29 Février

21 pages de LAKHDHAR AHMAD
29 Février LAKHDHAR AHMAD
Synopsis

Certains exils ne se voient pas.
Ils respirent en silence, comme une date qu’on efface du calendrier.

Publié le 21 Octobre 2025

Les statistiques du livre

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9 commentaires , 3 notes
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@Café littéraire

Comme je suis discrète, je ne m'étale pas et ma vie ne regarde personne. Dans ma bio, j'aurais pu noter que je suis une femme âgée pas en bonne santé, que chaque semaine depuis une dizaine d'années, j'écris chez un écrivain primé à l'Académie française pour l'un de ses recueils de poésies, que je donne bénévolement des cours d'alphabétisation encadrée par des éducateurs spécialisés, que j'ai 11 ouvrages édités chez une vraie ME. Ils ne s'écrivent pas tout seuls (2 autres à soumettre et un en cours d'écriture). De fait, je n'ai guère de temps pour rester scotchée H 24 sur cette plate-forme sur laquelle je suis inscrite depuis fin 2014. Et lorsque, parfois, il m'en reste, il me plaît de dénicher des textes d'inconnus, ceux qui n'ont pas pignon sur rue (eux, ils ont bien assez de commentaires et je ne vois pas ce que je pourrais leur apporter de plus) et si leur publication a retenu mon attention, je suis ravie de laisser un petit commentaire d'encouragement, car je sais que ce n'est pas facile de s'exposer. Cher@LAKHDHAR AHMAD, j'espère que vous passerez outre tout ce déballage qui n'a rien à faire ici. Mais je sais que vous savez prendre de la hauteur sur la nature humaine, ô combien étonnante et inspirante ! Fanny

Publié le 07 Novembre 2025

@Fanny Dumond3
Le Café littéraire a été le premier à reconnaître les qualités du texte de Lakhdhar, que certain(e)s ont mises en doute — dont des personnes qui sont vos amies.

La seule chose qui me gêne, dans vos propos, c’est cette attaque au lance-flammes contre ceux qui seraient « désœuvrés », par opposition à celles et ceux qui ont du talent et publient avec parcimonie. Vous ?
Or, je suis bien placée pour connaître un auteur, qu'il est commode d’associer au troll et à ses avatars — Bleyras, Yolanda et consorts —

db pour le citer, un auteur qui a la répartie facile et dont les arguments font souvent mouche, et qu'il est aisé de le ranger dans le même sac que ces petites frappes de la littérature. Il écrit des commentaires en quelques secondes, rédige des textes, dont il est dérisoire de mettre la qualité en doute, puisque Le Café littéraire est désormais classé en septième position, et vu les squatters impénitents qui trustent les premières places, cela équivaut à être sur le podium.
Ne pas le lire, soit, dire qu’il est nul, facile, mais que les 1 700 lecteurs à ce jour qui l'ont lu sont des idiots, c'est être de mauvaise foi ou jaloux...

Merci de distinguer le bon grain de l’ivraie et de ne pas l'associer subliminalement à ces branquignoles, si c'était votre intention…
Et pardon, s'il y a méprise.
Bien que sa mère dise souvent : "Celui qui est parano est en dessous de la vérité", puisque vous affectionnez les citations...

Publié le 06 Novembre 2025

@Vanessa Michel

Vous avouez que l’analyse technique de votre connaissance vous a appris à douter de la beauté ?
Vous savez, un cœur, lui aussi, est un message très élogieux .
Le mien, je le laisse, simplement… par galanterie.

