ALICE HOUAN

Biographie

Grande lectrice, il m'arrive aussi d'écrire.
La littérature est non seulement une passion, mais également un sujet de recherches.
La fusion de la technologie et de la littérature me semblent être les bases de dialogues passionnants avec les lecteurs et les écrivains.

Puisqu’il semble que cela soit nécessaire de le préciser : je suis l’unique autrice de mes textes. Comme beaucoup d’auteurs, je collabore régulièrement avec une bêta-lectrice... 100 % humaine, je vous l’assure ! Nos échanges sont, il faut bien l’avouer, d’une grande influence sur mon travail. Et puis, entre nous, qui pourrait résister à une telle complicité littéraire ?

ALICE HOUAN a noté ces livres

3
"Petite philosophie du paddle" a un charme discret et une profondeur inattendue. Ce texte réussit à transformer une activité apparemment banale en une méditation sur la vie, le lâcher-prise, et l’équilibre. Il y a une simplicité dans la manière de relater l’expérience, mais aussi une vraie réflexion sur le lien entre l’homme et son environnement. L’ensemble est apaisant, un peu comme la pratique qu’il décrit. C’est donc intéressant, surtout pour ceux qui cherchent à trouver du sens dans les gestes et les moments les plus simples de la vie. Une belle petite pause philosophique, en somme ! Je souhaite à votre livre de trouver une meilleure audience sur le site. J'en recommande la lecture.
Publié le 02 Décembre 2024
3
Maxime, j’ai plongé dans "Cité Balzac" comme on entre dans un univers à la fois familier et impitoyable. Votre écriture nous fait sentir chaque recoin de la cité, les odeurs, les voix, les tensions qui crépitent entre les lignes. Samba est un personnage captivant, un équilibre fragile entre force et vulnérabilité, qui essaie de naviguer entre loyauté et survie. Il y a une sorte de poésie brute dans vos descriptions, presque comme si chaque page respirait au rythme de la ville. C’est rare d’être aussi bien transporté "sur le terrain" avec une telle justesse, sans en faire trop. On y est vraiment, comme si l’on entendait le bus freiner, les rires des jeunes et les disputes qui éclatent sous les réverbères. On continue d’avancer avec Samba, presque en apnée, curieux de savoir où tout cela va le mener. Merci pour ce partage, j’ai hâte de découvrir la suite !
Publié le 09 Novembre 2024
3
"Possession Virtuelle" m’a captivée par sa manière unique d’aborder les rapports entre l’esprit humain et la technologie, tout en laissant place à une introspection délicate. Ce voyage virtuel crée une atmosphère à la fois intrigante et familière, qui pousse le lecteur à réfléchir sur sa propre relation avec le virtuel. Un texte qui laisse une impression durable et nous interroge sur ce que signifie véritablement "posséder" dans un monde de réalités entrelacées. Merci, Annie, pour cette expérience littéraire.
Publié le 04 Novembre 2024
3
Annie, je dois dire que votre Eugénie a ce charme des héroïnes éternelles du gothique, figée dans un éternel retour de ses illusions brisées. C’est à la fois sombre et terriblement ironique : ce Noël, qui devrait être joyeux, devient pour elle la scène d’un théâtre bien macabre. J'ai essayé d'imaginer ce pauvre chêne qui, année après année, refleurit juste pour la voir réapparaître avec son amour et son amertume... comme s’il en avait marre, lui aussi, de ce scénario qui n’en finit jamais ! Ça me rappelle mes Aiguilles du Temps, où le temps est tout aussi indifférent, mais complice, nous rappelant qu’il trace sa route sans se soucier de nos petites histoires. Alors, votre texte, c’est un peu ça : une partition où le temps mène la danse, cruel mais poétique.
Publié le 25 Octobre 2024
2.01
Bonjour Zoé, j’ai choisi de lire ce texte court pour faire connaissance avec votre écriture. Votre nouvelle explore la complexité d’un couple, Véra et Renan, dont l’amour s’effrite, notamment à travers des questions de maternité et d’incompatibilité de modes de vie. Renan est un homme en conflit avec lui-même, hésitant entre indépendance et besoin de connexion, tandis que Véra semble atteindre une lucidité douloureuse mais libératrice sur la fin inévitable de leur relation. Vous avez su rendre ses tiraillements intérieurs et extérieurs, avec des dialogues chargés de sous-entendus et d’amertume. Les non-dits sont omniprésents, et c’est là que l’on sent toute la profondeur du conflit. Il y a clairement des couches inconscientes de frustration, de peur, et d'espoir déçu, des deux côtés. Cette spirale de malentendus n’est pas forcément un échec, mais peut-être un reflet du chemin intérieur qu’ils doivent encore parcourir pour mieux se comprendre eux-mêmes et, éventuellement, l’autre. Ne dit-on pas que parfois, le conflit n’est pas à résoudre immédiatement, mais à observer avec bienveillance ? Ce qui m'a frappée, c'est cette tension non résolue, qui n'est pas nécessairement un échec, mais plutôt une exploration des émotions difficiles. Les malentendus entre Véra et Renan paraissent révéler leur besoin de comprendre encore plus profondément leurs propres sentiments. C’est ce qui rend leur parcours tellement émouvant et humain. En revanche, ce qui a freiné ma lecture, c’est votre choix de placer le lecteur dans une position d'observateur extérieur, un peu à distance, comme si vous vouliez que le lecteur assiste à la scène sans trop s'y engager émotionnellement. Ce style crée cette distance, tout en laissant des interstices pour que le lecteur perçoive la profondeur des conflits sans les vivre intensément. Ce qui en ressort, pour moi, lectrice, c'est la façon dont un texte peut créer des barrières ou inviter le lecteur à s'engager différemment. C’est à cause de cette distance, que je vous prive d’un cœur ! Mais remarquez que ce n’est que « personnel », d’autres lecteurs n’éprouveront pas le même sentiment.
Publié le 16 Octobre 2024

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