
Voici quelques poèmes respectant les contraintes de la poésie classique. Ce recueil, je l’ai nommé “Essais poétiques” car il s’agit de mes premiers pas dans l’art poétique, d’une part, et que j’y expose certaines réflexions, idées et opinions personnelles, d’autre part. “Essais” dans les deux sens du terme, donc…
La poésie classique serait tombée en désuétude, selon les éditeurs, et les ventes semblent leur donner raison. Pour autant, partout en France, il existe des cercles qui tentent de porter à bout de bras ce très fort héritage littéraire.
Léon Galo d’Arsac (@galodarsac ici) est de ces passionnés.
Ce modeste recueil rend hommage à cet amoureux du vers que je remercie pour son très patient apprentissage.
Ce jour, 29 avril, ajout d'un nouveau poème : "À bon entendeur !"
Ce livre est noté par
@A.P. Gounon Je suis décidément gâtée aujourd'hui, entre Michel et toi qui, sans hypocrisie pour autant, savez faire montre de douceur et de bienveillance. Me voici grâce à vous beaucoup plus sereine qu'hier, lorsque j'ai ressenti le besoin d'une petite mise au point par texte en vers (je n'ose plus dire "par poésie" :-)) interposé.
"une tête bien faite" t'a plu, ce qui ne m'étonne pas venant de toi. Ce poème résume ce que maman m'a appris et qui, depuis mon plus jeune âge, a formé mon caractère et guidé mes agissements sans que j'aie ressenti le besoin d'y déroger depuis...
Mille mercis pour tes mots et coeurs chaleureux, très chère Anne.
Je t'embrasse,
Michèle
@Michel CANAL Bonjour, cher ami, et mille mercis pour ton adorable commentaire et ses coeurs chaleureux.
Te sachant très occupé, je ne t'informe jamais de mes nouvelles mises en ligne, il est vrai, mais je risquais encore moins de le faire dans le cas de celle-ci, sachant ton peu de goût pour la versification classique, qui rejoignait le mien, avant que @galodarsac ne sache s'y prendre pour m'inoculer son virus ;-).
Ce recueil sera suivi par d'autres, effectivement, jusqu'à ce qu'ayant assimilé les nombreuses règles complexes, je n'aie plus qu'à me consacrer à la musicalité et au fond, ce qui oblige à beaucoup de pratique.
Indépendamment d'un véritable plaisir douloureux mais créatif, et comme je l'ai dit plus bas, cela me permet de sortir d'une zone de confort devenue rébarbative.
Merci encore pour ta belle ouverture d'esprit et ta bienveillance, cher Michel. Elle me sont très précieuses, tu le sais, mais je ne te le dirai jamais assez.
Bises et bonne journée à vous deux,
Michèle
Bonjour mon cher @Fernand Fallou,
La poésie a vu le jour car son rythme facilitait la mémorisation. Il y a bien sûr eu les troubadours, mais elle a évolué. Victor Hugo, qui versifiait classique, se situe à des années-lumière des œuvres premières…
Des femmes poétesses, il y en a eu, même si elles furent en sous-nombre. La poésie n’a pas servi qu’à séduire les belles, comme tu l’écris. Elle a véhiculé de nombreux sentiments, au masculin comme au féminin. Marguerite Yourcenar a écrit de la poésie classique, entre autres :
« Vous ne saurez jamais que votre âme voyage
Comme au fond de mon cœur un doux cœur adopté
Et que rien, ni le temps, d’autres amours ni l’âge
N’empêcheront jamais que vous ayez été »
Et quand je lis son troisième vers, je me dis que je ne m'en suis pas si mal sortie pour un premier essai :-) !
En tout cas, j’ai trouvé l’exercice si passionnant que je ne vais pas en rester là. Je suis déjà en train d’écrire d’autres poèmes sur le thème de l’amour. Manier les nombreuses exigences du genre et obtenir un vers fluide et chantant tout en véhiculant un message est d’une grande difficulté mais procure beaucoup de satisfaction lorsque l'on y parvient.
Voilà ce que je peux t’en dire, cher ami ;-)… Mille mercis pour ton commentaire sincère et les généreux coeurs associés.
