En France, peu après la loi sur la laïcité, l’anticléricalisme tendait à devenir, en dépit des dénégations de Gambetta, “un objet d’exportation”, tandis que les Pères blancs partaient en nombre répandre la foi chrétienne et affirmer la “supériorité morale” de l’Occident.
Cet ouvrage est écrit dans l’espoir que le lecteur, à l’image de l’auteur, comprendra la fondamentale identité, la primitive, la primordiale solidarité des hommes.
Tribulations d'un jeune dahoméen dans les années 30, de la Côte des esclaves aux allées de l'Exposition coloniale à Paris. Marc Girot fait voyager ses lecteurs entre vaudou et catéchisme, entre Amazones du roi Behanzin et la "pax colonica", et au milieu des générosités, des médiocrités et des impatiences de l'époque.
Marc Girot se consacre maintenant à la littérature et à la musique.
D'une plume tout en finesse vous révélez une poésie des mots, à couper le souffle. Vos phrases sont ciselées et transpirent une humanité presque tangible.
Pour le jeune Tiko, quitter sa terre natale s'avère être un déchirement, et dans un panel d'émotions, vous écrivez au fil des pages, comment l'enfant s'éloigne peu à peu d'un monde presque au ralenti, pour découvrir l'apprentissage de la vie.
Vous apportez une vision exacerbée sur le début du siècle dernier, quand les a priori étaient légions sur les peuplades nègres jugées primitives, vos personnages sont très touchants et la qualité de votre œuvre est indéniable.
Un roman que, dans l’esprit du titre de votre “L’air de l’éternité”, vous auriez pu nommer “L’air de l’humanité”, tant les rapports entre les Êtres dans ce qu’il ont de plus beau y sont magnifiés.
L'almanach noir, chronique dahoméenne” fait plus que nous dépayser : il fait plonger le lecteur dans un océan de goûts, d’odeurs, de couleurs, de sensations fortes et subtiles. Suivre Tiko, faire connaissance avec le Père Juhel, Amédée et Léo, entre autres, ajoute en émotions simples et profondes qui réconcilient avec l’humanité en contrebalançant efficacement les bassesses du colonialisme et du racisme.
Dire que l'Exposition coloniale universelle se déroulait il y a moins d’un siècle !
C’est pour ces échanges avec vous qu’il l’a publié sur monBestSeller.
@Marc Girot Ravie de cette mise en avant méritée d'un beau roman dont je conseille ardemment la lecture...
Un sympathique cadeau de fin d'année que MBS te fait là, et l'occasion pour moi de te souhaiter de joyeuses fêtes.
Amitiés,
Michèle