On se cherche, on doute. Alors on attaque.
Charline mène une vie dissolue ; elle est détestable. Une façon de tenir les autres à distance, ou peut-être est-ce elle-même qu’elle punit ?
Dans son exosquelette ramolli par l’amertume, une brèche, infime. Mais lui l’a vue : un homme qui souhaite rester anonyme bouscule Charline à grand renfort de messages belliqueux.
Alors pourquoi y prend-elle goût ?
Vulnérable comme jamais, Charline va devoir se noyer un temps pour mieux refaire surface. Et qui sait, peut-être trouvera-t-elle enfin sa carapace définitive ?
Bonjour @Isabelle Blondeau, j'ai une question concernant un mot dans un vers de mon dernier poème ... Je ne trouve pas de réponse malgré mes recherches et j'ai besoin d'un avis, d'une aide, alors je me suis dit que peut-être je pourrais vous le soumettre...
Mon @mail est à la fin des petits textes que j'ai publié...
Bonne soirée,
Jean-Pierre
@Jean Pierre LAURIER, merci infiniment pour ce retour. Vos mots m’ont touchée ainsi que vos commentaires dont je prends bonne note. J’avoue être davantage en difficulté avec l’aspect espionnage/action que lorsqu'il s’agit de faire parler les êtres et leurs réactions. Je suis ravie que cette lecture vous ait plu ! Encore merci d’avoir pris le temps de me le faire savoir.
Bonsoir @Isabelle Blondeau...je viens de lire une cinquantaine de pages et je suis conquis par votre style d'écriture qui me donne envie de poursuivre. Est-ce que l'histoire saura me convaincre ?... Réponse dans quelques jours ! J'ai donc téléchargé votre livre, ce qui m'autorise à "zapper" entre différentes lectures, papier ou numériques !
Je ne manquerai pas vous de donner mon avis, merci pour cette eau à la bouche,
Jean-Pierre
Bonjour Isabelle,
Comme promis après un detour par le très joli roman de Philippe Lévy qui m'intriguait depuis quelques semaines déjà, je suis parti à la découverte de votre Homard.
D'abord bravo pour le travail : vous comme moi savons, qu'achever et soumettre un livre à la lecture mérite déjà d'être salué. J'ai apprécié également la vivacité d'un recit à l' écriture simple dans lequel le dialogue tient une place majeure.
Pour le reste je dois confesser que je n'ai pas achevé la lecture. Cela m'appartient mais je ne me sens que peu attiré par ces sujets portés par l'air du temps, en particulier lorsqu'ils sont abordés s dans un tel volume de pages. De mon point de vue, la concision apporte, dans la majorité des cas, force et pertinence au récit et élégance au style. Mais j'ai conscience d'être peut-être un peu vieux jeu sur ce chapitre.
J'espère que mon honnêteté ne vous froissera pas, le contact avec nos élèves et nos étudiants confirme sans cesse qu'il existe autant de lectures que de lecteurs penchés sur les ouvrages !
En attendant de vous lire de nouveau, je vous souhaite, chère Isabelle, une très agréable journée.
@Isabelle Blondeau Juste ce petit mot afin de vous faire passer le lien de ma chronique, version vidéo.
https://jeanbjouteur.wixsite.com/meschroniques/post/le-complexe-du-homard-adulte-d-isabelle-blondeau
Et merci pour votre bravo, mais c'est vous qui le meritez
@JeanBenjaminJouteur, mille mercis pour ce commentaire et pour le temps que vous avez bien voulu consacrer à son écriture. Moi qui éprouve tant de difficultés à parler de mes propres livres, je n'aurais pas trouvé de meilleurs mots et une meilleure analyse que la vôtre. Votre compréhension de ce livre et vos ressentis sont exprimés avec une finesse et une intelligence incroyables. Bravo à vous !
