GABRIELL

@Stephanie Levy Merci pour votre 'roman' mais pas 'seulement' : c'est aussi un documentaire rare et vécu (douloureusement) par un Malgré-nous de chair et d'os, la traversée "intime et sans fard" d'un enfer habituellement montré et analysé de l'extérieur par de froids historiens et spécialistes... Votre écriture nous emporte facilement et sans artifices dans le parcours éprouvant vécu par votre grand-père, duquel le lecteur retiendra aussi qu'en matière d'atrocité, la terreur soviétique pouvait égaler (voire surpasser) la terreur nazie. Juste ce petit détail technique déjà signalé : la concordance des temps n'est pas toujours bien réglée...

GABRIELL. @Marc Schindler. Bien qu'à mi-chemin seulement (je reviendrai pour Leni Riefenstahl), pour rester dans le ton, je décerne 5 étoiles (de général) à votre documentaire sur Albert Speer. Si ses mémoires ont été intitulées "Au cœur du 3è Reich" par ses éditeurs, votre essai pourrait s'appeler : "Au cœur d'Albert Speer, lieutenant d'Adolph Hitler". Anecdotes et pièces à l'appui, on y découvre la vraie personnalité de ce loup ayant réussi le tour de force de se faire passer pour un mouton aux yeux de ses juges de Nuremberg. Un as du travestissement, acteur avant tout. Merci pour ce brillant éclairage.

@Jean-Luc Lys Horreur et damnation ! Horreur parce que je me rends compte que j'ai laissé passé un temps fou après lecture de votre histoire avant de poster ces note et commentaire - ce que je fais maintenant seulement. Damnation mais dans le meilleur sens du terme, parce que "La sélection" est vraiment une bonne lecture, à se damner de plaisir (enfin presque!) Je reprends à mon compte ici l'intégralité des critiques positives faites par les précédents lecteurs sans redite inutile, si ce n'est juste - si vous me permettez - que je regrette un peu l'absence de dialogues qui aurait "cassé" un peu la rigueur sans faille de la construction que vous avez choisie (il est vrai que le choix de celle-ci limitait sans doute la possibilité d'interaction entre les protagonistes). Bravo et merci encore Jean-Luc Lys pour cette fiction au réalisme intelligent !