Derrière un récit pragmatique et détaillé, c'est une histoire douce que nous raconte Fernand Fallou pour sa participation à l'appel à l'écriture monBestSeller : Nuit de noces. Un regard amoureux, tendrement distancié sur l'être aimé, sur un avenir déjà profilé.
Ce livre est noté par
Ma chère @Chanelle 75
Merci pour ce sympathique commentaire généreusement étoilé.
@BELLA. B
Très heureux que mon histoire vous ait plu. Merci pour votre sympathique commentaire.
BELLE JOURNEE DE MARIAGE
BELLE HISTOIRE
BONNE CONTINUATION
Mon cher @Michael Sherwood.
Maintenant que je sais que vous êtes prof de français, effectivement je comprends mieux la justesse de vos remarques. Alors voilà, une correction conformément à vos conseils.
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On arrive enfin à la fin de la soirée.
Moi et ma femme rejoignons notre petit studio à Saint Gratien dans lequel on va dormir pour la première fois.
On est fatigué, elle enlève sa capeline avec laquelle elle se prend pour une star et la jette, désinvolte, sur le lit, défait ses cheveux longs qui tombent en vrac sur ses épaules. Trente centimètres de fermeture éclair et derrière deux rubans de satin et elle sort, telle une libellule bleue, de sa chrysalide de tulle blanc.
C’est la première fois qu’elle se déshabille devant moi dans la lumière, que je la voie presque nue d’un seul regard. Malgré ses dix-sept ans, c’est une femme. Ses deux gros seins et ses jambes aphrodisiaques me fascinent, ma pensée ignore totalement les deux sous-vêtements qui lui restent sur le corps. C’est une bombe, une pin-up, une vamp, le fantasme des fantasmes. Je me mets à genoux devant elle, je glisse mes mains entre sa culotte et ses fesses. L’effet est immédiat.
Je la regarde, Je la trouve belle…
Je pose ma tête sur son ventre bien rond. J’entends des cris, des rires, des pleurs de bac à sable.
Quatre mois déjà !
Ce sera un garçon !
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Bon j’ai dépassé les 10% (caractères + espaces) autorisé…
Tant pis pour le concours, d'ailleurs je ne savais mémé pas qu'il y avait un concours.
à bientôt !
FF
J’étais tellement frustré par les 4 dernières lignes de la fin, que j’avais d’abord attribué 4 à votre nouvelle. Puis j’ai lu les autres entrées du concours et j’ai réalisé combien c’était injuste, la vôtre @Fernand Fallou se place tellement au-dessus du lot !
Revenons au contexte : le jeune couple a passé tout l’après-midi et toute la soirée en festivités, trimbalé de mairie en jardin en salle des fêtes à Epinay-sur-Seine, ils rentrent tard dans la nuit pour rejoindre leur nouveau studio à Paris (?) où ils n’ont jamais dormi !
Fatigue, mais aussi, impatience, anticipation d’une fête privée à deux dans un lieu nouveau, loin du tumulte de la fête publique, toutes les sensations et sentiments d’amour intense sont réunis et se mêlent, et..
« J'étais dans une sorte d'extase. Absorbé dans la contemplation de la beauté sublime, je la voyais de près, je la touchais pour ainsi dire. » (Stendhal à Florence)
Il y a des moments uniques de la vie où l’on peut ressentir ce même élan mystique, pas seulement devant un monument religieux ou une œuvre d’art mais aussi devant une œuvre sublime de la nature, le corps d’une femme enceinte par exemple.
Votre 1ère excuse, la limite des 4000 caractères, est peu convaincante. La suite est troublante de sincérité et confirme mon sentiment que, accroché à votre souvenir du vécu, vous n’avez pas osé le trahir et le modifier en œuvre littéraire – dommage pour nous !
Amitiés, M. Sherwood (comme « Sherwood green », mais j’aime la forêt aussi !)
@galodarsac
Mon cher León
Merci pour ce commentaire très apprécié.
Vous savez je ne suis pas aussi grand que vous le dites, appelez-moi « Centimètre », ça ira !
FF
Mon cher @Michael Sherwood, de la forêt j’espère. Hé oui, j’aurais aimé écrire comme vous écrivez, en toute sincérité, je trouve ça beau. Mais s’il fallait que je me trouve une excuse je dirais que mon texte tel qu’il est contient 3808 caractères et espaces sur les 4000 autorisés. J’ai coupé, j’ai tranché, cette histoire a un avant et après trop pesant pour moi à l’époque.
Je ne vous ai pas tout dis ! Derrière ces banalités, il y a une réalité extraordinaire.
Cela dit, à quatre mois, elle n’était pas encore très grosse et son état n’était visible que pour les initiés.
Et c’est vrai qu’à l’époque, j’étais moins voyeur qu’aujourd’hui, j’étais beaucoup plus primitif. Pourtant cette femme était très belle et franchement, il y avait de quoi se rincer l’œil.
Mais je prends note de la leçon et je vous remercie.
FF