Lucas semble dormir, comme un enfant, un bras posé au-dessus de la tête, le genou légèrement replié. Le front appuyé contre un tapis de mousse. Des promeneurs l’ont trouvé là, ce matin.
Belle histoire, émouvante et captivante. Les mots justement choisis traduisent à merveille le cœur de cette l’histoire d’une complicité entre Lucas et son arbre.
Valérie, tu sais si bien nous emporter dans ton sillage et nous faire rêver.
Encore bravo. C’est excellent !!!!
Bonjour,
J'aime bien les textes courts qui parlent beaucoup en disant peu. Le vôtre se lit bien. J'ai apprécié que les autres prennent l'apéro en discutant du pauvre grand petit Lucas, pour moi ça ajoute presque une touche d'ironie. La vie continue sans le grand chêne, et on continue à cancaner sans rien comprendre.
C’est très personnel mais autant j’ai aimé la première partie (je la trouve crédible, sobre et bien construite) autant la seconde m’a déçu et agacé (le cliché de l’arbre). Et, pour le coup, je ne crois pas du tout à la possibilité de cette relation (arbre/L.)
Tout ça, je le redis, est très personnel : vous écrivez très bien et je ne manquerai pas de lire avec curiosité et intérêt vos prochaines publications !
Merci @zoe Florent @galodarsac@joker380 pour votre lecture et vos commentaires. J’avais effectivement en tête le poème de Rimbaud pour écrire les premières lignes : le personnage de Manou y faisait explicitement référence dans un dialogue et j’ai supprimé cette phrase dans une deuxième version : j’ai bien fait, puisque la référence s’impose d elle même.
Amitiés
Valérie
@Valérie Pison Merci pour cette nouvelle empreinte de poésie. Pour cette contemplation presque méditative d’une nature consolatrice qui sait si bien parler à Lucas tandis que les habitants du village, eux, ne sont que bavards. Belles images, calme et douceur narrative m’ont aussi évoqué l’ambiance de “Le dormeur du val”. Une atmosphère en contraste avec le tragique de l’histoire… /// J'ai beaucoup apprécié cette nouvelle corde à votre arc stylistique. Une autre belle réussite, chère Valérie. Bonne journée ! Amicalement, Michèle
Bravo, très beau. Le début de la nouvelle m'a fait penser à Rimbaud :
C’est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Publié le 15 Décembre 2024
Valérie Pison
Biographie
J’écris des nouvelles légères, aériennes, mélancoliques ou humoristiques. Je les partage avec...
Ce livre est noté par
Merci @isabelle Lamy-parquet pour ces jolies décorations de Noël et ces bien sympathiques paroles !
Merci @gaspard-off pour vos belles décorations…
Merci @constantin malheur pour votre sincérité concernant l’histoire et votre bienveillance quant à mon style.
C’est très personnel mais autant j’ai aimé la première partie (je la trouve crédible, sobre et bien construite) autant la seconde m’a déçu et agacé (le cliché de l’arbre). Et, pour le coup, je ne crois pas du tout à la possibilité de cette relation (arbre/L.)
Tout ça, je le redis, est très personnel : vous écrivez très bien et je ne manquerai pas de lire avec curiosité et intérêt vos prochaines publications !
Merci @zoe Florent @galodarsac @joker380 pour votre lecture et vos commentaires. J’avais effectivement en tête le poème de Rimbaud pour écrire les premières lignes : le personnage de Manou y faisait explicitement référence dans un dialogue et j’ai supprimé cette phrase dans une deuxième version : j’ai bien fait, puisque la référence s’impose d elle même.
Amitiés
Valérie
Bravo, très beau. Le début de la nouvelle m'a fait penser à Rimbaud :
C’est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.