@Vanessa Michel
C'était aussi un avertissement humoristique. Il n'y a ni torture ni mort d'homme… Mais il est vrai que cette vengeance peut faire grincer des dents ou émouvoir, car le personnage de cette nouvelle ne s'embarrasse pas de la morale. Mais celui dont il se venge… c'est, vous l'avez bien compris, la victime par ricochet.
Bonsoir, comme Bruno, j'ai été assez "dérangée" par l'interpellation de l'âme noire... C'est efficace et ça secoue les cœurs timides... J'ai failli rebrousser chemin, mais, sensible à la délicatesse et à la qualité de votre plume, j'ai poursuivi. Et j'ai été pour le moins surprise de la conclusion ! (je n'en dis pas plus pour ne pas dévoiler). Merci pour ce partage, belle soirée.
@Fanny Dumond3
Je pense que nous trainons tous des blessures et celles qui datent de l'enfance sont souvent tenaces. L'histoire du petit Paul, au moins la première partie, est crédible, puisque je l'ai vécue, en fait. La seconde partie est fantasmée, mais c'est l'écriture rédemptrice, voire l'écriture exutoire.
Je l'utilise assez fréquemment. De-ci, de-là, j'use de cette écriture, même si le "coupable" ne lira jamais ces lignes.
Le pardon… faut-il encore que celui qui est à pardonner demande pardon !!!! C'est très rarement le cas, disons-le. Et le pardon chrétien ne vaut que dans ce sens. (l'exemple de Judas qui a préféré se pendre plutôt que de demander ce pardon illustre bien la démarche ou non du "fautif").
Je reviens vers vous, parce que ma conscience a du mal à intégrer la notion de Pardon. Comme vous, Philippe, je ne suis pas assez forte pour accorder un certain pardon, alors que je passe volontiers outre sur des malfaisances que je garde en mémoire, malgré tout. Me référant aux écritures saintes, Jésus n’a pas absout Judas, car il ne s’est pas repenti de sa trahison. Pour ma part, ma génitrice ne s’est jamais excusée pour sa non-assistance à personne en danger, mais la seule phrase qu’elle ne cessait de me seriner, ensuite, c’est que venir me rendre visite (quelques fois) à l’hôpital durant trois semaines, lui avait coûté les yeux de la tête en essence ! Bien plus tard, tandis que la plupart de mes connaissances ont compris pourquoi j’avais finalement coupé les ponts avec elle, quelques personnes, bien intentionnées, m’ont donné des leçons de morale pour me convaincre que je DEVAIS lui pardonner, parce que c’est ma mère et que je lui dois le respect. Certes ! Je préfère ne pas épiloguer sur le soi-disant amour instinctif maternel. Mais qui suis-je pour pardonner, alors que Christ en croix a interpellé Dieu notre père : pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. Donc, d’après ses paroles, j’en déduis que seul Dieu possède le pouvoir d’absoudre les péchés ordinaires ou criminels. Et c’est tellement vrai, Philippe, que ne pas tenir une promesse faite à un petit enfant fragile dans ses sentiments, c'est tout simplement dégueulasse. Cette trahison remet tout en question sur la confiance qu’il accorde aux adultes censés le protéger, le faire grandir avec de justes valeurs pour sa vie future. Encore un grand merci à vous cher Philippe pour votre conte qui a su attirer l’attention et nous proposer un débat. Bien évidemment, chacun de vos lecteurs est libre de l’interpréter selon ses convictions religieuses ou non, et son ressenti quant à cette vengeance qui est un plat que se mange froid selon l'adage que le comte de Monte-Cristo a fait sien. Je vous souhaite une belle fin de semaine. Bien cordialement. Fanny/Patricia
@Le trac d'Ernest
Ce serait, effectivement, une humiliation pour son oncle : ne pas tenir parole et voir un autre la tenir à sa place. Suite que le lecteur pourra imaginer, s'il le souhaite, mais il lui faut une leçon, et le reproche à venir des petits enfants est une bonne leçon pour lui !
Perversion suprême : pour ajouter à la honte de l'oncle, Paul aurait peut-être gagné à réparer le "malheureux accident" en achetant des ballons neufs aux petits.
