Marie Berchoud raconte une enfance unique, merveilleuse et insensée ; douloureuse aussi.
Et si vous avez un doute sur votre capacité à lire ce récit tragique, Il faut lire les commentaires, à chaque étape de sa lecture, de Philippe De Vos.
L’histoire d’une famille, de ses trop nombreux secrets, de ses trop mauvais sorts non élucidés, de ses déchirures et des différences.
Cela peut servir à d'autres qui errent... dit l’auteur.
Marie Berchoud a publié huit romans en auto-édition, ou en édition classique, ainsi qu’un recueil de nouvelles.
Oh là là ! J'en ouvre des tonnes de textes ici et en referme très vite autant. Celui-là ! J'ai lu les 30 premières pages et je vais continuer. C'est une belle écriture. Sûrement le sujet vous a portée, vous a inspirée. La rivière, vos Vosges… et ce frère différent. Vraiment ! Il y a des compliments galvaudés sur mBS, des compliments pour en attirer d'autres, mais ceux-là sont sincères. Votre prose est imagée, les mots choisis l'ont été pour apporter poésie et fraicheur. Je recherche la fameuse musicalité dans les textes, elle y est. On l'entends chanter votre rivière, votre Moselotte. On voit les éléments se mettre en place doucement.
C'est drôle car j'en suis rendu à la page 82 et je comprends que le récit que vous nous déposez avec la complicité de la rivière qui charrie un peu tout, vos émotions, vos souvenirs, la rancoeur vis à vis d'une soeur en cornette, d'un voisin paralysé qui n'en n'est pas moins un vieux machin dont il faut se méfier, ce récit donc est comme une peinture. Tel un peintre, vous esquissez les portraits des personnages et vous revenez dessus, vous y ajouter de la couleur, des ombres, le relief. Certaines scènes ne sont pas une répétition, mais comme je l'ai dit, tel un peintre, vous affinez au fur et à mesure les portraits, quitte à la répétition de mêmes phrases. Doucement le tableau apparait devant nos yeux. Très original comme procédé.
Voilà, je suis allé au bout de votre histoire, celle de Yann, votre frère "supérieur". Une histoire bouleversante. J'avoue ! La fin tire les larmes. C'est bouleversant, oui, mais aussi révoltant. Ne pas en dire plus pour que vos lecteurs découvrent ce qu'il advint.
J'imagine fort bien la douleur qui subsiste en vous, mais aussi le courage qu'il faut pour se remémorer cette enfance à deux, à quatre, à six (comptant les parents)… Mais finalement à deux.
Vous avez porté ce souvenir avec une écriture qui m'a embarqué. Je vous souhaite beaucoup d'autres lecteurs et qu'ils partagent leurs émotions avec vous.
C’est pour ce partage, ces échanges, vos avis, vos suggestions, vos critiques que Fred Opalka publie gratuitement ses romans sur monBestSeller.
@Fanny Dumond, avec toute ma sympathie. Et merci @ Ph De Vos pour avoir fait le lien
@FANNY DUMOND
J'étais certain que cette lecture vous toucherait.
Pour le reste, je préfère le commentaire rare, plutôt que l'abondance qui fait feu de tout bois pour s'attirer la sacrosainte bienveillance des autres. C'est l'immense danger qui guette celui qui reçoit un commentaire : se croire obligé de quelque chose, alors que pour moi, c'est chose naturelle de vouloir mettre en avant un texte qui le mérite. C'est mon avis qui n'est pas partagé par tous (qui voudraient des commentaires à foison et souvent peu poussés). Enfin ! n'entamons pas le débat ici, il y a des tribunes pour cela. Mettons en avant ce texte touchant, avec son style tout à fait particulier qui entraine la lecture. Et que les lecteurs fassent la connaissance de cette petite fille et de son frère "supérieur".
En voilà un bel exemple de commentaires complètement désintéressés ! et de partages entre auteurs, car@Philippe De Vos m'avait signalé ce texte de Marie. La lecture de son bouleversant témoignage m'avait tant secouée par certaines similitudes avec mon enfance que j'avais été incapable de le commenter et c'est bien la première fois que cela m'arrive ! J'en profite donc pour le signaler à Marie qui a dû se dire, encore une qui... et qui... Alors, en grand merci à vous Philippe de m'avoir signalé cette lecture et bravo pour votre sincère spontanéité quand une lecture vous transporte. Et ce bien avant, une certaine tribune aux 108 commentaires de ceux qui prêchent pour leur paroisse. Pardon, mais c'est plus fort que moi de mettre les points sur les I et les pieds dans le plat ! Fanny