Par delà les canaux de la Marne au Rhin.
Par delà l'écluse de Saverne.
Depuis la Lorraine via la cathédrale de Strasbourg, le petit village de Wickersheim se
trouve au centre d'un trafic passé, remonté à la surface dans l'encombrement du déménagement de cette magnifique demeure familiale. Un château.
Elle avait bon dos, la guerre de 1870!
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C’est un très curieux roman, qui installe dans une curieuse atmosphère. Toutes ces apartés, ces petites phrases du quotidien dont on se demande pourquoi vous les avez laissées, ces petites diversions, comme pour rendre votre récit le plus crédible possible et en atténuer l’impact. Ça sent le vécu, donc le vrai. J’ai trouvé qu’elles étaient plus perturbantes que nécessaires. Comme si votre tableau était déstructuré, volontairement, que vous brouilliez les genres les couleurs les matières, pour que le spectateur regarde les perspectives différemment. Car cela doit être effectivement déchirant une telle séparation. Ce que l’on sent bien dans vos mots. Le poids du passé, le poids des souvenirs, des non dits, qui remontent à la surface. Merci pour ce partage.
Monique et Georges, il sont très dans la nostalgie, les aïeuls, dans le passé, c'est un roman d'une certaine manière émouvant mais qui manque d'action. Les déménagements en soi sont toujours d'une certaine manière difficiles car on tire un trait sur son passé et on tourne la page sachant que bien souvent lorsque se sont des propriétés de famille, les parents, les grands parents, puis les arrières grands parents les ont habités.