Cécile Labate
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J'aime lire !

Cécile Labate a noté ces livres

2.01
Le dernier Junain… n’est pas mon préféré, mais qu’importe car j’aime quand même, j’aime la manière dont vous écrivez les choses apparemment simplement, mais pas tant que ça, c’est fin, en quelques mots, on sait tout de quelqu’un, d’un lieu, d’une ambiance, c’est toujours sobre, et intelligent, bien observé. Peut-être votre personnage, "je" est-il moins mystérieux que d’autres, et en cela, moins intrigant ? Qu’en diriez-vous ?
Publié le 23 Septembre 2024
3
Evidemment un vrai sujet, probablement pensé, fantasmé, par toutes les femmes et tous les hommes cachés, qui ne peuvent pas partager leur secret. Ce genre de situations où l’on refait l’histoire, où l’on s’écoute. C’est ce que vous avez bien retranscrit je trouve, ces monologues partagés, ou ces dialogues soliloqués, permettent de dire les choses, simplement, comme on le fait dans un moment complice, un moment où l’on lâche ses armes. Quant à vos personnages, un peu critiqués ici bas ! je dirai au contraire que c’est assez bien vu, ce ne sont pas des héros, ni elle dans sa normalité, ni lui dans son homattitude ! Bien sûr que c’est cliché. La situation ne peut être qu’un cliché à partir du moment où il y a un déséquilibre entre le marié et la backstage. Et j’ai trouvé que votre analyse était bien vue, que cela frôlait le vécu, ce genre de mots que l’on s’écrit pour plein de raisons, notamment les contradictoires. L’autre talent de votre livre, c’est de maintenir l’intérêt du lecteur, il y a une progression dans leurs échanges, comment cela va-t-il évoluer, moi, la question qui m’a taraudé tout du long, c’est quel happy end vous nous aviez réservé !
Publié le 29 Août 2024
3
Très beau. Sensible, délicat. Vous dites les choses tout doucement, avec élégance. On rentre dans la vie secrète de ces deux femmes que l’on pourrait croiser sans les reconnaître. Sûrement à cause du titre de votre roman, on pense un peu à Jean Rochefort dans le mari de la coiffeuse, les mêmes non-dits, les voix off que l’on a en soit, les dialogues intérieurs, sans tirets, sans virgules. Pour reprendre vos mots, vous racontez les vies avec légèreté et pudeur. A nous vos lectrices de faire un peu de chemin. J’ai beaucoup aimé. (ps. Votre synopsis ne rend pas tout à fait grâce à votre récit)
Publié le 20 Mai 2024
3
J’aime ce que vous écrivez, j’aime comment vous écrivez. C’est rapide, bref, intelligent, une idée ici, vous ne perdez pas de temps dans de longues explications vaines, il y a le fil conducteur et toutes ces pensées parallèles qui le nourrissent, des images parfaitement évocatrices, en fait juste comme dans la vie si on laisse son imagination libre, des mots bien trouvés, bien posés. Et j’aime vos personnages, vos dialogues ping pong. Cela dit, je suis un peu comme Fanni sur la fin de votre livre, et comme vous, et comme Catarina Viti, ça s’étire un peu, c’est un peu tordu, un peu compliqué à mettre les points sur les i, comme si votre peur de quitter votre scénario prenait le pas. Je pense que j’attendais plus (mon côté romance lover) un développement de leur relation à eux deux qu’un développement alambiqué de l’enquête ? Mais Bravo quand même car vous semez le doute, et ne pas savoir totalement, avoir une part d’inconnu, de mystère, permet d’imaginer ce que l’on veut. Et merci pour ce partage.
Publié le 12 Mars 2024
0
Je me suis délectée, c’est fin, tout en arabesques, totalement hors du temps, à la vitesse d’avant toute la fureur, sauf celle de vivre, avant les portables, les tgv, les mails, ça fait du bien. C’est un saut dans le temps. Il y a des sujets qui m’ont semblés un peu longs, que j’ai passés un peu vite (Chartres par exemple !) d’autres beaucoup moins (le jazz par exemple), il y a des diamants (le faire-part par exemple), on a aussi envie de le déniaiser tout du long, et en même temps, non puisque c’est un long préliminaire sans fin. Et toujours, une petite référence à la culture, à une phrase plus ou moins mémorable, glissée avec justesse. Oui, plein de finesse et plein de justesse, et plein de plaisir à vous lire.
Publié le 27 Janvier 2024

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