
« Ils ont tous en eux quelque chose d'Ulysse, les hommes. Il leur faut, pour arriver à bon port, vivre cent aventures périlleuses et dures, braver les flots, connaître les bras de Circé, de Calypso, de Nausicaa. A l'instar d'Œdipe, chacun doit percer le tabou de ses origines, et enfin défier la destinée pour rentrer à Ithaque. »
Collection de souvenirs et récit initiatique, *Retour à Ithaque* est aussi un voyage introspectif à la suite d’un homme blessé, Rachid Blanchet, personnage et narrateur, précoce en malheur et en amour.
Ce livre est la version finale de *Confession de Rachid Blanchet*.
Ce livre est noté par
Remerciements spéciaux à CATARINA VITI pour le synopsis, la couverture, la confection du livre papier, la promotion sur FB et surtout la confiance.
Ce texte est dédié à l'atelier mon Best Seller.
@Cortex
Merci beaucoup Cortex.
Pour la phrase finale, vous avez raison. J'ai fait le changement.
Je vais étudier attentivement vos autres suggestions.
Votre confiance m’accompagne depuis longtemps. Je n’étais pas capable de croire en moi donc de croire en vous croyant en moi. Pardon pour cela et un très grand merci pour tous vos commentaires depuis le début, si précieux et si utiles.
À bientôt, cher frère en écriture.
Bruno
@Bruno Bonheur
Intrigué du fait que cette publication ne sera plus temporaire mais définitive, j'ai relu l'intégralité du texte. Que vous dire...je retrouve la mélancolie, la douceur, l’opiniâtreté (la survivance) du narrateur, la fragilité, la sincérité et toute cette vague qui submerge le lecteur et l'emporte jusqu'à cette île (le mariage) qui l'accueille et cette phrase magnifique de la fin. J'aurais presque arrêté le texte à celle-ci (...femme de ma vie. Point final) n'était-ce d'ailleurs pas le cas avant ?
Qu'ajouter de plus ? Le texte est tout simplement admirable. Bravo. J'espère que vous garderez cette mouture.
@Vanessa Michel
« On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. »
Bises fraternelles
Bruno
Merci, Pierre, pour ce commentaire plus que sexy.
Bisous
BB
@Sansberro
Chère @Ennemonde Patatras
Tout à l’heure « je me retire » et maintenant « je retire », que vous arrive-t-il ?
Inutile de retirer, je vous ai très bien entendue. Mais quand bien même je voudrais vous obéir, je ne le pourrais pas. Je ne sais pas écrire autre chose que ce que j’écris. C’est ainsi. Et je crois que nous serons d’accord au moins sur ce point : tout cela n’a aucune importance.
Bisous
PS : vous dites « avec le talent d’écriture dont il fait preuve », mais ce talent que vous avez l’indulgence de me trouver n’est pas une chose abstraite flottant au-dessus de mes textes et capable de s’appliquer à n’importe quel sujet. Il est inséparable des textes que j’écris, il s’exprime dans ces textes-là et pas ailleurs. Si j’essayais d’écrire un roman ou une pièce de théâtre, il n’y aurait aucun talent parce que c’est beaucoup trop difficile pour moi. Alors tant mieux si j’ai trouvé la forme où s’exprime le mieux le peu que j’ai à dire.
Re bisous
@Bruno Bonheur
Alors je retire tout de que j'ai dit.
@Catarina Viti
@Ennemonde Patatras
Je vais faire mon prof ou mon intellectuel : rien ne permet de faire la différence entre une fiction à la première personne et une autobiographie. D'où le concept de "pacte autobiographique" (Philippe Lejeune) : c'est par un acte extérieur à l'acte de lecture et à la nature du texte qu'un auteur pose l'équation auteur = narrateur. Paradoxalement, un auteur pourrait donc dire "c'est moi, c'est ma vie", alors qu'il aurait tout inventé. Ce n'est qu'une convention.
