Monique Louicellier a noté ces livres

1.8
Très bon roman ! J'en terminerai la lecture plus tard en complétant mon commentaire (car j'ai rendez-vous...), j'apprécie beaucoup de lire pas mal de pages sans qu'à aucun moment il n'y ait une chute dans le suspens... Bon, je suis lesbienne, donc j'attends ce qui va se passer avec Loriana, hé, hé... Ouh la, la, non, finalement, ce récit n'est pas bon, à mon sens en tous cas, dommage car les capacités d'une belle écriture sont bien présentes. Eh oui, désolée, j'ai fini avec peine, je révise ma note, j'en étais à la page 50 environ sur 238 et je n'ai pas vu la suite venir... L'attraction pour Loriana de la protagoniste principale (comment s'appelle-t-elle déjà ?) et réciproquement semblait de nature romantique et homosexuelle et j'attendais un tel dénouement, tenue en haleine par le suspens de l'évolution de cette attraction. Mais non. Etrange... Je suis arrivée très péniblement, en lisant en diagonale les 100 dernières pages, à bout d'un pavé extrêmement répétitif. L'écriture est fluide et belle, certes, et les expressions et comportements de Loriana sont très captivants de vérité et d'énergie, d'humour aussi, mais ce sont les seuls points positifs avec la forme du texte parfaite, où je n'ai remarqué que deux minimes coquilles de grammaire (des verbes non accordés au sujet). Eh oui hélas, premièrement, une forte impression d'un rêve et pas d'un narratif, d'un rêve en boucle, d'un récit onirique, impossible dans la réalité... J'imagine difficilement des gens gagner assez d'argent dans ce genre de boulot de boites de marketing, qui puissent sortir autant car physiologiquement impossible, qui puissent boire autant de cafés surtout et manger autant dans la vraie vie, qui comme par hasard, bénéficient de congés pile poil le jour où ils n'auront pas fermé l'oeil de la nuit, comme par magie, la magie du rêve donc... Deuxièmement, je devine que l'auteure a une forte carence en nourriture(s de rêves), une obsession sur la nourriture car de longues pages y sont consacrées, cette obsession semble caractériser cette écriture onirique, même remarque concernant les envies de cafés et leurs prises non-stop qui semblent ponctuer chaque mouvement du récit sans rien lui apporter. C'est répétitif et extrêmement lassant... Désolée de ma franchise.
Publié le 10 Décembre 2022
3
NB : Ce jour, je révise ma note de 4 pour le maximum Cathy, parce que je n'arrive pas à me sortir de la tête Franco et son juron Sfaccimma, sicchio et lotta et chlac ! avant son glaviot, c'est le signe sans appel d'un chef d'oeuvre, maintenant il faut que j'en trouve la traduction... Pas mal ! Un récit avec une maîtrise de plusieurs styles, une vulgarité qui n'en est pas une, des mots en clins d'oeil, et une force sociologique et politique, j'adore ! D'ailleurs le récit m'a tenue en haleine jusqu'à son terme peut-être un peu abrupt, peut-être un peu trop explicatif de l'intrigue en deuxième partie du récit... Juste un bémol important, vive la liberté dans les styles qui rendent ce roman truculent mais quelques fautes de conjugaison ça et là seraient mieux corrigées, un présent où il faudrait un imparfait ou un passé simple ou encore un indicatif où il faudrait un subjonctif... Bravo ! Est-ce que vous avez été publiée chez un ou plusieurs éditeurs (il faut que je regarde mieux mais j'ai la flemme...) ? Est-ce que c'est mieux que de publier librement et publiquement ici ? si vous publiez ici, cela vous bloque-t-il pour être acceptée chez un éditeur ? Merci !!! Moon
Publié le 10 Décembre 2022
2.4
Merci Fernand ! Très amusant. J'ai moi-même des chats pour lesquels je m'angoisse beaucouo trop pendant qu'ils se fichent de moi et de mon statut d'esclave à leur service, je vais bien dormir cette nuit et rire encore en repensant à ce joli conte !
