Beau sujet, très bien mené, dans lequel on rentre sans hésiter et dont on sort avec regret.

Très précieux et classieux l’érotisme dans le Yunan et l’écriture qui va avec. Bel exemple d’adaptation au milieu décrit.

C’est un vrai sujet que vous dites ici. Un petit peu trop comme un « compte rendu » à mon avis, comme si vous refusiez qu’on ait trop d’empathie pour elle. Mais raconté avec douceur. Joliment.

Après une longue absence, je vois que vous êtes revenu. A la lecture du synopsis, j’étais sûr d’une chose, le style n’allait pas être le même que votre roman précédent. Effectivement. Ce serait présomptueux de le commenter. Déroutant, évidemment. Brillant, bien sûr. Déjanté. Rafraichissant aussi. Merci, c’est comme un grand pshitt dans le nez.

C’est assez déroutant ce long monologue. Et puis cela devient une litanie, avec son propre rythme, comme une musique qu’on ne comprend pas au début et qu’on va aimer peu à peu. Et on perçoit que ce style enlève du pathos, est là juste pour dire le quotidien, sans demande de compassion. Juste pour raconter, relater. Partager la vie de tous les jours. Pas gaie, non plus. Bien vu à l’auteur donc.