Bises et bonne journée,
Michèle
Pour mémoire :
La poésie est l'art du langage en vers, de ses rythmes et figures, par opposition à la prose.
Elle peut être lyrique, épique (genre dans lequel @galodarsac excelle), satirique... ou encore didactique (engagée), genre auquel je me suis essayée avec toutes les imperfections que supposent ces premiers balbutiements.
Merci de nouveau à ceux qui m'ont commentée de façon constructive.
Amicalement,
Michèle
@Dominique Martens (ex Autant en emporte le vent et Minervois.fr) @Un deux trois soleil Je réitère : Je ne paie pas un pack Prem's pour que cette page vous serve de terrain de jeu ni d'espace publicitaire, alors si vous pouviez aller faire mumuse ailleurs, Denis, je vous en saurais gré... Bonne fin de journée !
Zoé, c'est vrai que vous êtes injuste, vous écrivez divinement bien, votre style est presque une offense à Dieu, le Tout-Puissant, mais l'aphorisme de M. ou Mme @Dominique Martens est très drôle...
Z-oé, si vous parlez de "Dix petits écrivains" et que vous êtes Arsin-oé, vous êtes injuste, chapitre 10, il est plutôt gentil avec vous.
@Dominique Martens @Un deux trois soleil @Denis Bichet Par goût personnel, je préfère l'humour léger plus fin, un tantinet moins pouet pouet, mais merci pour l'effort... Bonne fin de journée !
PS : @Dominique Martens Je ne parle pas de votre feuilleton... dont je me fiche. Soyez gentil d'aller faire votre publicité ailleurs, merci !
Comme quoi on peut écrire en pieds et comme un pied...
@Zoé Florent Bon week-end de Pâques, Zoé.
PS : Soyez indulgente, n'a pas qui veut, vos talents de poétesse...
@Un deux trois soleil Je vous ai déjà signifié que votre... (je ne sais plus comment le nommer pour que vous me lâchiez) m'indiffère, alors soyez gentil, Denis, et oubliez-moi...
Bon week-end, et merci de cesser de gâcher le mien, qui par ailleurs s'annonce sous les meilleurs auspices, loin de ce foutoir.
Chère Zoé, je suis en plein dans le sujet, je me documente. Un écrivain est un voleur d'âme... En plus, vous êtes injuste, vous me lisez en loucedé, et je ne suis pas si méchant que ça avec vous, c'était aujourd'hui, votre tour... un pur hasard, une prémonition...
@Un deux trois soleil... et faire votre promotion ailleurs par la même occasion...
Je ne devrais pas m'immiscer dans ces querelles byzantines sur la poésie où il n'y a que les coups à prendre. Je me dis simplement que mon roman satirique "Dix petits écrivains" est finalement bien en dessous de la réalité, que c'est une fable gentille, douce amère au regard de tout ce que s'envoient (et me laissent sans voix) les écrivains. Quand je pense qu'on m'a grondé pour avoir contrarié une petite demoiselle qui ne supporte pas la contradiction. Serais-je une sorte de précurseur clairvoyant, extra lucide, en la matière ?
@galodarsac Mille mercis de nouveau, cher ami !
@Ennemonde Patatras @Un deux trois soleil Je ne paie pas un pack Prem's pour que cet espace vous serve de terrain de jeu, alors si vous pouviez aller faire mumuse ailleurs...
Pour mémoire : Zoé Florent n'est pas plus poète que moi je ne suis écrivaine.
@bichetdenis 001Y
Ce que j'aime le plus chez vous, c'est que, quoi qu'il arrive, quoi qu'il se dise, vous êtes content de vous. Si vous êtes un précurseur, c'est assurément et seulement de votre imbécile suffisance, mais, soyez rassuré, celle-ci vous suit à grands pas et ne tardera plus à vous dépasser. Vous vous sentirez sans doute ainsi moins seul au sommet de votre futile Olympe.
@Zoé Florent Tu as en effet parcouru le premier kilomètre, et rassure-toi c'est de loin le plus ardu, comme dans bien des disciplines (peut-être pour filtrer la motivation). L'application des règles deviendra un réflexe à l'usage, sois-en certaine (et cela commence déjà, je l'ai vu au fil des corrections), et les questions qui viendront alors seront plus portées sur le choix des mots, leur musicalité, leur adéquation avec le propos, bref un second niveau beaucoup plus stimulant pour l'esprit. Et je suis très heureux de t'avoir transmis le virus, duquel on ne guérit pas et contre lequel il n'y aura jamais de vaccin, même par ARN-M :) !
