@ Dominique LAURENT
Bonjour Mr Laurent,
Je tiens à vous féliciter pour votre roman-essai.
Je lui mettrais 25 étoiles si cela était possible, tant le sujet est urgent et la manière de le traiter brillante.
Il est aussi extrêmement réconfortant, je trouve, de voir que beaucoup s’intéressent à ce sujet. Preuve que la politique de l’autruche, soutenue, hier encore, par les climatosceptiques et les adorateurs scientistes béats de la science montrent toutes ses limites.
Je partage pour ma part totalement votre analyse générale, et n’y pose que deux bémols : le premier est que je trouve « juste injuste » de mettre un nom, en l’occurrence, Macron Ier ;) sur ceux qui profitent de notre époque à la Orwell. Quand bien même nos actes, souvent, nous définissent, nous ne pouvons pas savoir ce qu’il y a réellement dans le cœur des gens et il y a surement dans l’État, de très nombreuses personnes qui travaillent de tout cœur pour le bien commun et d’autres, évidemment, uniquement pour leur propre gloriole. Savoir qui agit et qui profite, qui joue le mauvais rôle de l’État profond n’est, au fond, pas la vraie question.
Pour le reste votre analyse globale comme détaillée est en soi extrêmement positive. C’est comme cela que je la regarde en tout cas.
Elle met le doigt sur le fait que l’humanité arrive maintenant, à grands pas, dans une double impasse ; écartelée entre, d’un côté, le mur dressé depuis des lustres par des religions millénaires obscurantistes et hypocrites, autoproclamées représentantes de Dieu, qui n’ont laissé (et ne laissent encore) derrière elles que tourments et, d’un autre côté, maintenant, le mur de la religion scientiste, qui a émergé en réaction aux premières, a su un temps lui vendre la science, en lieu et place de la conscience, comme la seule panacée à tous ses maux.
Mais science sans conscience n’est que ruine de l’âme… si nous ne l’avions pas compris, pour le coup, là ! (Heureusement, comme vous dites en page 54, jamais l’IA ne prendra le pas sur l’humain).
Vous nous démontrez ainsi, mieux que personne, par votre écrit avec, sous-jacente, votre expérience professionnelle d’homme de science, que nous arrivons à grands pas au bout du bout de ce dernier modèle de pensée, de ce « dernier essai », présupposé meilleur. Quant à la date exacte pour en sonner le glas définitif (et c’est mon deuxième bémol), 2048 me semble optimiste ! car le temps que les modèles en place soient, enfin, correctement re-re-re…paramétrés par le GIEC, que le politique s’en inquiète et que le public entier se saisisse en personne du dossier, nous serons déjà tous bien avant en « live » sur Koh Lanta à nous écharper pour un bout de gras.
Quelle sacrée évolution !
Merci donc pour votre excellente et absolument nécessaire pierre à la construction du bien commun dont j’attends aussi la suite à travers, en plus, l’histoire émouvante de Léo et Lina.
Publié le 10 Janvier 2021