Le thème comme la violence domestique, l’abandon, et la quête de l’amour et de la reconnaissance familiale est souvent traité mais on sent dans votre écrit une grande résilience face à des défis à la fois physiques, psychologiques et spirituels. C'est un récit introspectif ou vous cherchez à faire la paix avec votre passé complexe, mais vous envoyez en même temps un message de persévérance face aux épreuves de la vie. Il y a dans votre style une honnêteté désarmante qui donne un certain relief à votre récit, une certaine naïveté aussi. Particulièrement dans la dimension spirituelle. Mais c'est cette transparence aussi qui émeut.

Je ne l'ai pas encore terminé mais cette 'atmosphère nostalgique me plait : mystère et mélancolie. On a le sentiment que le narrateur est seul au monde, isolé qu'il ne peut compter que sur lui même Quand il s’interroge sur sa propre vie, son avenir et son passé on se sent projeté dans une réalité qui nous concerne tous (ou beaucoup d'entre nous) Il y a aussi des éléments presque fantastiques liés à des non dits familiaux qui créént un vrai rythme donnent envie d’en savoir plus.

Ce livre est immersif avec démultiplies descriptions sensorielles jusqu'à la tension amoureuse qui permettent de transposer le lecteur dans la peau des personnages. C'est une vision personnelle de l'amour à travers une analyse fine de la passion à la routine. La complexité du désir et de l'amour est subtilement traitée mais c'est avant tout une vision humaniste. Un beau livre parfois un peu obsessionnel

Vous nous plongez dans la vie de Jane Austen avec talent. Dans ce milieu étroit ou pourtant une variété infinie de sentiments sont exaltés, on ne sait plus si c'est une biographie ou un roman. C'est sans doute là la richesse de l'exercice, sa limite peut-être aussi. On comprend l'esprit de cette époque et de cette famille, les idées reçues, les principes, les carcans mais aussi l'immense espoir de les briser pour une libération des sentiments et de la parole.

C’est avec une grande douceur que l’auteure nous emmène dans la vie violente de Léa, de Mélanie et de Juliette. Leur rencontre, leur empathie, leur amour prend naissance naturellement avec les accidents de la vie. Ce roman est guidé par le destin qui en est la colonne vertébrale. Puis ce dernier quart du roman qui s’accélère en petits chapitres minuscules et essentiels comme si les amitiés étaient si fragiles qu’il fallait profiter et dire tout tout de suite l'essentiel. C’est vraiment bien. J’aime cette simple phrase de Mélanie quand elle comprend que son amie vient de perdre son père : . Elle pleure et les seuls mots qu’elle parvient à prononcer sont « j’arrive ». Puisque c’est bien , je me permets de vous dire que, je trouve la fin faible. Et l’on s’attend à un florilège, une morale, une... simple, dépouillé, pur... qu’on n’a pas