Il était urgent de mettre en avant le dernier opus de Mahogany. C’est souvent cash, parfois trash, et toujours bourré de talents. Ses réflexions nocturnes nantaises (ses récits se passent souvent la nuit, toujours à Nantes) parlent de sexe, d’abandon, d’amour, d’abandon d’amour, de vie, de mort et de retour à la vie.
Il était urgent de vivre est plein de ressentis contradictoires sur les histoires qui se terminent, celles qu’on aimerait voir commencer, les valises lourdes qu’on porte, la tristesse, car la mort de mamie approche et la rupture avec Lily est fraîche.
Mahogany dit bien peu de lui. Mais on sait de ses livres qu’il a le talent d’observation, d’introspection, d’humour, d’esprit, de dérision, d’autodérision.
Excellent ! Vous avez l’art des formules qui surprennent. Et font éclater de rire. Je crois qu’en vous lisant j’ai fait 15 ou 20 copies d’écran pour relire sans avoir les larmes qui collent… Et derrière la forme, il y a le fond qui remonte pour dire nos choses de la vie, nos questions existentielles, parfois un peu tristounes, mais souvent vraiment bien vues. Vous avez cet art de savoir dire les pensées les plus contradictoires. Et leur mettre une claque crue ne les rend que plus fortes. Bravo, pur talent.
Vous êtes le roi pour dire le bad. Et pourtant on ne doute pas qu’Antoine va rebondir au prochain coin de rue. C’est un chasseur dont le pessimisme ne peut pas prendre le pas sur ses certitudes cachées. C’est cash et c’est drôle. C’est fin et épais. Chapeau pour l’excellent moment que vous offrez à vos lecteurs.