Cet essai souhaite donner un aperçu de l'oeuvre de Saint Augustin et du thème du libre arbitre. Sa lecture permettra au lecteur de se confronter à lui-même et à se questionner sur les nombreux défis qui attendent l'humanité de demain. La vocation de l'ouvrage est d'éclairer l'esprit du lecteur afin qu'il réalise des actes réfléchis et humbles.
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Bonjour Monsieur Ribagnac Philippe,
Je vous remercie pour vos critiques constructives. Je lirais avec un grand plaisir votre roman dramatique : L'argent d'autrui.
Nicola Niclass
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@Nicola Niclass
Avec du retard, mais néamoins merci pour votre appréciation!
Amicalement
@Nicola Niclass
Bonjour
Lecture intéressante, qui relance le débat, Libre arbitre, Déterminisme, avec pour mon compte la préférence de l'avis de Spinoza sur le sujet. Le libre arbitre impose un minimum de conscience.
Encore merci
Bonjour Nicola,
Le libre arbitre est la question centrale de mon roman D.E.X. C´est donc avec grand intérêt que je me plonge dans votre essai.
Premier petit regret, j´aurais aimé que vous nous expliquiez un peu plus l´influence de Faustus et du manichéisme sur la crise de foi (sans jeu de mot) de St Augustin. Aussi, l´introduction du concept de logos mérite, je crois, une petite note d´explication.
Plus fondamental : sur la connaissance de la nature de Dieu, de sa Volonté et le postulat que St Augustin fait (accepte) du don du libre arbitre à l´Homme, je reste sur ma faim car je ne vois que des affirmations. De belles et saines paroles, certes, mais trop souvent péremptoires, et bien peu d´explication hormis celle de la foi, qui n´en est pas une. On se croirait parfois à la messe. Si le texte ne s´adresse qu´aux chrétiens, il ne prêchera que des convaincus. Sans forcément nécessiter une recherche approfondie, il en faudra plus pour éclairer le lecteur que je suis. D´autant qu´un devenir prédestiné se concilie mal avec la notion de libre arbitre, il serait bon de développer/expliquer. De même, affirmer (p16) que TOUS les êtres humains cherchent la béatitude... c´est placer beaucoup d´espoir dans la nature humaine.
Le chapitre sur le mal est à ce titre très intéressant. Pourtant, vous tentez à nouveau de dédouaner ce Dieu créateur et tout puissant qui aurait créé l´Homme, mais non le mal, Homme qui l´aurait ainsi créé de lui même, ad-nihilo??? Pour ce qui est de considérer l´amour comme exclusivité humaine, il suffit de voir une mère panda s´occuper de son bébé pour voir que ce n´est pas le cas.
Le format et certaines références (ex la page 15), me surprennent parfois un peu. Je croyais m´engager dans la conception du libre arbitre de St Augustin (pourquoi, comment, impact...) et soudain on me parle de management fordien...
Comme @Josselyn Pagliarini 03-DS, ma raison tend plus naturellement vers le spinozisme. D´ailleurs Josselyn, si vous souhaitez ne jamais finir votre texte hyper long intitulé "En finir avec le libre arbitre" (ce serait dommage, car j´aimerais beaucoup le lire) je vous invite à lire mon roman hyper long qui postule la fin du... libre arbitre, justement. :-D
@Nicola Niclass
Page 7 : "Rien n'échappe à l'influence divine, même pas l'acte libre de la créature."
Etre à la fois libre et influencé, je vois là une contradiction difficilement surmontable, au minimum une restriction...
"Dieu (est) la cause finale de tout vouloir créé."
Cause finale ?? Admettons. (Parler de cause "unique" m'eût paru moins... alambiqué. Parce qu'être à la fois une cause et une finalité...)
De plus, "Les lois morales sont les lois du libre arbitre."
Bref, le libre arbitre a donc des lois, et Dieu en est la cause. D'ailleurs, "la parole de Dieu s'exprime directement dans l'âme de l'être raisonnable."
- Quel espace pour notre libre arbitre dans tout ça ?
On est décidemment très très loin de Spinoza... :)
(Spinoza dont l'utilité à propos du libre arbitre me semble plus que relative, puisque de l'ordre du truisme pour résumer ma pensée, à partir du moment ou toute autre raisonnement quel qu'il soit me semble excessivement farfelu.)
Lire une philosophie aux antipodes de la mienne, ça me met la tête dans un état...
Page 8 : "Sa création est parfaite." Si parfaite que l'homme a été déchu du paradis...
Page 10 "S'unir afin de ne créer plus qu'un." Pour le coup, quand on ne sera tous plus qu'un, j'imagine que le libre arbitre sera vraiment parfait, au-delà même de la perfection...
Oh oui, encore 45 pages à déguster. Qu'il est bon de se faire aussi mal...
(Hum... Je ne vais jamais finir mon texte hyper long intitulé "En finir avec le libre arbitre" si d'autres textes m'inspirent sans cesse quelques détails à rajouter, lol. Et tout ça pour une notion qui, selon moi, n'a pas lieu d'être... Quelle vie !)
Je pense, en résumé, que la notion de "libre arbitre" n'a pas vraiment de sens (car pour pouvoir se déterminer, il faut l'être déjà), qu'on peut et qu'on doit s'en passer finalement.
Enfin un bouquin activé qu'on peut lire, non mais lol !
C'est d'autant plus drôle que celui-ci porte sur le libre arbitre !
Moi qui trainasse pour réviser mon super long texte sur le sujet, lol !
@Nicola Niclass
Il me semble que la biographie de Saint Augustin est imprécise : « Il naît en 354 à Tagaste en Afrique romaine ».
Tandis que Taghaste (nom berbère qui signifie « la protégée des lions ») est l’actuelle ville de Souk Ahras, dans l’Est de l’Algérie. Plus loin, Saint Augustin est qualifié de « philosophe chrétien romain », alors que sa dimension berbère est complètement ignorée.
En occultant l’âme autochtone, on ne comprendra jamais les raisons du mouvement des chrétiens donatistes, ni celui des musulmans fatimides (né pas loin de Taghaste) qui fondera Le Caire, puis s’imposera en Iran sous le nom de chiisme (opposé aujourd’hui au sunnisme).
Le particularisme des Donatistes et des Fatimides provient du « communisme primaire » de la société berbère (étudiée par Carl Marx durant son séjour en Kabylie).
Pour le reste de votre texte, je n’ai pas pu le terminer, car c’était fatigant pour ma cervelle de moineau : il me semble qu’il s’adresse davantage à l’intellect qu'à l’âme.
Bonne continuation quand même.
Certes Saint-Augustin a pris un coup de vieux mais dans son contexte il était assez révolutionnaire. Si toutes les chapelles, sectes et autres religions pouvaient garder à l'esprit que la pensée doit évoluer avec et pour la société, ce serait déjà un beau progrès en ces périodes de fanatiques intégristes. Le fait que Saint-Augustin était Algérien me plaît. Bravo Nicola pour ta contribution.
J'aime bien cette citation : «Le bonheur, c'est de continuer à désirer ce que l'on possède» Saint Augustin
Mais c'est pas tout simple...