
Chroniques, nouvelles, roman?
Vagabondage...s ne rentre pas forcément dans une
catégorie et c'est ce qui fait son charme.
Une jeune femme part à l'aventure sans rien attendre de particulier
mais la route va lui permettre de rencontrer son destin...
Ce livre est noté par
@catarinaviti
L'avez-vous lu?
Bonjour Charlotte,
Aussi, ce qu’il faut maintenant est que vous présentiez votre livre comme cela convient.
Et je sais que ce n’est pas chose facile (je dirais même qu’un auteur est incapable de le faire bien tout seul).
Le moindre de vos choix suscite une attente chez le lecteur.
Si de manière — même biaisée — vous présentez votre livre comme un road movie, c’est ce que le lecteur s’attend à découvrir. Si vous positionnez le protagoniste ou narrateur comme un vagabond, c’est à cela que s’attend le lecteur. Si vous optez pour une mise en page (merci pour le changement qui rend le texte lisible sur écran) genre « roue » de Kerouac (qui, entre nous avait tout son sens et faisait partie intégrante de son œuvre), le lecteur attend une lecture frénétique et hallucinée dans un monde en marge. Ainsi de suite.
Si vous annoncez que votre texte n’entre dans aucune catégorie, le lecteur s’attend à lire quelque chose de tout à fait différent. Il s’attend à être surpris.
Tout est là... c’est le hic de la communication.
Si votre synopsis commence par : une femme part à l’aventure, le lecteur attend un incipit genre (j’improvise) : « Le réservoir de ma Twingo avait eu son petit renvoi pour me signaler qu’il était plein à ras bord ; je remis le compteur kilométrique sur zéro ; j’enclenchai une vitesse : la route était devant moi ».
@catarinaviti
Merci. Mais j'utilise juste des mots. Je ne souhaite pas essorer quoi que ce soit et je ne suis pas inconsciente au point de vouloir succéder à qui que ce soi.
Bonne journée à vous
Il y a des mots qui ont été vampirisés par des auteurs ; leur génie les a consumés. « Route », vagabond », par exemple, ont été sucés jusqu’à la moelle par Kerouac. Les utiliser — ou seulement annoncer l’intention de le faire — fait courir un grave péril au successeur inconscient. Il pense pouvoir en extraire quelque chose, mais en supposant même qu’il ait assez de force dans ses petits poings pour réussir à les presser encore, il n’en tomberait rien. Pas même une toute petite goutte. Kerouac l’halluciné à dévoré la route comme Artaud le Momo a dévoré les nerfs.
Je crois que votre texte aurait tout intérêt à s’émanciper du Géant.
@Catarinaviti
Bonjour,
J'ai suivi vos conseils en adaptant le plus possible le format pour une lecture plus facile.
Merci d'avoir compris le choix esthétique.
Bonne journée !