
Santons
Chers petits compagnons, l'année qui se termine
Vous réunit toujours à la place d'honneur
Dans la crèche nouvelle où votre bonne mine
Rasure et embellit l'espace de nos cœurs.
Robert Bruguière
Voici la fine équipe de Yorkshire Pudding réunie pour un nouveau Noël dans une farandole qui ne va pas tarder à se transformer en danse macabre. Excellente fêtes de fin d’année à tout le monde.
Ce livre est noté par
@Parthemise33
Merci Parthemise33. Comme vous l'avez bien compris, ma remarque sur les cadavres qui peuvent être policièrement exquis, était plus une interrogation qu'une critique. J'apprécie pleinement le talent d'écriture même quand il s'agit de genres qui me sont moins familiers. Vos réponses aux commentaires sont toujours aussi plaisantes qu' éclairantes avec un discret et non moins délectable parfum d'humanité. Je vais lire vos autres textes avec des étoiles plein les yeux !
@AUDITEUR Je ne sais pas si, pour le lecteur, la mort dans les romans policiers possède une valeur cathartique. Ce que je pense, c’est que la mort d’une personne dans le roman pigmente l’intrigue, une espèce d’agneau sacrificiel en quelque sorte. Par exemple, dans la première édition de Yorkshire Pudding, il n’y avait pas de crime. J’en ai rajouté un pour relancer l’intrigue. Je ne suis fan ni d’hémoglobine, ni de description d’autopsie. Je n’aime pas le glauque de certains assassinats. C’est pourquoi je ne m’appesantis pas sur une situation trash, et que mon style est peut-être la mise à distance d’une situation qui peut se révéler inconfortable , voire désagréable (surtout pour la victime). Je comprends donc que vous n’aimiez pas particulièrement le genre policier. C’est pourquoi je vous dis Merci Bisous Merci pour me lire et poster des commentaires positifs accompagnés d’étoiles
PS Je n’écris pas que du policier, mais c’est un peu mon fonds de commerce…
@galodarsac J’ai toujours pensé que les santons étaient beaucoup trop sages pour être honnêtes. Merci Bisous Merci pour ce premier commentaire de l’année et les étoiles qui l’accompagnent. J’en profite pour vous présenter tous mes meilleurs vœux et vous souhaiter une année créative à l’inspiration poétique débordante.
@Lisbeth- C’est vrai que je n’aime pas beaucoup le minimalisme. Et puis une histoire policière avec deux suspects ce serait « too cheap » comme dirait Lady Evangeline. Je prends votre remarque en considération pour d’autres nouvelles. Je suis contente de vous avoir fait partager la bonne humeur qui règne au Domaine. Merci Bisous Merci pour votre commentaire globalement très positif et je vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année.
@Ernesto Férié Je contritionne moultement pour ma réponse tardive, mais j’ai une excuse en orichalque massif : invitée à la soirée MBS, j’en ai donc profité pour passer la fin de semaine à Paris. Une confidence en passant, je préfère le calme du domaine des Aubépines. Bref, je vous rassure, mon égo n’a pas du tout été bousculé par vos observations, et je ne pansais pas mes plaies morales dans une grotte humide et sombre. Je laisse la susceptibilité d’écorchée vive à Christine Angot. D’autant que vos remarques sont pertinentes. Une seule chose, ça m’étonnerait qu’Apollonia ait employé l’expression « s’envoyer en l’air » c’est une Lady, merde quoi. Merci Bisous Merci pour vos étoiles et toutes ces sortes de choses.
Un de vos personnages dit à un moment "tu m’embrouilles", et bien moi, c’est pareil, j’ai été embrouillée, tous vos personnages, toutes ces scènes, ça m’a beaucoup amusé et beaucoup embrouillé. Mais c’est ça qui est bien. Vous avez l’écriture très gaie (et c’est communicatif). J’ai aimé votre labyrinthe provençal.
@Ernesto Férié Apollonia comme Dragonnette sont de terribles cabotines qui savent soigner leurs arrivées. Elles n’entrent en scène qu’au second acte, comme les grandes actrices. Vous conviendrez que, suivant les intrigues, le détective ne peut pas toujours se présenter avant le premier meurtre. La mise en place est certes fastidieuse, mais nécessaire. Une mise en musique en quelque sorte : largo, andante, allegro, plus une accumulation de doubles croches. Avec un certain mystère pour ne dévoiler l’énigme que progressivement en semant des petits cailloux comme Poucet.
Dans Christmas Pudding Apollonia est présente pratiquement dès les premières pages, mais c’est l’histoire qui l’exige. C’est très sympathique de votre part de présenter vos interrogations. Merci Bisous Merci et bonne fin de lecture.
@lamish Chère Michèle, mêler les santons à une enquête policière, j'en rêvais et je l'ai fait. Merci Bisous Merci pour votre commentaire positif et les étoiles que je mettrai au dessus de la crèche.