
Un roman post 68, avec toute l’ivresse de la liberté fraichement acquise d’une jeune fille plutôt rangée, au passé douloureux. Conçu comme un parcours de vie : la maltraitance, la reconstruction, l’amour, la liberté et la maternité, on participe à toutes ses émotions qui s’assimilent aussi à une naïveté et un idéalisme propre à cette période. C’est frais.
La vie n'est pas un long fleuve tranquille. Certains portent leur croix alors que d'autres, non. Marie veut donner du sens aux choses plutôt que d'en être victime.
Et avec Luce, deux personnages très touchants, elles nous font prendre conscience que vivre, c'est vibrer...
A ma majorité, je décide de partir, de quitter ce milieu instable, insécurisant pour découvrir la vie, celle que j'imaginais dans mes rêves. Je me sens à la fois forte et fragile mais je fonce, sans doute une question de survie, ou peut être que je sens en moi ce potentiel écrasé, caché sous la peur. Je ne veux pas perdre ces tout-petits bouts de moi qui tombent en marchant, je suis convaincue qu'ils existent et que je peux leurs donner vie. Je pars sans préavis et sans me retourner car je n'aurais pas su leur parler, je n'aurais pas su dire à mes parents que j'allais mourir si je ne le faisais pas, je n'aurais pas su leur dire adieu, alors je pars, pour réparer le réel, en laissant juste un mot à ma mère : "Maman, comprends-moi, c'est une question de survie... je vous aime".
Marie-José FACCO accompagne des personnes sur le chemin du bien-être et de la réussite depuis vingt ans. Passionnée par l'humain, elle a eu envie de raconter des histoires pour permettre aux lecteurs de réfléchir sur leur vie...
Un parcours initiatique accéléré à la vie dans les années 70. Une vie tourmentée, avec ses épreuves et ses souffrances et des éclairs de joie. Comme un vent de fraicheur avec parfois quelques clichés. Un style dépouillé, simple qui fait glisser toute ces aventures de vie comme si c’était la notre.
Un parcours accidenté, c‘est le moins qu’on puisse dire, mais que vous racontez avec un recul qui n’est pas du qu’aux années qui sont passées, mais à un ton sans reproche, sans jugement, un ton simple, comme une conversation entre amies. C’est ça je trouve qui permet de s’approprier vos femmes, comme si on les connaissait.
Permettre cet échange entre auteurs et lecteurs, c’est la raison de monBestSeller.
Une période étrange très naïve et aussi très violente !