"Convergences est une œuvre de fiction, dit l’auteur. Si le personnage principal de ce livre présente des ressemblances avec Samuel Paty, sa description et les évènements rapportés sont entièrement le fruit de mon imagination. Il faut donc lire Convergences comme un roman, et non pas comme le récit des faits exacts qui ont conduit à la mort de Samuel Paty."
Ses premiers lecteurs disent que la véracité de ce témoignage rend difficile de n'y voir qu'une fiction.
Le soir du 16 octobre 2020, un professeur est sauvagement assassiné après le mensonge d’une collégienne et la publication d'une vidéo sur les réseaux sociaux.
Caroline Devivie donne la parole à tous ceux de ses proches, de ses élèves, de leurs parents, des enseignants de son collège, des policiers chargés de l'enquête, dont le destin a irrémédiablement basculé par l’onde de choc provoquée par sa mort.
Raconter une histoire change celui qui la raconte.
Et par moments la fiction est la seule façon de penser le vrai.
Écrire un mot, puis un autre, comme une façon d’exister, c’est tout.
Se raconter une histoire pour essayer d’être en paix.
Dans ses récits, Caroline Devivie s'interroge sur les relations humaines et le temps qui passe. Alice Ferney, Marie-Hélène Lafon, Dominique Barbéris et Joyce Carol Oates sont de véritables références pour l’auteur qu’elle est.
Vous dites que c’est une fiction, et qu’il faut vous lire comme un roman, mais mis en condition par le réalisme de votre prologue, c’est difficile à croire, de faire la part de l’histoire, celle que l’on a connue, et de la fiction, tant le souvenir de l’horreur nous rattrape. Et une fois engagé dans une perception, difficile d’en changer. Sans nul doute, mûrement réfléchi de votre part, et parfaitement mis en scène en donnant la parole aux différents protagonistes, ce "je" de chacun qui rapproche la scène, l’action, leurs pensées, ces mêmes scènes vues en 3D, autour desquelles l’auteur tourne pour nous en donner à nous lecteurs tous les éléments et que nous soyons à même de les voir le mieux possible. Et ce, dans un style économe, la narration est juste au service des faits, les apartés, les monologues, les courts échanges, la progression des faits, des réactions des différents protagonistes impliqués de près ou de loin, s’y intègrent avec fluidité, c’est factuel, c’est une enquête, ça déroule au présent et en flash back, c’est très habilement construit. Vous avez eu l’écriture scalpel pour relater cette chronique d’une mort annoncée, c’est poignant. Et c’est atroce comme le battement d’une aile de papillon déclenche un tsunami. Et le comble, c’est qu’on oublie, que cela devient un fait divers. Très fort, et au-delà de la qualité de votre récit, il y a la qualité de votre message.
C’est pour cela qu’elle le publie sur monBestSeller