En parcourant les commentaires déjà formulés autour de ce bouquin, j’ai noté quelques critiques : Manque d’originalité, perte de rythme, distension du récit sur certaines scènes, etc. Tout en admettant que certaines de ces détractions soient parfois (rarement) justifiées, elles me semblent réellement négligeables devant la qualité de ce long monologue. Ce dernier, à mes yeux, s’apparente à une introspection sans détour (voire à ce procédé si cher à Tonton Freud), que constitue l’autoanalyse.
Au fil des nombreuses pages qui défilent sans effort pour le lecteur, Charline, personnage torturé par ce si douloureux « mal aux autres » cherche à dégager les tendances sombres et cachées qui l’habitent. Elle prend alors tous les risques. C’est un besoin, comme celui un peu masochiste de se gifler ou de se pincer lorsque l’on croit que l’on rêve (ou que l’on cauchemarde).
C’est dur et elle en bave ! Et nous aussi par solidarité.
Se sentant tiraillée, harcelée, agressée, désirée et pourtant rejetée, elle choisit presque involontairement tout un panel de directions différentes qui jamais ne la protège de quoi que ce soit. Elle est consciente, sans toutefois l’admettre vraiment, que l’unité apparente affichée par son moi conscient, autrement dit cette façon détestable de tenir les autres à distance, n’est qu’une façade repoussante. Une muraille plus ou moins opaque censée la préserver d’une multitude de poussées anarchiques et de pensées contradictoires.
Cette fille est aussi insupportable qu’attachante. Ceux qui l’entourent le savent. Elle attire, et pas simplement par sa beauté… Comme dans le conte, dans la verte et laide grenouille qui coasse, on devine qu’une fée désirable se cache. Ça se sent, ça se sait. Mais il faut parfois savoir fouiller.
C’est le choix du « Chat botté »
IL est un homme… Ou peut-être une femme, je ne veux rien spoiler, mais l’on pourrait presque décider qu’IL est ELLE, son inconscient qui lui parle, où encore un thérapeute doué et omniprésent qui, une fois n’est pas coutume, l’aurait comprise.
Une naissance (une renaissance) se fait presque toujours dans la violence.
Ce livre est un coup de cœur. Entre suspens, action, humour, franc-parler, répliques au découpoir, énigmes, romances avortées et pensées intimes, il se révèle souvent émouvant. Très bien écrit, sans chichis inutiles, il ne s’écoute pas causer, il se contente de nous parler. Alors le lecteur devient personnage… Il devient LUI, il a envie à son tour de saisir son smartphone et de pianoter sur le clavier un SMS qui serait destiné à Charline.
"Hé ! Charline ! Moi aussi je suis là pour toi"
Ce complexe du homard mérite amplement sa sélection… Il mérite même plus. Seul bémol, le titre. Bien sûr, dans les parages d’un homard sans protection, il y a souvent un foutu carnivore qui guette, prêt à dévorer la pauvre bestiole dépourvue de carapace.
Quand l’enfant se débarrasse de sa coquille pour en acquérir une autre, lorsqu’il devient agressif, vulnérable et replié sur lui-même, le prédateur potentiel c’est presque l’univers tout entier. Se sentant menacé, tiraillé de toute part, l’ancien môme se construit les bases d’une nouvelle carapace qui au fil de sa vie, complétera l’adulte qu’il deviendra.
Ce n’est pas exactement ce qui arrive à Charline. Je trouve donc, mais je puis me tromper, que ce titre dessert cet excellent bouquin.
Quoi qu’il en soit, merci Isabelle, pour ce partage… 5 étoiles pour faire la fête !
Très belle écriture qui transmet émotion et humour ; ca claque, l'histoire est captivante. Bravo !
@Eric.Fradin Un merci qui ressemble à des bras tendus et des larmes de joie ! Merci infiniment pour votre commentaire ! Tout ce que vous décrivez, c'est ce que j'ai souhaité transmettre. Je suis ravie que cela vous ait plu.
Je ne vais pas m'en remettre, en fait ^^
Merci et encore merci !
