEN, EN BEAUCOUP PLUS GRAND

@Zélie 18

Un grand merci chère Zélie 18 pour ta lecture !

Bien à toi !

PS : Bon, je t'ai reconnu maman ! Tu disais déjà "C'est de la bombe bb" en 1944 quand les avions allemands visèrent les usines de Saint-Denis et Saint-Ouen. Quant à l'Évangile selon Oppenheimer, wouah, aucune trouvaille ! Tu me le récitais tous les soirs pour me bercer quand j'avais 3/4 ans ! C'est super gentil d'être passée ! Mais bon, ça suffit, je t'ai déjà dit 1000 fois que je pouvais me débrouiller tout seul dans ma carrière littéraire !

Oups j’ai oublié d’attribuer une note ! Et ce sont trois cœurs amplement mérités !

Quelle claque ! C’est de la bombe bb !!! Sujet hyper touchy mais finalement pas si dystopique que ça au regard de notre charmante actualité orwellienne ! Bravo pour le style, l’humour, l’émotion.
Mention spéciale à l’Évangile selon Oppenheimer ! Wouah ! Sacrée trouvaille.
J’ai adoré.

@Corine Messonique
Un grand merci pour votre passage, Corinne. Je comprends tout à fait vos remarques légitimes. Évidemment, je parle d'un sujet grave, et j'ai préféré l'aborder sous la forme la plus ironique, cynique et humoristique qui soit, pour ne pas flancher en cours de route ! N'allez cependant pas croire que j'ai tout misé sur le style au détriment de l'histoire. Je ne suis absolument pas fataliste, mais si vous suivez l'actualité, elle n'est guère réjouissante de nos jours. Disons, que je me suis vaguement et lointainement inspiré du "Docteur Folamour", le film de Stanley Kubrick qui date de 1964, soit en pleine guerre froide, trois ans après la Baie des Cochons. De fait, cette comédie militaire et satirique narre le déclenchement d'une frappe nucléaire massive sur l'Union soviétique par un général de l'armée de l'air américaine atteint de folie paranoïaque. C'était vraiment culotté d'en rire, surtout à cette époque ! Par conséquent, je me suis juste permis d'en faire autant ! Si d'aventure, vous parvenez à pousser le bouchon un peu plus loin, l'émotion viendra alors en temps voulu ! Mais pas au début, j'en suis navré !
Bien à vous !

Votre écriture est très originale, très personnelle et à ce titre très intéressante. Pour moi vous lire (une dizaine ou vingtaine de pages) a été une expérience disons déroutante. Je me suis fait l’hypothèse que la création de votre langue était si essentielle pour vous, comme un combat livré mais aussi un grand plaisir à vaincre, que peut-être le fait de raconter une histoire avait moins d’importance que chez la plupart des auteurs. De mon côté, pour être franche, je n’ai été touchée que par cette dimension de combat vital mais sans pouvoir construire à partir de votre texte ni signification ni émotion. Peut-être faudra-t-il que je réessaie plus tard le temps de m’habituer à votre écriture. En tout cas c’est une oeuvre singulière et très travaillée que vous nous proposez donc merci pour ce partage.

Quelle classe ! C'est à ça qu'on reconnaît un maître !

@- Laurent Moussard -
Bon. Pour vous faire plaisir, j'ai lu trois pages de votre truc et j'ai cru faire une crise d'épilepsie. Êtes-vous sûr que votre prose n'est pas contagieuse ?

@Zoé Florent
Merci pour ton soutien indéfectible de ma longue marche solitaire à travers mon propre Apocalypse. Si je peux être souvent d'un commerce difficile, je ne souhaite pas pour l'heure devenir intraitable. Ma misanthropie ne s'est pas encore barricadée derrière une porte blindée. Pour preuve : écrire, n'est-ce pas déjà l'entrebâiller ?

@Pierre Sansberro
Merci pour ton passage dans l'octogone ! Alors, je ne sais pas si je suis le Connor McGregor du genre post-nuke, toujours est-il que le grappling que j'utilise pour forger chaque phrase entame bien mon conditionnement cardiovasculaire et ma capacité à récupérer rapidement entre les chapitres. Le fait est que l'écriture est un combat le cul sur une chaise. Qu'on castagne les muses, son imaginaire ou son esprit d'analyse et de synthèse, qu'on torche un chef-d'oeuvre ou un roman de gare, on se retrouve souvent plus vite que l'on pensait au tapis, la trogne en capilotade, incapable de proférer "Adrian, j'ai gagné" ou "Adrian, j'ai perdu" !

@Laurent Moussard
Je déteste les extraits et ce, pour deux raisons : la première et la seconde. La première, parce que, tout extraits qu'ils sont, ils me semblent déjà beaucoup trop longs et que j'ai encore à débroussailler ma cabine de douche ; la seconde, parce que, si je suis prise par le style et l'intrigue, ça me fend le cul de rester comme une conne (L’Écho : "Qu'en termes élégants , ces choses-là sont dites !") au milieu d'une histoire. Bref, je vous lirai avec plaisir (on a le droit de rêver) lorsque vous cesserez de saucissonner vos trucs.
Bien à vous, et mes salutations autochtones à votre femme de ménage (on m'a dit qu'elle était sensible à la courtoisie).

@- Laurent Moussard - Eh oui, avec toi, ça décoiffe, as usual ! Style flamboyant, érudition, sujet ambitieux, gouaille, acrimonie mâtinée d'un humour décapant... Pas de doute, Zultabix est bien de retour ! Merci pour ce partage prometteur, acrobate de la pensée et de la plume, et à très vite, je l'espère, pour la suite des envolées lyriques de ton dérangeant mais fort sympathique misanthrope. Bonne journée ! Michèle