@Constantin Bonheur Conformément au souhait de Michèle je ne vais pas encombrer cette page avec nos polémiques, mais si vous voulez (ou si tu veux, puisqu'on se tutoyait à l'époque) on peut en parler sur mes propres pages. Vous avez le droit de ne trouver aucun poète à votre goût sur mBS, mais pas celui de dire qu'il n'y a aucun poète tout court, ou alors il faut dire ce qu'est un poète pour vous. Vous citez quelques grands noms, mais aucune discipline, qu'elle soit artistique, sportive ou autre, ne se résume à ses grands noms, sinon autant dire, comme monsieur Patatras et ses mille clones, qu'il n'y a aucun écrivain sur mBS !
Jusqu'à nouvelle définition, est poète qui s'adonne à la poésie, est poésie (classique ou néoclassique) tout texte qui en respecte les règles, parfaitement définies, tout en donnant du sens à ce qu'il exprime. Chose qu'en toute immodestie j'ai la prétention de faire, et que je retrouve dans ce recueil d'essais. Les poètes sont peu nombreux ici, j'en conviens, mais il y en a quelques-uns comme Pierre d'Arlet, JP Laurier, votre serviteur, et désormais Zoé Florent, pardon si j'en oublie. Je trouve dommage que vous ne souhaitiez pas nous emboiter le pas, car votre plume pourrait assurément s'y prêter avec bonheur (sans jeu de mots).
@Gabriel Schmitt Mille mercis pour vos encouragements, cher Gabriel. Pour vos chaleureux coeurs aussi.
Vous vous faites rare ici, mais votre regard sage et bienveillant, je le sens et l'apprécie, soyez-en certain.
Oui, aucune arrogance de ma part. Pas de conviction d'avoir écrit plus que ce que je prétends dans le synopsis... Mais la notion de reconnaissance que j'ai voulu exprimer en composant ce recueil semble échapper aux aigrefins élitistes ;-).
Merci encore et bon week-end. Amitiés,
Michèle
@Bruno Bonheur,
@galordarsac s'étant adressé à toi, il est légitime d'avoir usé de ton droit de réponse. Mais dorénavant, je te demande d'éviter mes pages.
Bonne continuation,
Michèle
@galodarsac Bonjour, très cher Patrick, et mille, non, dix mille, non, cent mille mercis pour ton aide, ton adorable commentaire et ce joli poème dédié, qui prouve ton aisance et à quel point l'expression poétique est devenue ton second verbe... Une aisance que j'aurai du mal à atteindre, me dis-je, à présent que je connais le premier kilomètre du véritable parcours du combattant par lequel l'on doit forcément passer.
Mais tout en m'aidant, tout en expliquant, tu m'as transmis le virus, et ça, c'est une prouesse, car mon tempérament impatient se prêtait peu à son accueil. Mon horizon créatif, comme tu l'exprimes, s'est dégagé et m'offre de jolies perspectives dont j'essaierai de me montrer digne.
Mille mercis encore, grazie mille, many thanks, cher ami !
Bises et bon week-end à vous deux,
Michèle
@Parthemise33 Bonjour, très chère Annie, et mille mercis pour ton mot toujours aussi adorable et bien troussé. Pour ta généreuse appréciation aussi, bien sûr.
Patrick en a été témoin, nulle poétesse ne sommeillait en moi. J'ai péniblement pondu un premier poème lorsque cette petite bande, réduite mais si bienveillante, a réussi à faire supprimer mon compte en 2022, puis la sextine en 2024 (même pas peur :-) !), en réponse à un défi lancé par Ricardo Salvador sur une tribune... Une sextine bourrée d'erreurs en tout genre, oeuf corse ;-).
Pour le reste (les emmerdeurs haineux et frustrés), votre soutien est un baume apaisant qui efface les derniers désagréments d'une situation que j'ai appris à banaliser, à force d'attaques.