Et cela pour une raison simple : même si je vous disais que Rachid = Bruno (ce que je ne vous dis pas), ce serait faux. Rachid est un "être de papier" alors que je suis disons un homo sapiens sapiens. Rachid, c'est du texte qui donne l'illusion (ou non) de la vie, alors que Bruno c'est de la vie.
De plus, il y a l'écriture qui est un travail d"élaboration, qui met à distance, donne un sens, une cohérence qui n'existe pas dans la vie. Le texte sélectionne, dramatise, invente. Il ne faut pas se fier au ton de sincérité : Corine Messonique aussi disait "je" et avait l'air de parler sincèrement d'elle alors qu'elle (c'est avéré puisque c'est moi qui ai inventé Corine) était une fiction, comme ses histoires d'amour par exemple. Donc il n'y a pas de différence fondamentale entre les histoires avérées comme fictives de Corine et celles de Rachid sur lesquelles plane un doute (ai-je vraiment vécu ces histoires ?) Je n'ai pas vécu cette histoire ; j'ai vécu ma vie, avec le peu de conscience que l'on a de ce qu'on vit. Et cette histoire est une histoire et non une vie.
Petite remarque sur le point de vue de ma femme : son point de vue est intéressant en tant que professeure de français (elle l'est aussi !) mais pas en tant qu'elle me connaît. Comme je viens de l'expliquer, on s'en fout de savoir qui je suis. La question est : est-ce que ce texte parle à des lecteurs ? Est-ce que Rachid est une figure d'homme ? Est-ce que l'histoire singulière rejoint un peu d'universalité ? Si c'est le cas (je n'ai pas dit, moi, que ça l'était, je n'ai pas confiance en moi donc j'aurais tendance à dire que non), alors c'est que ce texte a un intérêt. Nul besoin de "s'ouvrir au spectacle du monde dans toute sa variété" pour faire littérature. Il y a beaucoup de chemins pour arriver à un livre, et, même si je n'ai pas réussi, je sais que, pour moi, le chemin choisi dans ce livre (et dans "les pensées de Coco" qui est dans sa continuité) est celui qui convient à mes capacités, à ma façon de voir le monde et à mon goût.
Pardon d'avoir été si bavard et ennuyeux.
Bisous
Bruno
PS : vous dites « avec le talent d’écriture dont il fait preuve », mais ce talent que vous avez l’indulgence de me trouver n’est pas une chose abstraite flottant au-dessus de mes textes et capable de s’appliquer à n’importe quel sujet. Il est inséparable des textes que j’écris, il s’exprime dans ces textes-là et pas ailleurs. Si j’essayais d’écrire un roman ou une pièce de théâtre, il n’y aurait aucun talent parce que c’est beaucoup trop difficile pour moi. Alors tant mieux si j’ai trouvé la forme où s’exprime le mieux le peu que j’ai à dire.
Re bisous
@Catarina Viti
C'est parce qu'elles m'aiment d'amour superlatif.
@Ennemonde Patatras : jamais je ne vous pardonnerais si vous touchiez ne serait-ce qu'à une seule plume de mes poules ! Je peux être terrible, vous n'imaginez pas.
Eh bien soit, nous ne sommes pas d'accord.
Tant pis pour moi si j'ai tort, je continuerai de soutenir ce texte. Nananère.
PS : Je ne répèterai pas ici ce que vous envoient Ginger et Rosalie. Elles sont démontées. Je ne les renconnais plus. Elles si douces...
@Catarina Viti
"Nous ne parlons jamais des livres que nous lisons", assénez-vous péremptoirement, ce qui laisse peu de chances à une contradiction et ce qui est un comportement de dictateur. Mais, soit, admettons ; toutefois, en laissant un petit moment les trous du cul de côté, peut-être pourrons-nous nous accorder au moins sur le fait qu'on parle toujours de ses lectures. Or, des lectures des écrits de M. Bonheur (ou de M. Malheur ; il ne paraît pas bien fixé), j'en ai fait plus qu'il n'était nécessaire (même sous son improbable alias de Messonique) et, me vantant de posséder au moins une certaine intuition littéraire, je continue de penser, malgré vos dires, que notre auteur aurait tout intérêt à oublier un peu ce qui a fait de lui ce qu'il est pour s'ouvrir au spectacle du monde dans toute sa variété, nous épargnant du même coup ses soliloques où les évangiles clapotent avec un bruit de canalisation quelque peu obstruée qui se vide.
