Récit et extrait que j’ai trouvé charmant ; J’ai eu l’impression d’ouvrir les yeux pour la première fois comme un bébé qui contemple pour la première fois avec émerveillement et curiosité la nature qui l’entoure avec ce qu’elle peut avoir de plus belle et sublime. D’autre part, tous les éléments présents dans ce récit participaient à mon émerveillement et à mon enchantement : la forêt, les arbres, la verdure, les animaux, les chevaliers, la fée….. D’autre part, des questions d’ordre existentielle ont surgi au travers de cet extrait, donc moi qui adore parler de ces sujets, je ne pouvais qu’être ravi. L’errance, la quête de soi au travers de celle-ci, le destin, la bravoure, l’amour et les réponses existentielles qu’on peut trouver au milieu de l’immensité de la nature et de son silence assourdissant, tout cela m’a toujours parlé ! L’écriture est à la fois simple et jolie, je suis tombé sous son charme, également. Je me suis cru dans un lieu paradisiaque, dans un rêve trop beau pour être vrai. Si seulement j’avais la capacité de m’émerveiller devant la nature, devant des petites choses simples( un arbre, une fleur, une plante….) qu'est-ce que cela serait bien! Si demain en me baladant en forêt, je pouvais goûter à une certaine quiétude au contact de la nature, juste le bonheur d’exister au milieu de celle-ci, qu'est-ce que j'aimerais! Mais qui sait cela viendra peut-être un jour, parfois il faut laisser beaucoup de temps aux choses avant qu’elles arrivent. Grâce à vous Sylvain Demonchaux, je me suis évadé, donc merci !

Histoire qui est bien montée et bien pensée. Tous les détails et ingrédients sont présents pour faire monter la pression, l’adrénaline, la peur et l’angoisse chez le lecteur ou la lectrice. Les 5 femmes qui sont prises au piège et traquées. L’hôtel qui est vide et plongée dans la nuit profonde, des apparitions furtives de personnages effrayants, la disparition d’une des filles qui est retrouvée menottée, un projet fou d’un scientifique malade, cynique et manipulateur.....

Récit philosophique de haute volée, de qualité et très intéressant qui nous amène à nous interroger sur notre condition d’homme, son origine et à remettre en question certaines idées reçues et certaines certitudes; Comme par exemple l‘idée selon laquelle, l’être humain est supérieur aux autres espèces sur terre. Ce récit montre tous les efforts et les actions que l'humain a toujours essayé de mettre en place dans nos sociétés pour combattre ses démons primitifs (préceptes moraux, religieux laïques et mise en place d'un arsenal juridique pour éradiquer la violence). Au travers des faits de société sordides, on voit que l'humain n'a pas totalement réussi à faire disparaître cette violence découlant de ses instincts primaires. L’homme en situation de survie, en prise avec le stress n’est ni plus ni moins un animal comme les autres. Il semblerait donc que l’homme soit condamné à toujours devoir combattre ses démons primitifs.

Je m’attendais à lire un roman d’adolescent sans intérêt, puéril, rempli de clichés, niais, avec la question et le sujet de l’orientation sexuelle et de la sexualité qui est un sujet « vendeur » qui attire facilement les lecteurs et les lectrices. J’avoue que j’ai été agréablement surpris, que j’ai trouvé dans l’ensemble l’intrigue crédible sauf peut-être lorsque Nys demande à Sandro de venir « surveiller » son frère dans son activité de barman, là pardonnez-moi mais j’ai trouvé la ficelle un peu « grosse »! Mais sinon j’ai été embarqué par l’histoire en général et par l’attirance inexplicable de prime abord entre Nys et Sandro. Je trouve leur attirance mutuelle merveilleusement bien décrite par l'auteur. En effet on perçoit bien la gêne, l’émoi, les sentiments confus, contrastés et puissants qui animent Nys et Sandro. Je comprends les sentiments qui les habitent et je pense qu’on peut être hétérosexuel et être troublé d'une matière inattendue par une personne de même sexe. A moins que Sandro soit un homosexuel qui s’ignore? Toutes les hypothèses sont après tout possibles. En tout cas j’ai trouvé l’expression écrite impeccable avec une belle maturité. Justine Eva, je me suis rendu sur votre profil facebook pour connaître par curiosité votre âge et n’ai pas trouvé cette information !?

Premièrement j’aime beaucoup la philosophie de l’auteur qui considère que les citoyens et les hommes doivent être au service de leurs pays et non l’inverse. Très belle citation de J.F Kennedy que je trouve courageuse car tout sauf démagogique : « Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays ». Que ce soit à Haiti ou ailleurs, nous avons parfois tendance à trop attendre de notre pays et comme les politiques sont loin d’être perfectibles, nous sommes souvent déçus. Si chaque citoyen raisonnait comme Kennedy, il est évident que les lignes bougeraient.