Merci encore, plein de bises et bon week-end,
Michèle
Vous me faites bien rigoler, tous autant que vous êtes. Depuis quand suffit-il de versifier pour que la poésie pointe le nez et salue l'assistance ? Si cela était, ça se saurait. Mais, de toute évidence, vous pensez tous le contraire. Malheureusement, mètre et poésie ne partagent pas toujours la même barque.
@Zoé Florent
En relisant ces vers que pourtant j'ai vus naître
Je m'entendis clamer "Quel joli coup d'essai !"
Corneille ajouterait sans doute "C'est bien vrai,
Je dirais même plus, c'est un vrai coup de maître !"
Alors bravo vraiment, et je crois m'y connaître :
En créant tant de vers dans un si bref délai
Même sans les conseils que je te prodiguai
C'est merveille de voir ce recueil apparaître !
Bientôt aux Jeux Floraux tu pourras te frotter,
Par tes candides vers les juges subjuguer
Et rafler le Lys d'or ou la fleur d'Églantine !
Et mention royale à ton poème "un cœur",
De forme originale au refrain enchanteur,
Que nous baptiserons "Ballade florentine" !
Eh bien, moi qui comptais me fendre du premier commentaire, voici que j'arrive après la bataille et que la table est déjà bien garnie !
Tu craignais que le bébé ne prît trop de baffes à sa sortie, me disais-tu... Te voici comblée de compliments, le meilleur et premier étant probablement la bave du crapaud envieux de ton succès, gage de qualité s'il en est ;)
Bravo tout particulièrement pour ta sextine, exercice délicat et probablement l'un des plus exigeants, avec peut-être le Chant Royal.
Et longue vie à ce poème à forme fixe que tu a s inventé, dès ton premier recueil, il fallait le faire !
Je suis bien sûr sensible à l'hommage rendu à ma modeste contribution et je t'en remercie, et souhaite surtout que cela donne envie à un maximum d'auteurs de franchir le pas (je dis cela notamment pour @Constantin Bonheur, qui semble hésiter), car l'effort est conséquent mais on ne regrette jamais, une fois les règles maîtrisées, d'y avoir consacré tant de peines: l'horizon créatif s'ouvre à l'infini, et je ne doute pas que, poétesse désormais, tu ne transcendes l'art de tes prochaines compositions !
Le cercle des poètes s'élargit, je ne peux que m'en réjouir.
Merci pour ce beau cadeau, et vive l'alexandrin !
Bien à toi
Patrick
Cher @St-Bleyras,
Vous qui savez prendre le temps de l'observation et de la réflexion intelligentes, vous qui commencez à bien me connaître, vous pouvez imaginer sans mal à quel point votre retour me fait du bien aujourd'hui... Merci, mille mercis !
Il est difficile de concevoir le plaisir malsain que peuvent ressentir certains humains à déverser leur fiel, il est vrai. Plus dur est de se blinder avec discernement afin de ne pas faire payer à tous l'attitude de quelques rares spécimens haineux. Parfois je me trompe et mets du temps à refermer la porte blindée, mais je me console en me disant que c'est moins grave que de la refermer à mauvais escient.
Je n'ai pas beaucoup lu de poésie. Je connaissais Hugo, Baudelaire, Verlaine et quelques autres, bien sûr, et Gérard Bossy m'a fait apprécier René Char depuis, alors si vous avez quelques conseils, je les suivrai avec grand plaisir.
Bonne soirée, bon week-end, sans oublier mon big bec du jour,
Michèle
@Zoé Florent
Merci pour le PDF, donc. J'ai lu l'ensemble d'une traite. Et je reviendrai plus lentement à chaque poème. Ce que j'ai vu m'enchante. Je suis, par ailleurs, depuis longtemps amateur, entre autres, des poésies de Charles d'Orléans :"Hiver vous n'êtes qu'un vilain". C'est un autre type de poésie. Et j'en aime encore bien d'autres. Vos poèmes, chère Michèle, illustrent une approche en effet plus marquée par le classicisme, forme et fond, et c'est un autre plaisir.
