(Série de nouvelles pensée comme une trilogie)
Sur une planète détruite à 73%, l’Homme ne doit sa survie qu’à sa propre intelligence. La belle Alpha, une oasis artificielle et dernier berceau de l’humanité, en est le fruit.
Dans ce premier titre on suit l'histoire du Dr. White, un jeune chercheur idéaliste qui va être confronté à la terrible réalité de sa cité.
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PS: Le titre... il fait tellement peu SF qu'il a attiré mon regard. J'ai aussitôt voulu savoir ce qui se cachait dessous.
L'auteur concède que son écriture est "pour l'instant laborieuse". Ah? Pas tant que ça. Certes il y a des étrangetés (exemple: dans le dialogue, fin de la page 12, disons que c'est euh... plus qu'inhabituel, enfin ça ne se fait pas quoi, un point d'interrogation juste après le tiret cadratin qui convient), et quelques autres errances et faiblesses, mais globalement on ne trouvera pas de quoi hurler à la mort. Dans dix ans s'il n'y avait pas de progrès, on pourra, oui, mais pour le moment... bah, il faudrait juste un regard critique extérieur (et avisé) sur les tournures maladroites. Et, pour répéter le conseil rabâché par tant d'auteurs, de la lecture, de la lecture, de la lecture... ça permet (sauf si on est complètement bouché et obtus) de nettoyer ses propres travers (ou d'en acquérir d'autres, certes, oui, bon, bref). Sur le fond, je rejoindrais partiellement Gaspard du Gévaudan. Je vois plus une SF où Alpha est une métaphore servant à étudier la nature du pouvoir, l'injustice qui en découle, et quelques autres menus (sic) problèmes que nous rencontrons ici et maintenant (et ailleurs, bien entendu). Le questionnement est abordé en se mettant un peu à l'écart (la SF, pour ce que j'en pense, sert souvent à regarder ce qui nous entoure en changeant l'angle de vue), et cet écart se préoccupe moins de science que de dresser le tableau d'un très invraisemblable microcosme servant avant tout de cadre à une réflexion. Loin de moi l'idée d'en faire le reproche, mais j'aurais quand même cette crainte, que le schématisme du monde inventé ne se traduise bientôt par un schématisme de la réflexion. Je ne sais pas. Je laisse d'autres en juger, mon propre verbiage ici-même m'a déjà trop épuisé pour que je sois assez lucide sur cette question. En tout cas, bon courage et bonne poursuite dans l'écriture. Et ne faites pas trop attention à ce que je viens d'écrire, pensez avant tout au plaisir de manier la plume, cela seul importe, après tout!
Vous posez les bases d’une réflexion qui dépasse le sff ! C’est de la géopolitique toujours actuelle. Et on imagine que les enjeux sont tout aussi majeurs. Donc finalement, pas si "f" (fiction) que ça !