Terminons l’année En Partance, la critique est unanime et dithyrambique.
"En Partance" est un roman de gare lesbien et thriller ! dit son auteur.
Deux femmes sont dans le même train, qui va devenir celui du désir. L'une est amnésique et file vers son passé, l'autre est subjuguée et la suit. Une fuite en avant à deux.
Monique Louicellier fait une entrée tonitruante sur mBS. Aime les chats et les chattes.
Soyez Bienvenue.
Eh ben... si j'avais su, je n'aurais pas commencé à lire ce soir. Mes yeux étaient bien fatigués, il me réclamaient du sommeil. Nous étions déjà demain. J'ai du les tenir ouverts jusqu'à la dernière page, d'une traite. Fallait que je lise tout ce que je pouvais. À la vitesse du train. J'ai pas pu décrocher... J'ai l'impression que ça a été écrit au fil de la pensée, et pourtant c'est tellement bien écrit. J'ai aimé, quoi.
Un très beau texte qui remplit toutes mes cases :
- Style & qualité d'écriture = Le style, c'est dur à en avoir un beau. Je crois qu'il faut écrire, réécrire, ré-réécrire, etc. et attendre et laisser venir, se résigner un beau jour à lâcher l'affaire et vogue le navire.
- Originalité = yes ! pas parce que les héroïnes sont lesbiennes, mais dans la façon dont l'histoire est racontée. Je vous le dis net, j'ai adoré cette manière d'écrire en mêlant les points de vue, les sensations des personnages, leurs pensées, comme si l'écriture était un souffle passant à travers tous les personnages, y compris le "décor".
- Stimulation émotionnelle = oui. Je ne suis pas portée sur la gaudriole, mais là, c'est autre chose. Et même si je ne suis pas portée sur les sentiments non plus, je sais les reconnaître et les apprécier quand ils sont si bellement exprimés.
- Densité de l’écriture = Pas l'épaisseur d'une feuille de papier à rouler entre les phrases.
C'est un texte que j'ai beaucoup aimé.
Un début de roman très accrocheur de par la singularité du ton. Il y a ce côté fluide d'une conversation de tous les jours, d'une narration en continu qui suit la pensée de l'instant, en contraste avec des phases poétiques qui brossent lieux et ambiances avec élégance. Les variations du rythme ballottent le lecteur au gré de vos envies, avec ces petites cassures particulières, lorsque vous passez de vos réflexions à celles que vous attribuez à Chantal... En bref, un écrit trompeur dans lequel on croit pouvoir s'installer, pensant se laisser porter par une douce ambiance en regardant défiler le paysage par la fenêtre, ce qui n'est pas du tout le cas, car il suit les fluctuations d'un esprit fouineur, fantasque, observateur.
C’est pour cela qu’elle le publie sur monBestSeller.
@Monique Louicellier
Je viens de terminer ce roman. Le début traîne un peu je trouve. Après l'idylle est décrite avec délicatesse. Je connais Breschia, j'y suis passé 2 ou 3 fois. Vos souvenir de Breschia sont plus agréables que les miens ;)