Quant au reste, jalousie et incompétence produisent rarement mieux que du fiel : hélas, certains haineux, peu nombreux mais vénéneux, en déversent beaucoup sur vous. C'est un déshonneur pour eux et, en disant cela, pour reprendre les mots de Charles d'Orléans : "Sans point flatter, je parle plain". Vous les ignorez avec superbe et vous avez bien raison !
@B. Tirchi Vous aussi, vous me faites l'effet d'un rayon de soleil, lorsque vous vous penchez sur mes pages, cher Boudjema ! Mille mercis pour ce commentaire aussi chaleureux que les trois coeurs qui l'accompagnent.
Vous, introverti ? Non... J'ai eu l'occasion de voir vos regard et sourire francs, lumineux. "Dans la réflexion" me paraît plus approprié ;-)...
Sinon, pour vous répondre, Lamish a appris que certains combats ne valent pas le coup d'être menés (cf. "Polémique";-)), mais les motivations comme les intentions de Zoé-Michèle n'ont pas changé d'un iota, je vous rassure...
Merci encore et bonne journée ! Amitiés,
Michèle
@Vanessa Michel Mille mercis, ma chère Vanessa. Tes trois cœurs, ton commentaire sensible, et toujours aussi délicieusement spontané, éclairent cette page d’une lumière chaleureuse, très - non, extrêmement serait plus juste – appréciée, sois-en certaine.
“Un cœur” a aussi bénéficié de l’enthousiasme de mon correcteur, qui l’a qualifié de “ballade Florentine”, ce que je n’ai pas osé reporter sur sa page ;-).
“En tant qu'artiste tu cherches à te renouveler - quitte à sortir d'automatismes qui parfois permettent de souffler un peu”, écris-tu très justement... car il est vrai qu’en écrivant la suite de “Irrésistible hétéronomie”, je me suis surprise à répéter une recette “qui marche”, et que ce faisant, je me suis déçue. C’est ce qui veut que j’aie écrit à Saint-Bleyras ce sentiment d’arriver à la fin d’un cycle.
Me voici donc en plein vol expérimental, un main sur la manche et l’autre croisant ses doigts... pour que le vol dure longtemps, car toute personne ayant un minimum d’expérience sait que le plus délicat sera toujours l’atterrissage ;-).
Merci encore, bises et bonne soirée !
Michèle
Bonjour cher @St-Bleyras,
Mille mercis pour votre commentaire impliqué. Je vais vous envoyer le fichier en PDF, afin que vous ne soyez pas obligé de le lire connecté.
Au départ, ma démarche se voulait simple expression de reconnaissance vis-à-vis de cet ami auteur qui avait corrigé un poème. Sauf que pour l'exprimer, cette reconnaissance, j'ai attendu plus de deux ans... C'était donc plus que cela, ce que j'ai réalisé dès mes premiers pas dans le genre. Tout d'abord, il y a eu ce besoin de sortir de ma zone de confort (sensation d'être arrivée à la fin d'un cycle d'écriture). Ensuite, la possibilité de m'exprimer plus facilement sur certains sujets en les enrobant des contraintes de la poésie classique, qui m'ont fait l'effet d'un bouclier protecteur.
Voilà ce que je peux vous en dire pour l'instant, cher ami...
Votre essai de big bec poétique étant transformé, je vous retourne le mien ;-).
Bonne soirée également,
Michèle
@Zoé Florent
Michèle, que se dit-il de vous ici, quel est, pour vous, le sens de votre démarche ? Que vous apporte-t-elle ? Je le découvrirai sans doute en lisant vos poèmes plus avant (je n'en ai lu que deux jusqu'à présent, je ne puis lire beaucoup à la fois en matière de poésie). D'emblée, toutefois, j'ai été sensible à l'élégance de ces textes, j'ai également perçu l'affleurement de sentiments et de pensées délicats sous la surface exigeante de ces "exquises contraintes" dont parlait, au sujet de l'écriture, un Paul Valéry.
Peut-être un autre commentaire quand j'aurai lu plus et plus loin, donc.
Essai de big bec poétique !
Bonne soirée à vous !
@gaspard-off Tu m'avais promis une de ces "critiques cinglantes dont tu as le secret", mais je vois que tu as finalement eu pitié de la poétesse en herbe que je suis, ce dont je te sais gré, au vu de mes profonds doutes.
