Antar Abdelaziz
Présentation

J'ai exercé la médecine pendant plus de quarante ans en louchant vers la littérature. Parce que j'ai toujours refusé d'accepter que la vie ne puisse être que ce concentré de souffrance que mon métier m'imposait, j'ai voulu chercher quelque chose d'autre ailleurs. Je l'ai trouvé dans mon premier amour: la lecture et surtout l'écriture. Au lieu de me contenter de rafistoler les gens, je me suis mis donc à les réinventer en les faisant vivre dans un tout autre univers que le mien ou le leur.

Mes livres sur MBS
Cinq romans :
Mon pays si beau si laid
Jeunes âmes brûlées
Un bien curieux mariage !
Une vengeance en héritage
La fille que Yanis a osé aimer
Deux nouvelles :
Un mariage d'autrefois
Le vieil amiral

Antar Abdelaziz a noté ces livres

3
@Zoé Florent Bonjour chère Michèle ! Ce dialogue entre Malik et Anita résume à merveille les rêves et les obsessions de notre génération. On aimerait bien voir cet avènement d’une société où la bienveillance régnerait sans partage, où la télépathie dépisterait systématiquement les individus aux idées nuisibles et permettrait de les neutraliser. Mais Anita a raison de se montrer réservée. Qui déciderait alors de ce qui est nuisible ou bénéfique ? J’ai bien l’impression que l’homme est condamné à une fatalité : cette aptitude à connaître ce à quoi il devrait ressembler et son impuissance à le réaliser. Mais heureusement que nous avons les humanistes du passé qui nous montrent toujours le voie. Comme Montaigne, dont vous rappelez implicitement l’adage : « Une tête bien faite vaut mieux qu’une tête bien pleine ». Dans trois ou quatre siècles, leurs leçons seront encore d’actualité. Merci donc chère amie pour ce texte dans lequel vous nous amenez si brillamment à réfléchir sur notre triste destinée ! Bonne soirée ! Amicalement. Antar.
Publié le 15 Novembre 2023
3
Bonjour ! @Manu Philippe. Dans un texte bref, vous réussissez à faire passer une grande émotion. On se prend à imaginer que la petite fille qui n'a vécu (comme le dit le poète que ce que vivent les roses : l'espace d'un matin) est la sœur du narrateur. Il a peut-être passé toute sa vie à se représenter ce qu'elle aurait pu être si elle avait vécu, la relation qu'ils auraient eu ensemble. On n'a pas besoin de beaucoup de mots pour transmettre beaucoup de choses. Il suffit seulement de bien les choisir, et, vous, vous les avez très bien choisis. Merci pour ce partage!
Publié le 10 Novembre 2023
3
@Zoé Florent Bonjour chère Michèle ! Je viens de lire avec plaisir votre nouvelle. Comme toujours, avec ce style à minima qui colle parfaitement au sujet, sans grandiloquence, vous nous inoculez la lassitude de Mina qui, par votre magie, devient la nôtre. Le regard lucide qu'elle pose sur elle-même nous est palpable et nous fait ressentir toute sa lâcheté. Tellement de couples sont dans cette situation, se débattent, espèrent un lendemain meilleur, et à la fin, n'y croient plus. Faute de courage, ils se résignent. Merci donc d'avoir partagé avec nous ce morceau de vie qui mérite incontestablement les cinq étoiles que je vous décerne. En attendant le plaisir de lire de vous un autre texte, je vous souhaite une très belle journée ! Antar.
Publié le 24 Octobre 2023
2.4
Un costume bien taillé grâce à quelques vers sur mesure.
Publié le 08 Septembre 2023
2.4
Une belle histoire, bien écrite.
Publié le 16 Juillet 2023

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