Belle écriture pour un conte sans doute assez près de la réalité.
@Joséphine MALTE
Bonjour et merci d'avoir lu et laissé un commentaire.
La légèreté du ballon contraste avec la blessure, presque anodine, du petit Paul. Mais j'imagine que beaucoup d'enfants ont été déçus par des adultes qui ne tenaient pas leurs promesses et qui, pire ! profitaient de leur naïveté.
@Fanny Dumond3
Bonjour Patricia
Oui, c'est un brin cynique, c'est pour cela que j'ai mis un avertissement en milieu de texte. Et comme vous le dites si bien, "les injustices qui restent enfouies dans le tréfonds de l'âme d'un petit enfant" peuvent nous pourrir la vie. Mais l'esprit, en alerte, se réveille soudain et crie : Vengeance !
Joyeuses Pâques à vous également (même si cela semble décalé après mon texte !)
Philippe
@Constantin Malheur
Mon cher Bruno, c'est sans doute le fossé qui nous sépare. Mon âme est noire (enfin, en pensées, le plus souvent) et le pardon me semble une faiblesse pour moi. Il n'y a que les forts qui peuvent pardonner. Je suis trop sensible pour cela !
Ensuite… il n'y a rien de glorieux de s'en prendre à un tiers pour se venger, mais ma nouvelle manquerait de saveur autrement.
Heureux que vous ayez apprécié l'écriture.
À tantôt, sur ce site.
Philippe
Bonjour@Philippe De Vos
Mon âme noire et ma curiosité m’ont fait poursuivre ma lecture. Un grand Bravo pour vous Philippe qui avait convoqué votre plume délicate pour nous offrir ce conte, un brin cynique ; comme certains qu’on adorait lire quand nous étions gamins. J’aime beaucoup sa morale. C’est tellement vrai que la méchanceté et l’injustice restent enfouies dans les tréfonds de l’âme d’un petit enfant et vous les restituez admirablement bien. Le gros chagrin de votre petit Paul me rappelle celui de mon culot qui a eu à peu près le même, à cause d’un copain. Il s’en souvient encore. Le doute subsiste de savoir s’il l’avait fait exprès ou pas. Merci beaucoup pour ma belle lecture. Patricia qui vous souhaite « Joyeuses Pâques » Philippe ! Patricia
J'ai pris au pied de la lettre votre avertissement de la page 2 car je préfère en effet la route du pardon et ne me considère pas comme une "âme noire". Donc pas lu au-delà mais cependant sensible à la belle écriture, à la plume qui connaît la musique des mots, d'où les 3 coeurs (la recommandation, dirait Catarina) : ce n'est pas fréquent de trouver cette maîtrise ici, c'est même assez rare. Bravo.
Une histoire qui commence aussi légère qu'un ballon de baudruche et qui alimente l'impatience du lecteur jusqu'au dénouement. Bien joué ! J'ai beaucoup aimé ;-)
Publié le 16 Avril 2025
Philippe De Vos
Biographie
Auteur de 10 romans, de nombreuses nouvelles, quelques poésies, essais, tribunes…...
Ce livre est noté par
J'ai parfaitement compris l'immoralité éthique de cette vengeance oui ;-) Belle journée à vous !
@Vanessa Michel
C'était aussi un avertissement humoristique. Il n'y a ni torture ni mort d'homme… Mais il est vrai que cette vengeance peut faire grincer des dents ou émouvoir, car le personnage de cette nouvelle ne s'embarrasse pas de la morale. Mais celui dont il se venge… c'est, vous l'avez bien compris, la victime par ricochet.
@Fanny Dumond3
Je pense que nous trainons tous des blessures et celles qui datent de l'enfance sont souvent tenaces. L'histoire du petit Paul, au moins la première partie, est crédible, puisque je l'ai vécue, en fait. La seconde partie est fantasmée, mais c'est l'écriture rédemptrice, voire l'écriture exutoire.
Je l'utilise assez fréquemment. De-ci, de-là, j'use de cette écriture, même si le "coupable" ne lira jamais ces lignes.
