Parthemise33 a noté ces livres

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@Zoé Florent Chère Michèle, Alors là, bravo ! Une poétesse sommeillait donc en toi ! Tu as eu raison de la réveiller en fanfare. Quel courage ! Tu oses écrire de la poésie dans un monde où les gens s'arrêtent à trois émojis et un petit " LOL " ou "MDR" pour communiquer. Déjà, tu mériterais un prix rien que pour ça ! J’ai lu tes vers, et laisse-moi te dire que pour un premier essai, c'est un coup de maître. C'est qu'il y a du talent, du rythme, et une belle réflexion derrière tout ça. Je te félicite, parce qu’entre nous, trouver la rime parfaite, ça demande un peu plus d'efforts que de tweeter une indignation vide de substance. Oublie les rabat-joie qui ont voulu jouer aux juges littéraires … sans posséder la patte de Sainte-Beuve. Bref, continue à écrire avec audace ! N’écoute que ceux qui te soutiennent, et pour les autres… ils finiront peut-être par apprendre à apprécier les vrais mots un jour. (Bon, sans garantie hein, y’a des causes perdues). Avec toute mon admiration et une pincée de piquant, je termine avec la formule consacrée : Merci Bisous Merci pour cette découverte en poésie
Publié le 19 Avril 2025
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@galodarnac & @galodarsac Damned ! Bloody hell ! Shame on me ! Et toutes ces sortes de choses ! Voilà-t’y pas que j’ai raté ton poisson d’avril, ce piège glissant, ce poisson frétillant, ce rire qui s’échappe comme une anguille dans l’eau trouble ! Mes potes iront festoyer sous les lampions, accompagnés de faunes dont les cornes musent, tandis que moi, penaude, je ruminerai mon oubli, comme un citrouillon à l'agonie. Bravo pour ton tour de force qui réunit imagination, technique poétique et gaudriole. En plus, tu m'as appris un nouveau mot qui sera très dur à placer sur orbite autour de la peine lune. Merci Bisous Merci pour cette bonne surprise
Publié le 15 Avril 2025
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@Fernand Fallou “Au casino, on boit du whisky en jouant, ça donne une excuse pour perdre...” Cette histoire de "Paroli" est un sacré morceau de littérature, pleine de rebondissements et de péripéties haletantes. La scène du naufrage est digne d'un roman d'aventures de Rider Haggard, avec des vagues qui s'écrasent, des migrants qui s'accrochent à la vie, et une vedette de la Guardia Costiera qui ne déroge pas à l’obligation de secours en mer. Le récit de Joseph est une véritable odyssée, un périple qui ferait passer les aventures d’Ulysse pour une croisière en cabine de luxe. Les descriptions des paysages, des rencontres et des épreuves sont si vivantes que j’ai presque senti le sable du désert dans mes babouches et le sel de la mer sur mes lèvres. La relation entre Joseph et sa mère, Ayakoko est un hymne à l'amour maternel, un lien indéfectible qui résiste aux épreuves. La promesse de Joseph de revenir la chercher, une fois installé en France, est un moment d'une intensité émotionnelle qui ferait fondre même le cœur le plus endurci. Dans cette aventure tempétueuse, il y a également des moments de légèreté et d'humour qui viennent égayer le récit. Votre histoire, riche en émotions, en aventures et en rebondissements, m’a tenue en haleine du début à la fin. Les scènes dans le casino sont très réalistes, je croirais entendre le cliquetis des jetons lancés sur le tapis, les tacatacatacs de la boule tournant dans la roulette et les couinements angoissés des perdants. Une remarque en passant, vous avez publié « Le Paroli » le 8 mars. Est-ce un hommage à Ayakoko, à son courage et sa force qui maîtrisent le fatum pour lui faire accomplir un exploit ? Merci Bisous Merci de m’avoir appris un nouveau mot et pour ce récit qui célèbre la résilience, l'amour familial, l’amitié et la quête d'un avenir meilleur.
Publié le 28 Mars 2025
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@galodarsac Bonsoir Patrick, Félicitations pour ton prix amplement mérité. Dans ta ballade des troubadours, tu as réussi à capturer l'essence des poètes d'antan et évoquer la nostalgie des temps révolus. Quel véritable plaisir que de plonger dans cette moisson d'éloquence poétique, où l'on se retrouve entouré de poètes disparus, de rêves chevaleresques, et de boue infernale ! Et ce refrain obsédant, "Où sont les galants troubadours ?" Il nous renvoie au temps qui file, file. Et puis, nous volons, tels des corbeaux walkyriesques au-dessus d’Azincourt, cette morne plaine, dans ce champ où les chevaliers galérèrent dans la gadoue, la gadoue, et encore la gadoue ! Leurs rêves de gloire s'entrelacèrent avant de s’effriter à cause de la pluie et la boue. Un véritable massacre à cause de ces f… archers anglais. Sans oublier cette troisième histoire dans laquelle Geoffroy & Co, fiers marauds ont créé une entreprise … disons… légèrement orientée vers l’appropriation nocturne de biens d’autrui. Leurs grands sacs se remplissent de ce que l'on pourrait gentiment qualifier de "butin accidentel." Merci Bisous Merci pour cette visite dans notre héritage médiéval.
Publié le 26 Mars 2025
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@Laurance Tallergé Dans des temps reculés, Jacob se retrouva un beau jour en pleine battle contre un Ange. Et pas n’importe lequel, puisqu’il y avait des murmures insistants parmi les initiés que cet Ange était Yahvé en personne, descendu d’on ne sait où pour s’essayer à un duel très mousquetérien. De nos jours, les écrivains mènent une bataille tout aussi héroïque, quoique moins physique : la quête de l’inspiration. Une lutte inégale, mes amis, car la Muse, cette créature éthérée et vaguement agaçante, possède un talent remarquable pour l’art de la disparition. Elle surgit au moment où l’on s’y attend le moins, danse brièvement à portée de plume, puis disparaît avec un rire cristallin dans le méandre de nos pensées distraites. Votre récit nous en parle avec élégance. La lutte pour apprivoiser en douceur l’imaginaire, cet art subtil de capter des bribes d’éclairs créatifs, est bien une épreuve pour les âmes persévérantes. Car enfin, que faire lorsque cette source d’énergie créative refuse obstinément de se laisser canaliser ? Une discipline de fer, bien sûr, et un soupçon de douce obstination pour tenter de transformer cette Muse volage en une alliée fidèle. Nous voilà tous embarqués dans cette quête rocambolesque, ce combat éternel pour transformer l’insaisissable en quelque chose de tangible et, si la chance est avec nous, mémorable. Merci Bisous Merci pour ces mots qui nous rappellent que, sous le soleil, nous partageons cette même lutte.
Publié le 22 Mars 2025

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