Agnès est partie. Estelle, sa sœur et Romain son amant sont ceux qui restent.
Ils ne se connaissent pas et décident de se rencontrer pour parler d’Agnès. Le chagrin les unit comme il les déchire.
Un huis-clos d’Ariane Corali tout en maîtrise.
Le temps de quelques heures dans un appartement parisien, Estelle, la sœur d’Agnès et Romain son amant vont partager leurs souvenirs. Ils vont s’affronter, se découvrir, s’apprivoiser, pleurer, rire, se poser mille questions, conjurer le manque... Et faire vivre Agnès un peu plus longtemps.
Ariane Corali écrit depuis toujours, pour les autres, pour gagner sa vie, dit-elle.
Evidemment un vrai sujet, probablement fantasmé, par toutes les femmes et tous les hommes cachés, qui ne peuvent pas partager leur secret. C’est ce que vous avez bien retranscrit je trouve, ces monologues partagés, ou ces dialogues soliloqués, permettent de dire les choses, simplement, comme on le fait dans un moment complice, un moment où l’on lâche ses armes. Quant à vos personnages, ce ne sont pas des héros, ni elle dans sa normalité, ni lui dans son homattitude ! Bien sûr que c’est cliché. La situation ne peut être qu’un cliché à partir du moment où il y a un déséquilibre entre le marié et la backstage. Et j’ai trouvé que votre analyse était bien vue, que cela frôlait le vécu. L’autre talent de votre livre, c’est de maintenir l’intérêt du lecteur, il y a une progression dans leurs échanges, comment cela va-t-il évoluer, moi, la question qui m’a taraudé tout du long, c’est quel happy end vous nous aviez réservé !
C’est pour ces échanges avec vous qu’elle a publié son roman sur monBestSeller.