ANTALL

Biographie

Scénariste de formation, je suis partisan d'une écriture punchy et structurée, mettant en scène des protagonistes sur le fil du rasoir.
Par contre, n'attendez ici point de monde post-apocalyptique, zéro serial killer à la mode versé dans le dépeçage de prostituées, aucun enfant qui disparaît dans une forêt obscure, et pas plus d'amnésie que d'île maudite. Je n’accorde pas le moindre intérêt à explorer le « Mal absolu », la « noirceur de l’âme humaine » ou les « confins de la souffrance » comme le tartinent trop de quatrièmes de couverture affligeantes.
Je m'efforce de prendre le contrepied.
À mon sens, l’aventure prévaut, des personnages campés aux petits oignons, le tout saupoudré d'espionnage ou d'enquête policière, forcément.

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ANTALL a noté ces livres

2.4
Sentiment partagé. Soyons clair, je ne parle que de l'aspect écriture, du côté "suspense, roman noir" qui catégorise votre publication, de votre façon de traiter un sujet dramatique, en aucun cas du message de prudence primordial que vous ne manquez pas de rappeler en dernière page. D'abord, je conçois que pour un texte de douze pages il n'est pas évident de pondre un synopsis accrocheur. Le vôtre, soutenu par une couverture à mon sens trop bucolique, manque sa cible. On sent le second degré, la petite pousse qui grandit, mais une fois la lecture achevée, la ficelle est tellement grosse qu'on est déçu. Par ailleurs, vous ne PIÉGEZ pas le lecteur. Prendre le parti de décrire les sentiments et l'impatience des deux protagonistes est à mon sens une erreur (de débutant ?). C'est trop attendu, il n'y a plus de suspense, votre intrigue est tuée dans l'œuf. Le danger de trop expliquer est de priver le lecteur de toute initiative. Vous devez ne lui fournir que des bribes (pertinentes et souvent à double sens) afin qu'il se trompe en tentant de reconstituer lui-même l'histoire. Et lancer l'estocade finale au moment où il croit avoir tout compris. Quand son imagination est bridée, le lecteur devient passif et décroche. Je pense que votre récit aurait gagné en suspense si vous n'aviez opté que pour un seul point de vue (celui du prédateur à mon sens, que vous rendrez sympathique avant ce rdv donné à une enfant pour la tuer). Amitiés Norin
Publié le 02 Mars 2023
3
Déjà, votre synopsis m'a mis la puce à l'oreille. La lecture des premières pages me confirme dans l'idée que faire figurer votre récit dans la catégorie "suspense - thriller" est totalement inadéquat. C'est poétique, lyrique, descriptif, un paragraphe par phrase, bref l'opposé de ce que l'on attend d'un début de thriller à suspense, avec un protagoniste dans l'action. Même s'il y a une enquête à venir, le style adopté ne donne pas envie de découvrir la suite. Si vous rangez ce joli texte dans le genre qui est le sien, vous gagnerez forcément des lecteurs. Amitiés Norin
Publié le 22 Décembre 2022
3
Bonjour @Alain Neige. Déjà, aller au bout d'un roman de 507 pages, c'est costaud. D'où mes 5 étoiles bien méritées. Ensuite, voici quelques réflexions personnelles sur ma lecture des premiers chapitres : - Votre synopsis est agaçant. Plutôt que vanter vos propres mérites et asséner ô combien ce livre est passionnant, il vaudrait mieux laisser au lecteur entrevoir dans quoi il va s'embarquer. À la seule lecture du synopsis (qui n'en est pas un) j'ai failli renoncer. - Le premier chapitre ne serait-il pas plutôt un prologue ? - Je suis toujours réticent au "trop d'explications d'entrée de jeu". Pour ne pas saturer le lecteur d'un condensé d'informations, de flashbacks et de présentations, il vaut mieux les distiller par petites doses à bon escient tout au long du récit. Si l'on ne sait pas tout dès le départ, cela crée du mystère, lequel fait naître chez le lecteur cette essentielle "envie de savoir" qui le poussera à tourner les pages. - Bravo pour votre style fluide et agréable à lire.
Publié le 11 Décembre 2022
3
Cinq étoiles pour avoir eu le courage d'écrire une histoire à part entière. Ceci étant, je me permets quelques conseils constructifs (néanmoins subjectifs). Vos deux premiers chapitres manquent globalement de punch, ne sont vraiment pas accrocheurs. Si vous vous efforcez de respecter les règles essentielles du polar, l'immersion du lecteur se veut difficile. Trop de descriptions inutiles, des répétitions, des informations inutiles que l'on comprend ensuite, et surtout trop peu de rythme. Éliminez les "bonjour" des dialogues, sauf si ce mot est une marque de fabrique pour un personnage ou s'il dit ça pour exprimer autre chose (les non-dits sont l'essence-même d'un dialogue). Cela peut d'ailleurs devenir un trait de personnalité, ce dont votre avocat manque cruellement. Il est plat, robotique. Par ailleurs, le chapitre se termine par "la conversation s'engage", c'est bien trop mou comme cliffhanger... Éliminez aussi "son sang ne fit qu'un tour", expression éculée concernant la femme de ménage qui découvre un cadavre, en outre décrit trop mollement. Et évitez d'expliquer ce qu'elle ressent. Si elle est fatiguée, ne dites pas "elle est fatiguée", montrez-nous comment elle s'adosse au mur et se masse la nuque en soupirant, par exemple. Bref, votre style manque de dynamisme. Bossez la caractérisation de vos protagonistes. Si, une fois dans le taxi, l'avocat se met à pleurer (sans expliquer pourquoi, hein !) ou envoie à sa fille un quinzième SMS sans réponse, il se passe tout de suite quelque chose, non ? Perso, j'aime commencer par un élément de l'intrigue secondaire avant d'entrer de plain pied dans la principale. Passer d'un protagoniste à l'autre est une bonne astuce, mais pour accrocher le lecteur de polar, vous devez vous lâcher ! (je vous conseille "ÉCRITURE MÉMOIRE D'UN MÉTIER" de Stephen King) Amitiés Norin
Publié le 29 Juillet 2022
3
Que le récit commence à la page 7, c'est agaçant mais bon. Point positif : l'enjeu est présent. Par contre, deux trois points méritent d'être soulevés : - 17 pages pour le seul chapitre 1, trop long. Le scinder en 2 parties optimiserait la rupture de lieu. - Beaucoup (trop) d'explications d'entrée de jeu. Du coup, l'immersion du lecteur devient laborieuse. Moins vous expliquez, plus on a envie de savoir le pourquoi du comment... que vous devez distiller au compte-goutte tout au long du récit. - Singularisez davantage les dialogues (parfois inutiles) de chaque personnage (ton, humeur, etc). Dans la vie, personne ne dit tout à fait ce qu'il pense. Misez davantage sur les non-dits, les sous-entendus et les silences implicites. Le silence du père peut permettre d'expliquer son caractère du point de vue du fils qui en subit la lourdeur. Par exemple, si le père découpe son bifteck sans moufter et finit par faire sursauter tout le monde en plantant son opinel dans la table avant de sortir, tout est dit, non ? Je chipote car j'ai manifestement affaire à un auteur aguerri qui mérite des critiques précises. À prendre pour ce que c'est : un avis perso et bienveillant.
Publié le 07 Juillet 2022

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