Roman à lire sur monBestSeller L'ABSENCE ÉLÉGANTE publié par kaenel

Roman à lire sur monBestSeller L'ABSENCE ÉLÉGANTE publié par kaenel 

Synopsis

David Lajoie est psychanalyste. Rien ne le prédestinait à connaître la passion. Infiltrée par des chronicités étranges, cette fortune de cœur le sauva de la mort. Il se raconte à la première personne.

Quelques phrases

Un léger changement d’orientation surgit un beau matin, suffisant pour me convaincre qu’il y a des choses que l’on ne parvient jamais à comprendre. Ou quelquefois trop tard.

Ajoutez à cela que je venais d’entendre Michel Polnareff chanter « Lettre à France » à la radio : « Il était une fois toi et moi. N’oublie jamais ça. Depuis que je suis loin de toi. Je suis comme loin de moi ».

Je m’en étais débrouillé, l’art du peu avait suffi. Et puis, ne l’avais-je pas entendu dire, l’écriture, ça commence toujours par l’absence, un vide, un trou... On n’écrit pas dans le bras de quelqu’un. Cela tombait plutôt bien.

L’auteur kaenel 

J’étais plusieurs, dit l’auteur, d’autres vivaient en moi, à défaut d’avoir un frère, une sœur ou un ami, je m’étais persuadé que quelque part vivait des sosies de moi-même, j’imaginais des doublures, certains s’apprêtant à naître et d’autres à mourir.

Les commentaires enthousiastes de ses premiers lecteurs

Renan2024

Lu d’une seule traite. Il y a d’abord le style, il évolue au fil du roman et accompagne la transformation de son narrateur. Une belle expérience qui transforme également son lecteur. Oui, vous avez raison, l’absence n’a pas de visage. Merci pour ce très beau texte, bien écrit et si poétique, pour cette histoire si troublante. Les grenouilles de l’Alaska ont de beaux jours devant elles. J’ai adoré et je ne dirai rien de sa fin. Un texte qui ne passera pas inaperçu.

Camille8282

Le titre m’avait intrigué ??? Ma seconde lecture sur ce site. Une histoire qui ne m’a pas laissée indifférente. Un style très littéraire, des fulgurances, de nombreux passages que j’ai beaucoup aimés « … mis en parenthèse entre ses deux longs bras, un corps-jogging contenait un peu de chair et d’os, sans forme, les fesses creuses enfoncées sous un tissu sale et soyeux… » « Dans son regard, une babiole un peu chancelante m’avait prodigieusement émue… »... « … une limonade à l’ancienne bredouilla dans nos bouches… ». L’entrée dans le cœur de l’histoire est un peu longue mais cela fait partie du récit, il faut accepter de se laisser accompagner par le narrateur, un personnage pour lequel j’ai d’abord éprouvé des sentiments mitigés. Une fin inattendue, du moins pour moi, elle m’a fait reconsidérer tout l’ensemble, comme un retournement qui m’a définitivement attaché au narrateur. J’ai aimé les voyages entre Paris, la Suisse et le Maroc, le bord de mer, je me suis plongée avec plaisir dans vos descriptions d’Essaouira « Un âne borgne et des chèvres aux longs poils m’avaient accueilli dans la rue. Et tout ce qui broie le cœur, la vie de tous les jours, loin des citadelles et des pavages pour touristes, des odeurs et les mains noires le long des façades anodines, les dents jaunes, la poussière chaude » « J’avais suivi la lenteur d’une djellaba blanche, elle s’était tournée vers la mosquée et je m’étais tourné vers le port… ». À l’occasion, son narrateur, c’est le psychanalyste, nous apprend aussi des choses sur la nature humaine ! Dana, Marta et les personnages marocains sont très attachants. Le temps, l’absence… une délicieuse incertitude. Comme les deux personnages principaux du roman. Merci pour ce texte.

charlotte3333

Une amie m'a encouragé à lire ce texte - pourquoi ne peut-on pas le télécharger ? C'est un peu fastidieux de le lire sur écran. Un texte qui ne ressemble à aucun autre, on navigue dans un univers peu aisé à définir, sa lecture est très agréable, dans un style littéraire à souhait. J'ai beaucoup aimé sa fin à laquelle je ne m'attendais pas et qui a fait revisiter mon parcours de lecteur. Il faut prendre son temps, raison pour laquelle son téléchargement serait souhaitable. Une belle lecture, des passages incroyables drôles, un roman très original.

Zoé Florent

Bonjour @kaenel. J’ai un peu souffert à la lecture des deux premiers tiers de votre roman, mais votre plume poétique et la finesse des réflexions m’ont accompagnée agréablement, compensant une forme de saturation au niveau fluctuant. /// Et puis, me suis-je dit pour stimuler mon empathie, quoi de plus légitime, pour un psy qui baigne à longueur de temps dans les eaux marécageuses de ses patients, que de décrire à son tour son lac intérieur ? Et pourquoi, du fait de la seule spécialité de son propriétaire, celui-ci devrait-il forcément offrir la pureté et la quiétude d’un lac de haute montagne ? À partir de là, volonté de transparence et sincérité ont pris le pas sur le reste. /// Mais ma ténacité a été payante : beau, intense, émaillé de nombreuses fulgurances, le dernier tiers de votre roman a tout d’une pépite. /// “Ce que l’on ne peut pas atteindre en volant, il faut accepter de l’atteindre en boitant.” / “J’étais tombé dans la vie comme un chien et je grattais derrière une porte qui ne s’ouvrait pas.”… Merci pour ce partage fouillé, élégant… Amicalement, Michèle

Plume_web

Une écriture originale et délicate.

kaenel a commenté

Et si tu n'existes pas - Grégoire Dibos

Ce ne sera pas écrit - Zoé Florent

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C’est pour cela qu’il le publie gratuitement sur monBestSeller.