
Dans une bibliothèque universitaire, au rayon oublié des ouvrages ésotériques, Luis Ortega découvre un manuscrit ancien aux origines obscures. Ce livre, qu’on dit “vivant”, semble choisir ses lecteurs. Fasciné par ses symboles mouvants, Luis entame une exploration qui défie les lois du temps, de l’identité et de la mémoire. Quand la réalité vacille, le passé se mêle à l’instant, et le lecteur devient l’objet du livre. Une boucle s’ouvre. Et peut-être se referme.
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Merci beaucoup @Annie Pic pour votre lecture inspirée et vos mots si justes. Vous avez parfaitement saisi l’ambiguïté que j’ai voulu laisser planer : entre savoir ancien et perception altérée, Luis avance sur un fil ténu, là où le temps semble à la fois se plier et se répéter. J’aime beaucoup votre formulation du « recommencement éternel » — elle entre en parfaite résonance avec l’esprit du Liber Aeternum. Merci encore pour ce retour qui éclaire le texte d’une belle lumière réflexive.
Merci @St-Bleyras pour votre regard bienveillant sur mon texte. À l’origine, l’histoire était effectivement écrite au passé. Mais en la retravaillant, j’ai ressenti que le présent de narration renforçait l’immersion, surtout dans ce type de récit fantastique où l’étrangeté s’infiltre peu à peu dans le quotidien du personnage. Cela permet aussi de créer une forme de proximité immédiate avec Luis, comme si le lecteur découvrait en même temps que lui les étrangetés du Liber Aeternum. Très heureux que l’histoire vous ait parlé. À bientôt, j’espère, pour d’autres lectures partagées.
Merci @Bruno Bonheur, pour votre lecture attentive. Je suis ravi que vous vous soyez laissé embarquer dans l’univers du Manuscrit interdit. Votre remarque sur le miroir ou les mains est très pertinente — c’est une belle idée de mise en abyme qui aurait pu renforcer le trouble temporel du personnage. Encore merci pour votre lecture et au plaisir d’échanger à nouveau !
@Hamza Boulaghzalate
Je trouve votre texte très bien fait. L'historiette fantastique est plutôt prenante et visuellement très réussie, à mes yeux (c'est le cas de le dire). Qu'aurait donné une narration au passé ? Pour ma part, je n'en sais rien.
Quoi qu'il en soit, votre écrit me semble d'une qualité indiscutable. Merci à vous, Hamza Boulaghzalate.
Je me suis laissé embarquer facilement dans ce récit fantastique. Une interrogation à la fin : n’aurait-il pas été pertinent que le narrateur se regarde dans un miroir (ou regarde ses mains) pour connaître son âge ? Merci d’avoir partagé avec nous ce texte soigné.