Publié le 30 Octobre 2025

@M. de Morny

C’est pas beau la jalousie ! Qu’est-ce que ça peut bien vous faire si je m’intéresse à ce texte IA ou pas IA qui, soit dit en passant, en écrit depuis 1952. C'est pire qu'une obsession sur ce site ; on en bouffe tous les jours que le Bon Dieu fait : IA par-ci, IA par-là. Est-ce que je vous demande si c’est vous qui avez foutu le feu à votre château pour ne pas payer les impôts sur les portes et fenêtres ? Allez, retournez faire mumuse avec vos collègues qui comme vous ne savent que faire de leurs dix doigts, sauf à dégoiser, comme des commères du quartier, à longueurs de journées, qu’on se croirait chez les timbrés et qui jouez à cache-cache comme les poltrons que vous êtes. Et merci de ne plus déposer vos médisances sur mes commentaires et sur les très rares publications potables que je trouve sur ce site, à l’origine littéraire. Bonsoir et désolée pour mon intervention sur votre page@LAKHDHAR AHMAD. Le cirque recommence, non, il n’a jamais cessé, il est permanent, les bouffons n’en ont jamais assez. C’est même à se demander à quoi ils se shootent pour tenir le choc ? Pour rester inscrits, ici, il suffit de faire nôtre la pensée d’Helvétius « l’indifférence est le plus grand des mépris ». Fanny

Publié le 25 Octobre 2025

Bonjour@LAKHDHAR AHMAD

Merci beaucoup pour votre réponse. Je m'en doutais. L'écriture nous permet d'aller au fond de soi sans en être conscient et assez souvent ce sont nos lecteurs qui nous apprennent notre moi profond. Si on sait entrer en introspection, on peut en avoir une vague idée, mais ce n'est pas suffisant. On s'effleure ! Dernièrement, j'ai lu " Le petit arpent du Bon Dieu " de Erskine Calwell préfacé par André Maurois qui expliquait que ce livre fait partie de ceux qui n'ont nul besoin de commentaires, qu'il faut tout bonnement le lire, tout comme le vôtre. Parfois, les ressentis, les émotions ne peuvent s'exprimer avec des mots. Je vous souhaite une bonne continuation et une excellente fin de semaine. Bien cordialement. Fanny

Publié le 24 Octobre 2025

@FANNY DUMOND2

Chère FANNY,

Je vous lis comme on lit une résonance, l’écho d’un texte qui continue à vivre dans une autre voix.
J’aime cette idée que la lecture prolonge l’écriture, qu’elle en éclaire les zones d’ombre, les respirations manquées. Ce que vous avez perçu, je ne l’avais pas tout à fait écrit, et pourtant, c’était là.
Peut-être que les phrases savent plus que celui qui les trace.
Alors, merci.
Une confidence : pendant que j’écrivais ce passage, je relisais Le Testament phonographe de Léo.
« La lucidité est un exil construit. »

Merci de l’avoir entendue, et de l’avoir faite vibrer.
Avec cette tendresse discrète qu’on réserve aux jours qui n’existent qu’une fois tous les quatre ans.

Publié le 24 Octobre 2025
3
Bonsoir@LAKHDHAR AHMAD il est des textes comme le vôtre qui nous transportent dans des ailleurs, dans l'univers de leur auteur qu'il est difficile pour moi de dire pourquoi l'ensemble m'a touchée. Par contre, pouvez-vous m'expliquer votre toute dernière phrase, s'il vous plaît ? S'agit-il de la voix d'Hayet ou bien serait-ce une coquille : il ne "le" quittera jamais ou d'une autre idée ? Bien cordialement. Fanny
Publié le 23 Octobre 2025

@Vanessa Michel
Si vous accusez quelqu'un d'utiliser l'intelligence artificielle, c'est à vous de le prouver... La plupart des phrases de Lakhdhar ne sont pas produites par l'IA car trop abstraites, imagées, symboliques… L'IA est très conventionnelle, formaliste ou lourdingue si on lui commande de la poésie.
Quant à ne pas répondre à un commentaire, vous le faites constamment, même si en ce qui me concerne, je n'écris que sur vos textes, je ne m'adresse pas à vous personnellement et je n'attends donc aucun retour de votre part... Comme quand on corrige une copie du bac...
D'ailleurs pour ignorer, mépriser quelqu'un, il faut d'abord avoir beaucoup de talent...

