
Chaque nuit, je me réveille avec une idée géniale pour un bouquin. Je me rendors plein d'enthousiasme. Le hic, c'est que le matin, je l'ai oubliée. Alors, l'autre soir, je l'ai écrite sur un papier. Le lendemain, je me réveille, comme d'habitude, sans aucun souvenir autre que celui d'avoir laissé échapper une belle idée. Alors je cherche frénétiquement ma note nocturne. Je la trouve et je lis : "un homme, une femme, ils s'aiment".
Ce livre est noté par
@Valérie Pison : merci Valérie pour votre message. Je suis ravi d'avoir pu partager ces sensations et qu'elles éveillent en vous des beaux souvenirs.
@Vanessa Michel : merci Vanessa, Je rougis de votre compliment. C'est toujours un saut dans le vide quand on partage un texte. Alors quand il réussi à toucher, on a un peu moins de trac pour le prochain plongeon.
@L M : merci pour votre message. Pour atavisme, je vous propose deux réponses. La première, la plus facile : licence poëtique. La seconde : oui, ça saute des générations, c'est pour ça que l'atlantique sauvage produit parfois d'inconscients marins et parfois de laborieux paysans. Mais, moi aussi je chipote. Je l'ai écrit sans vérifier et avec l'idée d'un trait qui finit par s'inscrire génétiquement dans une culture.
@Zoé Florent : Bonjour Michèle,
Merci pour votre mot. Ce texte est parti d'images et de sensations duales : l'austérité granitique de l'océan atlantique et la passion fanatique méditerranéenne. Puissions-nous garder cette sensibilité caractéristique du seuil entre l'adolescence et l'age adulte.
Buvard de mots… choisis.
Belle écriture.
Peut-être (peut-être !) que "atavique" dans le sens d'héréditaire n'est pas juste. Je pinaille. On m'a toujours dit que l'atavisme, c'était ce truc qui sautait les générations. Enfin, c'est un détail.