Publié le 10 Décembre 2022
2.4
Bonjour Fernand ! J'ai été très agréablement surprise par votre écriture que j'aime beaucoup. * J'ajoute ceci en tant que modification importante de mon commentaire : 1. Je trouve très intéressant votre questionnement métaphysique sur le sens de la vie qui est abordé dans plusieurs de vos nouvelles/romans, vraiment, on ne le voit pas si souvent MAIS je trouve que les passages qui y sont consacrés sont trop longs, comment pourriez-vous les faire plus légers, plus suggestifs ou plus synthétiques ? 2. Je suis personnellement gênée par les scènes de sexe un peu trop présentes et qui à mon avis n'apportent rien. Peut-être est-ce la mode dans les romans actuels. Eh bien justement, démarquez-vous ou usez de subtilité. De plus de tels passages empêchent votre livre d'être tout public et d'être un jour donné à étudier aux écoliers en cours de Français, hé, hé... Fin de la modification * Je ne donne pas encore 5 étoiles, car je n'ai pas pris le temps de lire vos autres romans ou nouvelles et je risque d'être encore plus agréablement surprise. Par contre, j'ai une question qui me ronge... Pourquoi n'êtes-vous pas déjà courtisé par les maisons d'éditions ? Je pensais qu'il était relativement facile de publier avec un éditeur et j'ai l'impression que c'est un marché de dupes, notamment au niveau des contrats. Pourquoi pensé-je que c'était si facile ? Parce qu'écrivant moi-même, mais lisant très peu, je l'avoue, et décidée cette fois à ne plus vivre ma vie plutôt que de l'écrire et donc à publier ce que j'écris depuis si longtemps, afin de laisser une empreinte sur cette Terre avant de mourir, j'avais ciblé une maison d'édition bien spécialisée qui m'aurait convenue parfaitement et j'ai vraiment été déçue par la qualité des deux-tiers des ouvrages qu'elle présentait; provenant d'une trentaine d'auteures seulement, dont certaines assez célèbres dans mon milieu, les extraits contenant nombre de fautes de grammaire et d'orthographe, ceci alors que l'éditeur se réserve le droit de modifier les écrits, mince alors, avec une belle vulgarité dans beaucoup et surtout une mauvaise écriture dans un style très classique, où il est facile d'en juger. Le genre d'écrits qui ne donne pas du tout envie de les lire. Un tiers étant cependant plutôt bien écrit. Alors je me suis dit, super, c'est dans la poche, je vais perçer sans difficultés (mon but étant d'être lue surtout par des lesbiennes comme moi et de les passionner, d'exister ainsi pour elles...). J'ai aussi regardé le contrat type d'une autre maison d'édition, avec la petite clause de rachat des stocks d'invendus, des milliers d'euros d'indemnités à verser pour nombre de raisons et surtout si nos écrits ont pu être divulgués par ailleurs (ce qui est compréhensible, mais est si difficile à maîtriser, si on a lu ou partagé nos écrits avec des amies proches par exemple...). Je ressens des blocages à écrire actuellement, alors même que je veux bien cette fois divulguer cette part d'intimité qui me plonge dans une grande extase, autant quand j'écris que quand je me relis... Je voudrais retrouver goût à la vie et donc écrire. Mais sans retours et encouragements je n'y parviendrai jamais, car je suis en dépression et mon estime de moi est au plus bas... Actuellement, les écrivains sont légion, même si paradoxalement les gens ne lisent plus guère, et il faut faire du fric avant tout, nous lire est une perte d'argent pour l'éditeur, alors inutile d'attendre un quelconque intérêt d'une maison d'édition, pas même un avis. Tout doit être terminé et même si c'est un peu nul, nos passages ou notre trame romanesque servent davantage de matière première pour l'éditeur, afin de produire l'ouvrage final modifié et confectionné par un de leurs copistes. Je me trompe peut-être... Je ne connais pas le monde littéraire car j'ai fait des études scientifiques très prenantes, où nous ne sommes pas censés mener une double vie, surtout artistique, même si justement nous sommes imaginatifs et intuitifs, mais nous devons montrer une facade froide et sérieuse ou en tout cas rester dans la schizophrénie de nos expérimentations de malades mentaux pour découvrir le secrêt de la vie, plongés dans un autre type de littérature qui décortique la nature du vide, tellement elle est hyper-spécialisée et exclusive du reste du monde. Quand on en a marre et qu'on veut éviter l'hôpital psychiatrique, si on n'est pas carriériste, si on ne veut plus être payé par l'industrie des médocs, pistonné ou totalement malade, on fait autre chose et on repart à zéro. Je n'ai donc ni lu beaucoup, ni été aidée dans la voie de l'écriture, mais écrire est un plaisir intense et chaque fois que j'ai sorti un écrit sous forme de jeu avec moins de liens émotionnels que ceux écrits spontanément - un exercice pour un atelier d'écriture par exemple ou une nouvelle écrite à la dernière minute pour un concours - j'ai été mise à l'honneur : premier prix pour le concours avec à la clé un peu d'argent pour améliorer le quotidien, mais bien plus délicat de piquer un fard dans un atelier d'écriture, devant les autres participants, le professeur n'ayant pas pensé à ménager leur susceptibilité et je ne suis pas restée... Je m'étais dit que j'avais une petite chance d'être publiée. Mais quand je vois la somme de talents sur ce site, venant d'auteurs femmes ou hommes, qui n'ont jamais été proposés dans les librairies et pas même dans les ventes en ligne, dont les écrits ne seront jamais estampillés par des maisons d'édition puisqu'ils deviennent publics ici, je retombe dans le néant. Qu'en pensez-vous ? Merci ! Moon
Publié le 10 Décembre 2022

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