Alors oui, mission accomplie pour ce qui est de la forme, et heureusement, car j'avoue en avoir bavé des ronds de chapeau (et @galodarsac aussi)... mais pour ce qui du fond, je peux mieux faire, ce qui n'est pas sans me renvoyer à une époque où je spéculais sur des facilités sans me casser la nénette... Époque révolue cependant, alors une fois acquis les automatismes, je ferai plus audacieux la prochaine fois, cher Laurent, promis !
Mille mercis pour ton commentaire encourageant et mille autres pour m'avoir assistée en me faisant part de tes avis sur le fond avec sincérité.
Bises et bonne soirée,
Michèle
@Cortex3 Mille mercis pour votre commentaire sensible et intuitif, cher Cortex. Sensible, car vous avez su lire "les messages", au-delà d'une forme qui souvent les asphyxie. Intuitif, car, quand vous parlez de sortir de sa zone de confort, vous visez très juste.
Le trouillomètre à zéro, je l'ai eu quatre fois ici en dix ans : lors de ma première mise en ligne, lors de celles de mes deux écrits biographiques, et puis aujourd'hui, en partageant mes balbutiements poétiques.
Alors merci de me réconforter et bonne soirée. Amicalement,
Michèle
De jolies choses dans ces vers, un exercice redoutablement difficile qui demande un certain courage, celui de sortir de sa zone de confort. C'est très louable, mais je ne suis pas apte pour juger de la poésie. Je retiens cependant beaucoup de tendresse et une atmosphère qui encourage à la tolérance et la compréhension, au partage justement. Merci Michèle pour cette publication courageuse et soignée @Zoé Florent
@Bruno Bonheur Là où, me semble-t-il, tu te fourvoies, c'est que tu connais de tes Maîtres et de leur oeuvre des projets aboutis, qui souvent ont demandé des années de travail. Ils ne sont pas nés Maîtres. Et puis je ne suis pas sûr que cela les ravirait d'apprendre qu'après eux, ce fut le désert... Ceci dit, et même si cela semble aussi superflu que ridicule de le préciser (bien qu'ici, on ne précise jamais trop sa pensée) : il n'était pas dans les intentions de m'en approcher en abordant le genre poétique :-) !
Bises et bonne soirée,
Michèle
Une précision, tout de même : j'aime comme vous m'aimez. C'est pour moi comme une Légion d'honneur. Et même mieux.
@Ennemonde Patatras Oui, oui... Bye !
PS : @Ennemonde Patatras Les égocentriques veulent toujours avoir le dernier mot. Cela leur procure un sentiment de pouvoir, sentiment dont je ne voudrais surtout pas vous priver... Alors faites, très cher, et puis oubliez-moi...
Qu'entendez-vous exactement par orchidoclaste ? Amateur d'orchidées ? Parce que je n'aime pas particulièrement ces fleurs ; du coup, j'ai peur qu'il y ait méprise.
@Bruno Bonheur Mille mercis pour ta lecture et ton commentaire nuancé, cher Bruno.
Je me suis concentrée autant que possible sur la musicalité. Le naturel, j'imagine qu'il faut des années de travail et d'expérience avant de l'acquérir. Mais je confirme : ce fut un essai passionnant que je tenterai de perfectionner, et qui sait, de transformer, à force de pratique.
Bises et bonne journée,
Michèle
@Bruno Bonheur PS : peut-être pourrais-tu tenter l'expérience toi aussi avec certains poèmes en vers libres de Corine Messonique ?
@Pierre Sans Berro Mille mercis pour votre commentaire sympathique et les généreux coeurs associés, cher Pierre.
Il est vrai que le respect des règles (loin d'être une sinécure ;-)) influe sur le classicisme du ton. Plus elles sont restrictives, plus il est marqué (sextine, rondel...).
Quant à "La Vérité au fond du puits", j'ai pris beaucoup de plaisir à versifier cette légende du XIXe, tout en amputant la fin, puisqu'elle n'est toujours pas d'actualité...
Merci encore et bonne journée ! Amicalement,
Michèle
@Ennemonde Patatras Je réitère : oubliez-moi, cher orchidoclaste en chef...
Bravo ! La métrique et le charabia sont bien au rendez-vous, mais la poésie devait être en vacances.