Sauvons nos clochers

114 pages de Albert Couzan
Sauvons nos clochers Albert Couzan
Synopsis

A la suite d'une réflexion sur les bouleversement qui s'annoncent, l'auteur appelle les fançais à renouer avec leurs racines chrétiennes, ne serait-ce que pour sauver leur culture et leurs valeurs dans un pays où l'Islam sera vraisemblablement majoritaire avant la fin du siecle.
Il se livre à une analyse critique de la religion catholique dans le but de montrer que cela est possible tout en conservant sa liberté de croire ou de penser.

Publié le 01 Mars 2013

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6 commentaires , 1 notes
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Remerciements à @Yves Lugier d'une non-lectrice d'Albert Couzan (pardon de squatter votre espace)
Et fureur également de voir MES idées sur la religion en général et la Bible en particulier pillées et présentées avec tant d'efficacité.
J'exige des dommages et intérêts... Développer avec votre talent MES idées que vous avez le bon sens de partager (et n'essayez pas de nier l'évidence, vous les avez lues... dans mon cerveau; j'en suis certaine)
Je vous en soumets deux autres: la Bible étant contemporaine de l'Iliade et l'Odyssée, comment ce fait-il que Dieu ne soit guère meilleur écrivain que Homère?
L'ordre des dix commandements: "Tu n'adoreras pas d'autre Dieu que moi" en 1 alors que "Tu ne tueras pas" ne viens qu'en 5. Peut-on adorer un Dieu égotiste et mégalomane?

Publié le 18 Février 2017
3
Merci de ce beau message, notamment le partage de votre foi mais aussi une pédagogie qui fait si souvent défaut dans les enseignements de l'Eglise. L'attention que vous appelez sur les ambitions hégémoniques de l'Islam est lucide et particulièrement courageuse.
Publié le 18 Août 2013
Il y a un postulat dont il faut toujours partir quand on parle de ces sujets. La religion musulmane est inscrite dans les " constitutions" des pays musulmans. La religion est donc inscrite dans les devoirs du citoyen et le Droit en dépend. N’être pas musulman , c'est ne pas être citoyen à part entière, c'est être rebelle au système politique. Comment peut on la comparer alors à tout autres religions qui relève aujourd'hui de choix individuels (même s'ils sont ancrés dans notre culture. ? ) Pour trouver une forme d' équivalence il nous faudrait un puissant Ministère de la Chrétienté en France qui nous "impose" de manger du poisson tous les Vendredi, force tous les citoyens à dévorer une dinde le 24 Décembre, et vénère les femmes qui cacheraient leurs seins avec une "croix géante" . On pourrait alors nous aussi dénoncer les infidèles : ceux qui n'ont pas mangé des œufs en chocolat à Pâques !!!, par exemple"
Publié le 05 Mars 2013
L'ultra-matérialisme est issu d'Adam Smith, de Jeremy Bentham et d'autres encore. Combattons-le.
Publié le 04 Mars 2013
Yves Luger, vous ne m'avez pas lu, sinon vous auriez vu que je suis d'accord avec la plupart de vos arguments. Je ne préconise pas un retour à la religion, ni une quelconque soumission à l'église, mais un retour à la "culture" chrétienne sans laquelle notre littérature, notre architecture et nos valeurs deviennent incompréhensibles. Personnellement j'ai la foi, comme je m'en explique, mais je ne me sens pas aliéné, au contraire, mais c'est mon problème, et je comprends ceux qui n'ont pas cette chance.Par contre, je pense que le désert métaphysique de nombre de mes compatriotes mène à la sauvagerie ou offre un boulevard à l'Islam, ce que je ne souhaite pas pour mes enfants.
Publié le 04 Mars 2013
@yves luger Je vous trouve très injuste. Je suis chrétien catholique et l'Eglise, même si elle a des imperfections, est une vraie source d'inspiration qui aide les gens à la fois spirituellement et matériellement, grâce à ses organisations humanitaires. Je ne sais pas d'où vous tirez vos chiffres sur les mussulmans qui prient à la mosquée, ça me surprend un peu je dois dire. Bonne journée
Publié le 04 Mars 2013
Votre ouvrage, aussi bien rédigé et argumenté soit-il, me semble toutefois mu par les affects, les émotions, l'attachement viscéral à la religion chrétienne et, surtout, la peur. De toute évidence, hormis les jours fériés et une bonne part de nos prénoms, notre civilisation occidentale, dont vous souhaiter ardemment la préservation, n'a plus grand chose de chrétienne. Nos institutions sont calquées sur le modèle antique, de même que notre droit. Le marché, id est l'intérêt individuel, régit notre monde bien plus que la charité chrétienne. Les femmes sont libres, alors qu'à lire la bible, elles ne sont guère plus que l'émanation d'une côte, les responsables du pêché originel, des êtres promis à la soumission (cf Saint Paul). Les homosexuels, dont les agissements sont condamnés par la Bible, ont droit de contracter mariage en mairie, convention qui, soit dit en passant, existait à Rome bien avant que le christianisme n'émerge. La raison et l'esprit critique l'emporte de plus en plus sur la foi, qui par essence exclut le questionnement (même si chez esprits éclairés, je vous le concède, les deux peuvent cohabiter). Les droits de l'homme, que nous ne respectons ni à l'intérieur ni à l'extérieur de nos frontières, ont été élaborés en réaction à l'arbitraire, à l'irrationnel, et selon les préceptes du droit naturel. Qu'il y ait des points communs avec l'enseignement du christianisme, certes, mais tout de même... Respecter son prochain et ne pas causer d'injustice, l'idée n'est pas d'une originalité confondante. Si Danton, Robespierre ou Marx sont sans cesse renvoyés au christianisme dès lors qu'ils prétendent au bien commun, on n'est pas sorti de l'auberge. Combien de siècles encore à fantasmer l'ombre du christ derrière chacune de nos pensées ? L'homme du XVIIIème siècle et ses successeurs n'ont pas eu besoin du secours de la Bible pour rendre les hommes à leur humanité. Au contraire, plus la religion est étrangère à leur réflexion, plus la tolérance s'y fait jour. Accorder au religieux la prééminence sur le politique, c'est prendre le risque de l'intolérance, de l'humiliation, du cloisonnement de l'esprit. J'ajoute que les athées, contrairement à ce que se complaisent à penser les croyants, une une extraordinaire spiritualité. Je dirais enfin qu'il n'est pas de meilleur moyen, pour juger du rôle de la religion dans notre civilisation, que de comparer notre société actuelle à la sainte morale du vatican: qu'y trouvons-nous ? Des prêtres qui n'ont pas le droit de se marier, une contraception prohibée en vue de multiplier les âmes chrétiennes (au détriment d'innombrables vies humaines), l'hostilité au divorce (c'est à dire à la liberté d'aimer), aux homosexuels, l'interdiction faite aux femmes d'accéder à la prêtrise, un souverain pontife qui a tous les pouvoirs d'un empereur (point de démocratie), un refus constant opposé aux progrès de la science susceptibles de sauver, pourtant, des vies par millions. Quant à l'histoire du christianisme, elle est jonchée de tant de crimes qu'il vaudrait mieux l'oublier. Je plaisante... Tout au moins la gratifier d'un oeil critique plutôt que béat :-) En définitive, il me semble que tout le mérite de notre société occidental, c'est précisément de s'être affranchie de la religion. ps: seulement cinq % des musulmans vont à la mosquée. Les journaux télévisés aiment à refléter le sensationnel. Yves Luger
Publié le 04 Mars 2013