L'incongrue

6 pages de Ernesto Férié
L'incongrue Ernesto Férié
Synopsis

Une page de prose en passant.

Publié le 20 Novembre 2024

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Cela se peut, cher @St-Bleyras.
Cela, ce peu.

Publié le 21 Novembre 2024

@Ernesto Férié

Et finalement il y avait si peu et pourtant tellement à écrire, sur du marbre, à l'ombre d'un cyprès :

Ernesto Férié
1971 - 2024

C'était tellement, et pourtant si peu ; si peu et pourtant tellement.

Publié le 21 Novembre 2024

@PatrickBateman
Merci beaucoup pour cette citation de Proust, qui me touche profondément. Ce passage souligne, avec une grande vérité, que la littérature a ce pouvoir unique de rendre visible ce qui échappe à notre perception ordinaire, et ce, d'une manière qui dépasse la simple transmission d'une histoire. Je suis d'accord avec l'idée que l'art véritable cherche à dévoiler cette réalité cachée, souvent ignorée dans notre vie quotidienne.

Étant un auteur amateur, ma démarche est peut-être modeste, mais j'espère, à travers mes écrits, contribuer, à ma façon, à cette quête. Mes textes n'atteignent pas, certes, la profondeur de la "vraie vie" que Proust évoque, mais chaque mot que j'écris est pour moi une tentative d'approcher, même un peu, cette vérité cachée. Et c'est aussi dans cette recherche que la littérature trouve tout son sens, dans la passion, la sincérité, et l'envie de comprendre le monde autour de nous, aussi imparfaitement que ce soit.

La littérature est un domaine vaste et complexe, et je reconnais évidemment la grandeur de ce que des auteurs comme Proust ont accompli. Mais je crois que chaque auteur, peu importe son niveau, participe à sa manière à cette quête. Mon objectif n’est pas de prétendre atteindre la grandeur de la littérature classique, mais de continuer à progresser, à travers chaque texte que je partage.

Bonne journée neigeuse !
Ernesto

Publié le 21 Novembre 2024

Merci pour votre retour de lecture @PatrickBateman.
Comme j’avoue que je n’ai pas tout compris, je vais faire un copier-coller et l’envoyer par courriel à mon héroïne.
Et, dès l’ouverture du premier cabinet de psychanalyse pour créatures de fiction, je lui recommanderai de prendre rdv.
Bonne continuation à vous aussi !

Publié le 20 Novembre 2024

D’accord, Michèle @Zoé Florent, merci pour votre retour de lecture, je passerai le message à Karine. Mais ce n’est pas sûr qu’elle entende ! Déjà que les gens réels ont tendance à mieux voir la paille qui est dans l’œil du voisin que la poutre qui est dans le leur, alors vous imaginez quand il faut faire entendre raison à des créatures de fiction ! ;-)
Fraternellement,
Bruno

Publié le 20 Novembre 2024
3
@Ernesto Férié Belle confession aux multiples résonnances, dont certaines ont l’intensité du vécu, tout en étant différentes d'autres confessions lues de vous, mais confessions tout aussi intenses. /// Plus généralement, et pour en revenir au sujet de ce texte court, les TOC ne sont pas une fatalité. Prendre conscience que l’on en est victime est déjà une étape décisive. Dans la réalité, resterait à votre héroïne à aborder la phase active. Ne plus s’accrocher à une obsession qui la tire par le fond, y substituer les autres et un monde plus varié, plus coloré, plus vivant. Cesser de focaliser sur elle, car focaliser sur elle revient à focaliser sur soi. Se faire aider par des antidépresseurs si besoin, voire suivre une psychothérapie... Les échappatoires sont multiples pour qui veut en sortir, donc, car le principal obstacle est la dépendance à une obsession qui leurre en valorisant, en donnant l’illusion d’exister et d'être unique, à travers elle. /// Je dirais pour ma part à votre héroïne qu'elle pourra profiter de la vie le jour où elle acceptera de pas être Kafka et consorts ;-). /// Merci pour ce partage dense, fort bien écrit au demeurant. Amicalement, Michèle
Publié le 20 Novembre 2024