Joe le ta-xi,
Y va pas par-tout
Y march' pas au soda
Son saxo jaun'
Connaît tout's les rues par cœur
Tous les p'tits bars
Tous les coins noirs
Et la Sein'
Et ses ponts qui brill'nt
Dans sa caiss'
La musiqu' à Joe,
C'est la lecture
C’est une époque surannée que vous racontez avec un brin d’humour et le reste de nostalgie. On sent la blouse grise de M. Edmond, son crayon derrière l’oreille, les bruits de l’usine, les bureaux en bois, la vieille olivetti… mais on ne s’attend pas à cette chute ! Je poursuis les autres nouvelles, m’attendant maintenant à une surprise de dernière page…
Waouhhh !
(C'est un peu court comme commentaire, je sais, mais je suis sous le choc de votre écriture qui met à égalité autant de violence et autant de sensibilité. Et cette narration à la 1° personne, comme si celle-ci était spectatrice de sa propre vie, c'est... waouhhh !)
Formidable nouvelle ! Originale. Terrifiante aussi ! IL y a du « 1984 » dans l’air que vous nous faites respirer. Votre style de narration tout en finesse est en tel contraste avec votre message !
C’est un lourd sujet et on a tous été, de près ou de loin, confronté à de telles souffrances. Votre journal la rend plus compréhensible et inspire sans doute la bienveillance.