@Catarina Viti Bonsoir ! J'ai lu hier soir votre étrange expérience. La comparaison qui m'est venue est que madame S. était comme un arbre qu'on déracine quand il a grandi et forci dans son environnement. Si l'idée nous prend de le replanter ailleurs, en général, il met du temps à s'adapter, dans le pire des cas, il s'étiole et finit par mourir. Cette pauvre femme a subi un trop grand décalage de culture, de passions et a été trop ballotée de lieux en lieux dans lesquels elle ne retrouvait pas ses raisons de vivre. Ayant déménagé d'une région à l'autre, pourtant à 150 km à vol d'oiseau, je la comprends, car j'ai eu du mal à m'adapter à la mentalité des habitants. Alors, elle, elle a n'a pas fait qu'un petit bond comme moi, mais un gigantesque grand écart. J'ai beaucoup aimé votre écriture pour dire vos interrogations à son sujet, votre empathie et votre grand besoin de la comprendre, cette femme née blanche parmi les noirs au cœur et à l'âme restés d'ébène. Un très beau titre qui résume tout. Mercis pour ma belle lecture et pour votre petit cœur (rouge lui) bien mérité que vous partagez avec nous tous. Continuons de ne pas nous prendre " au sérieux comme un Pape " sur le site et que vive la littérature ! Patricia
Publié le 06 Novembre 2023