Le pardon… faut-il encore que celui qui est à pardonner demande pardon !!!! C'est très rarement le cas, disons-le. Et le pardon chrétien ne vaut que dans ce sens. (l'exemple de Judas qui a préféré se pendre plutôt que de demander ce pardon illustre bien la démarche ou non du "fautif").
@Philippe De Vos @Constantin Malheur
Je reviens vers vous, parce que ma conscience a du mal à intégrer la notion de Pardon. Comme vous, Philippe, je ne suis pas assez forte pour accorder un certain pardon, alors que je passe volontiers outre sur des malfaisances que je garde en mémoire, malgré tout. Me référant aux écritures saintes, Jésus n’a pas absout Judas, car il ne s’est pas repenti de sa trahison. Pour ma part, ma génitrice ne s’est jamais excusée pour sa non-assistance à personne en danger, mais la seule phrase qu’elle ne cessait de me seriner, ensuite, c’est que venir me rendre visite (quelques fois) à l’hôpital durant trois semaines, lui avait coûté les yeux de la tête en essence ! Bien plus tard, tandis que la plupart de mes connaissances ont compris pourquoi j’avais finalement coupé les ponts avec elle, quelques personnes, bien intentionnées, m’ont donné des leçons de morale pour me convaincre que je DEVAIS lui pardonner, parce que c’est ma mère et que je lui dois le respect. Certes ! Je préfère ne pas épiloguer sur le soi-disant amour instinctif maternel. Mais qui suis-je pour pardonner, alors que Christ en croix a interpellé Dieu notre père : pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. Donc, d’après ses paroles, j’en déduis que seul Dieu possède le pouvoir d’absoudre les péchés ordinaires ou criminels. Et c’est tellement vrai, Philippe, que ne pas tenir une promesse faite à un petit enfant fragile dans ses sentiments, c'est tout simplement dégueulasse. Cette trahison remet tout en question sur la confiance qu’il accorde aux adultes censés le protéger, le faire grandir avec de justes valeurs pour sa vie future. Encore un grand merci à vous cher Philippe pour votre conte qui a su attirer l’attention et nous proposer un débat. Bien évidemment, chacun de vos lecteurs est libre de l’interpréter selon ses convictions religieuses ou non, et son ressenti quant à cette vengeance qui est un plat que se mange froid selon l'adage que le comte de Monte-Cristo a fait sien. Je vous souhaite une belle fin de semaine. Bien cordialement. Fanny/Patricia
@Le trac d'Ernest
Ce serait, effectivement, une humiliation pour son oncle : ne pas tenir parole et voir un autre la tenir à sa place. Suite que le lecteur pourra imaginer, s'il le souhaite, mais il lui faut une leçon, et le reproche à venir des petits enfants est une bonne leçon pour lui !
@Joséphine MALTE
Bonjour et merci d'avoir lu et laissé un commentaire.
La légèreté du ballon contraste avec la blessure, presque anodine, du petit Paul. Mais j'imagine que beaucoup d'enfants ont été déçus par des adultes qui ne tenaient pas leurs promesses et qui, pire ! profitaient de leur naïveté.
@Fanny Dumond3
Bonjour Patricia
Oui, c'est un brin cynique, c'est pour cela que j'ai mis un avertissement en milieu de texte. Et comme vous le dites si bien, "les injustices qui restent enfouies dans le tréfonds de l'âme d'un petit enfant" peuvent nous pourrir la vie. Mais l'esprit, en alerte, se réveille soudain et crie : Vengeance !
Joyeuses Pâques à vous également (même si cela semble décalé après mon texte !)
Philippe
@Constantin Malheur
Mon cher Bruno, c'est sans doute le fossé qui nous sépare. Mon âme est noire (enfin, en pensées, le plus souvent) et le pardon me semble une faiblesse pour moi. Il n'y a que les forts qui peuvent pardonner. Je suis trop sensible pour cela !
Ensuite… il n'y a rien de glorieux de s'en prendre à un tiers pour se venger, mais ma nouvelle manquerait de saveur autrement.
Heureux que vous ayez apprécié l'écriture.
À tantôt, sur ce site.
Philippe