Je ne connais pas M. Machin (ce n'est pas un signe de mépris ; c'est simplement qu'au moment de le nommer, je ne sais plus quel patronyme employer), mais je constate tout de même que mon avis semble rejoindre celui de son épouse, dont on peut penser qu'elle le connaît bien. Voyez-vous, cette intuition littéraire, que je me targue de posséder, me souffle à l'oreille que M. Truc (c.f. ci-dessus) pourrait, avec le talent d'écriture dont il fait preuve, produire bien autre chose que ces ratiocinations, aussi homériques soient-elles !
Bien à vous, et cessez, s'il vous plaît de me courir sur le haricot, sinon je débarque chez vous pour enculer vos poules. (Il fallait bien que les trous du cul aient le dernier mot.)
Salut, @Ennemonde Patatras,
Je ne viens pas à la rescousse de l’auteur, mais préciser mon expérience de lectrice, car ce qu’est vraiment ce texte (ou un autre) personne ne le saura jamais. Nous ne parlons jamais des livres que nous lisons, mais de nous-mêmes, de notre expérience, de notre lecture, de notre "trou du cul" pour vous citer.
Même si l’auteur de « Retour à Ithaque » ne m’est pas un complet inconnu, j’ignore tout de sa vie intime. Que ce livre soit autobiographique, je n’en sais rien, cela m’est égal, mais à aucun moment de ma lecture (j’ai découvert ce texte maintenant) j’ai pensé à Bruno. Pour moi, Bruno n’était pas là. Il y avait là un homme (un Homme) aux prises avec la vie. J’ai été ravie, à la fin, de lire cette mention d’Ithaque, c’était la pièce me permettant d'identifier (un peu comme lorsqu’on regarde une image en 3D), au-delà des motifs, le véritable message de ce livre.
Quand bien même je serais la seule à penser ainsi, je défendrai ce livre. J’ai peut-être tort, mais je suis parfaitement en accord avec mon intuition et ma lecture.
@Ennemonde Patatras
Pourquoi vous retirer ? Au contraire, c’est bien qu’il y ait des avis différents et je respecte particulièrement le vôtre, comme je respecte celui de ma femme qui vous donne raison. Mais ceux de Catarina, de Cortex et de Vanessa comptent aussi.
Bises
@Bruno Bonheur
Si on vous en a dit du bien, alors je me retire. Mais j'attendrai que vous sortiez du piège de la contemplation de votre trou du cul...
Merci @Ennemonde Patatras
Vous aviez écrit à Corine « vous savez tenir une plume », ce qui, venant de vous, était très encourageant pour moi. Je suis content que ce texte ne vous ait pas fait mentir.
Pour l’égotisme, c’est tout à fait possible. Catarina croit fort en ce texte et Cortex et Vanessa (qui ont lu ou reparcouru la version antérieure très proche de celle-ci) m’en ont dit du bien. Pour une fois, j’ai décidé de faire confiance à mes lecteurs, d’avoir confiance en leur confiance. Premier livre donc que j’assume en tant que « livre » et qui restera sur le site.
Ma femme le trouve impubliable et dit qu’il n’est intéressant que pour moi. Cela semble rejoindre votre sentiment.
Alors, y a t’il plus que du Moi là-dedans ?
Je suis mal placé pour vous répondre.
J’écoute et j’apprends.
Bises
Bruno
@Bruno Bonheur
L'égotisme finira-t-il par avoir votre peau ?
Les paris sont ouverts...
Autrement, c'est plutôt bien écrit, vous maîtrisez plutôt bien votre plume.
j’ajoute : remerciements pour cette jolie critique :-)
@Catarina Viti