Très étrange l’imagination dès qu’on la laisse s’échapper, sans liens, ça casse les codes, les références, les logiques, c’est ça qui est drôle. Vous auriez même pu pousser le bouchon, attribuer des adjectifs à des noms sans rapport, mélanger les genre des années… puisqu’à la fin justement on perd ses repères et on lache prise, j’ai beaucoup aimé.

Etranges ambiances, à mi-chemin entre une réalité crédible et une scénarisation du suspense, on ne sait plus à quoi s’accrocher, bien fait.

Ah oui, les prénoms nous marquent et nous engagent. Consciemment, ou non. Chacun de ceux que vous avez choisis portent en eux leur identité et l’histoire que vous brodez autour leur donne une coloration intrigante. A chaque fois, un bout de vie dans lequel vous nous faites rentrer, quelques détails, une anecdote ou deux, et nous sommes dans le récit, attendant la chute. Qui l’est plus ou moins. Coup de cœur pour Soleane !

C’est bien vu, bien analysé, bien dit. Cela fait un peu peur en fait. Un mélange de "et si ça m’arrivait" et de "comment résister à la tentation ?" Dit autrement, difficile de ne pas se projeter ! tant le ton est juste.

Exercices de styles divers et variés, art de la description, et plus elles sont loufoques, plus elles semblent vous combler, et celui de scénarios emberlificotés histoire de nous perdre dans les méandres de vos pensées. C’est distrayant, malin et merci pour ce partage.