Sous votre plume que d’aucuns pourraient juger un rien médiocre, ce propos vaut son pesant d’hélium : « Certains, moins doués en littérature, ont tendance à lire davantage, pour compenser non seulement ce désavantage, mais aussi par la mégalomanie (en fonction de ce qu’ils lisent), pour déverser leur rancune sur les quelques élus, absorbés par leur génie. »
En décodant les brumes de votre pensée, il semblerait que, tandis que les pauvres hères que nous sommes liraient pour tenter, désespérément, d’atteindre les cimes, vous, être d’exception, flotteriez dans la stratosphère du génie, sans même l’aide d’un livre. La littérature n’aurait rien à vous apprendre, puisque c’est vous qui l’éclaireriez de votre illustre présence. Triste sort que le vôtre, en effet, d’avoir à survivre dans un monde où votre génie est assiégé par tant d’ignorance laborieuse.
Je ne sais pas quel est le Français dont vous dites qu'il a révisé la traduction de vos Fragments, mais je suis bien convaincue qu'il possédait un beau diplôme en volapük...
Publié le 20 Février 2025
DilyanBenev
Biographie
Je suis un écrivain satiriste de Sofia. Jusqu'à présent, j'ai publié 10 livres avec des aphorismes, des fragments, des histoires et des...
Ce livre est noté par
Si la traduction n’est pas correcte, je n’ai aucune faute.
En bulgare, ces fragments sonnent très bien.
Sous votre plume que d’aucuns pourraient juger un rien médiocre, ce propos vaut son pesant d’hélium : « Certains, moins doués en littérature, ont tendance à lire davantage, pour compenser non seulement ce désavantage, mais aussi par la mégalomanie (en fonction de ce qu’ils lisent), pour déverser leur rancune sur les quelques élus, absorbés par leur génie. »
En décodant les brumes de votre pensée, il semblerait que, tandis que les pauvres hères que nous sommes liraient pour tenter, désespérément, d’atteindre les cimes, vous, être d’exception, flotteriez dans la stratosphère du génie, sans même l’aide d’un livre. La littérature n’aurait rien à vous apprendre, puisque c’est vous qui l’éclaireriez de votre illustre présence. Triste sort que le vôtre, en effet, d’avoir à survivre dans un monde où votre génie est assiégé par tant d’ignorance laborieuse.
Je ne sais pas quel est le Français dont vous dites qu'il a révisé la traduction de vos Fragments, mais je suis bien convaincue qu'il possédait un beau diplôme en volapük...