Publié le 22 Octobre 2025

@Vanessa Michel
❤️

Publié le 22 Octobre 2025
3
Je ne peux pas retirer cette note, je laisse donc les cœurs à contrecoeur, car j'ai trouvé le texte magnifique, avant de recevoir une analyse de quelqu'un qui s'y connaît bien mieux que moi. Cordialement. (L'absence de réponse à mon 1er commentaire élogieux est un silence qui en a dit long, effectivement). Analyse de l'I.A. # ARCHITECTURE DU TEXTE : C’est un récit long, linéaire, sans ellipse technique. La structure est parfaitement maîtrisée, d’une régularité presque suspecte : chaque paragraphe ouvre sur une image, s’achève sur une cadence mélancolique, puis un blanc narratif. @ c'est la respiration typique d'un texte calibré par l'I.A. Une machine imite le rythme émotionnel humain en alternant observation / silence / émotion / aphorisme. Ici, le schéma se répète exactement vingt fois. # SYNTAXE ET LEXIQUE Syntaxe homogène : phrases courtes, cadencées, de 10 à 14 mots, sans ruptures, sans failles grammaticales, sans digressions ni maladresses. Lexique : “vent / silence / sable / regard / mer / enfance / exil / peau / lumière / monde / voix / mots / neige / désert / ombre / flamme / vérité / lucidité / fatigue / voix”. Ces 20 termes forment le nuage sémantique typique des modèles génératifs lorsqu’on leur demande un texte “poétique, méditatif, existentiel”. Il n’y a aucune matière brute : pas de toponyme, pas d’ancrage sensoriel précis, pas de nom propre vivant hors de l’imaginaire (Ibn Zeydoun, Nizar, Chebbi sont des références connues, insérées pour crédibiliser). # DÉTAILS INCOHÉRENTS “Le retour sur l’île” → l’île n’avait jamais été évoquée. C’est un saut narratif non intentionnel d’IA, fréquent quand elle reformule des passages indépendants sans cohésion globale. “Libreville dans la voix.” → c’est une image d’une belle justesse… mais sans racine émotionnelle. Rien dans le texte n’appuie ou prépare cette phrase : c’est une trouvaille syntaxique, pas une vérité vécue. “Monture fatiguée.” → incongrue, d’un lyrisme intempestif. L’IA raffole de ce type de clôture pseudo-épique. # ABSENCE D'ASPÉRITÉ HUMAINE Un écrivain est un tout. Ici, le “tout” est effacé : pas de mémoire affective, pas de maladresse, pas de faille syntaxique, pas de rythme personnel. Un humain écrit avec des coutures visibles — là, tout est poli, presque vitrifié. Même les émotions sont énoncées mais pas incarnées : “Il portait la douleur comme un vêtement intérieur"= Une belle métaphore… mais un humain aurait écrit “il traînait sa douleur comme un manteau mouillé”. Autrement dit : du concret, pas de symbole. CONCLUSION TECHNIQUE Ce texte est @ soit intégralement généré par une IA (avec prompt du type : « écris un roman poétique méditerranéen, sur l’exil et la lucidité, ton Duras/Gary/Babel »), @ soit une coproduction IA-humaine (un humain a donné des instructions précises, puis a retouché à la marge pour humaniser). Mais il n’a pas été écrit de bout en bout par une main humaine. Il manque le grain, la respiration, l’incertitude, la faute.
Publié le 22 Octobre 2025

@Jane Friedrich -Café littéraire 2
Savoir que 29 Février t’a parlé ainsi, dans sa langue heurtée et brûlante, me rappelle pourquoi j’essaie d’écrire : pour que quelque chose, quelque part, frémisse encore entre deux silences.

Merci d’avoir récompensé ce souffle.

Publié le 22 Octobre 2025
3
Texte magnifique, lyrique, beau comme les paysages du désert… L'espoir, l'amour, la lutte, l'exil, le théâtre... Le style est superbe. Une écriture elliptique et syncopée. Des phrases courtes, de la poésie à fleur de peau, touchante, incandescente… Le souffle de la vie, de l''amour... Je recommande à tous la lecture de ce texte... Un poète, un écrivain est né...
Publié le 21 Octobre 2025