@MarieLopert, un grand grand merci pour votre retour ! Je suis ravie de vous avoir procuré une lecture plaisir. Je suis touchée que le style vous ait plu aussi. Ça n’a pas de prix, ce petit moment que vous avez voulu m’accorder pour commenter votre lecture. Merci !
@DelphineRobin Vous ne pouviez pas me faire davantage plaisir : quel beau compliment ! Être en librairie, un rêve pour beaucoup d'entre nous, mais c'est déjà formidable de faire passer un bon moment de lecture, et si j'y suis parvenue alors, c'est un aboutissement en soi.
Mille mercis !
@HuguesCayzac Un grand merci pour le temps que vous avez bien voulu accorder à mon livre et à son commentaire (je suis d'autant plus honorée si je suis la première). Vos commentaires me sont précieux et m'aident à combattre les imperfections. Merci aussi de votre bienveillance :-)
@GuyFontenasse Merci merci merci pour vos commentaires ô combien bienveillants et constructifs. Je me doutais aussi que certains passages délayaient l'action, il était utile qu'on me le confirme. Quant à la mise en page, je l'ai voulue aérée mais peut-être ai-je fauté par excès de précaution... Dans tous les cas, votre avis m'est cher, encore merci !
Bonsoir Isabelle
Vous avez une belle écriture. J'ai pris beaucoup de plaisir à savourer ces phrases qui percutent, avec des adjectifs efficaces. La pertinence de l'écriture parfois occulte l'histoire elle-même.
J'ai mis sur MBS un roman, "Jungle", qui prend un pari à l'opposé, plutôt minimaliste dans le style.
C'est pourquoi j'ai été très intéressé par votre beau travail.
Bien à vous
JJ Dayries
@ChrisMartelli Wow... comment vous remercier avec un simple mot... Les vôtres sont plus qu’encourageants ! Je suis ravie d’emporter une telle adhésion, et surtout qu’on prenne plaisir à lire mon texte. Vraiment, mille mercis à vous pour votre bienveillance et le temps que vous avez bien voulu me consacrer.
@PhilippeDeVos, @ChrisMartelli, merci pour le terme "qualité" mais, si c'est possible, j'aimerais savoir plus en détail ce qui a plu (et même déplu) afin de m'améliorer, car c'est bien là l'enjeu de vous présenter mon texte. Concernant la longueur, j'ai ajouté plusieurs chapitres, mais je suis en train de le réécrire, d'où l'impression de semer des extraits. Merci infiniment d'avance pour l'attention que vous accordez à nos oeuvres !
Oui un extrait de cette qualité c’est trop, comment dire ? j’ai un carré d’as, mais je n’en montre qu’un ou deux, pour voir. Vous avez quitté la table emportant votre main ?
Un extrait, soit. Il se lit. Mais avec l'impression de "déjà-vu" (lu, entendu) comme disent les Américains. Il y a pourtant du vécu là-dedans, une trame portant l'ensemble. Sinon, rien n'aurait été écrit, c'est aussi simple que cela. Alors oui, c'est trop court ! Il faut ouvrir le chaudron des secrets et oser aller plus loin. Oser, c'est pas seulement en sexe_amour (avec ou sans), oser c'est faire rendre les armes à l'écriture jusqu'à ce qui doit être dit, le soit, là !
J'ai lu une promesse, maintenant, auteure, osez, abattez tous les obstacles et go !!
(Ou alors, il y a peut-être un autre extrait qui chanterait davantage cet absolu ici poursuivi)
Cet extrait est une très belle promesse. Mais court ! Trop court. Allez, un petit effort, ajoutez quelques pages.
Originaire d’Angers, Isabelle Blondeau est une enseignante passionnée par son métier dans lequel elle transmet son amour des Lettres. Jamais sans...
"Le complexe du homard adulte" est le "Livre le +" du 17 mars. Retrouvez l’article qui vous donnera envie de le lire. N'oubliez pas de laisser un commentaire à IsabelleB79, c’est pour cela qu'elle publie son roman sur monBestSeller.