Cour d'Assises, Aïcha attend son jugement. Étrangère, isolée par une langue qu’elle ne comprend pas, elle est réduite au silence face aux regards glacés, aux murmures et aux accusations. Entre fragments de souvenirs et perceptions brouillées, elle subit un procès où son identité disparaît sous le poids des préjugés. Seul le juré n°4, troublé par des doutes qu’il n’arrive pas à étouffer, perçoit quelque chose de plus profond, une faille dans cette justice implacable.
D'après une histoire vraie.
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Un grand merci, @Annie Pic, pour ce commentaire si finement ressenti ! Vous avez parfaitement saisi cette atmosphère de tension, où chaque mot prononcé dans le tribunal pèse lourdement sur Aïcha, et où le juré n°4 vacille, tiraillé entre son ressenti et la pression des préjugés ambiants.
Votre lecture attentive me touche beaucoup, et savoir que vous avez perçu cette lueur d’espoir fugace rend ce retour encore plus précieux. Merci d’avoir pris le temps de plonger dans l’univers de "Coupables" et pour vos mots si encourageants !
@Maxime K-D. Un grand merci pour votre retour chaleureux et pour ces trois cœurs qui réchauffent ! C’est un vrai plaisir de lire votre commentaire, surtout venant de vous, dont j’admire l’écriture dans "Cité Balzac". Si "Coupables" vous a touché, alors c’est une belle réussite pour moi. J’ai voulu capturer cette intensité en peu de mots, et savoir que cela a résonné pour vous est vraiment gratifiant.
J’espère que nous aurons encore l’occasion d’échanger et de nous enrichir mutuellement.
Bonjour@ALICE HOUAN Une petite précision : quand je vous suggère de tout mettre au présent, je ne vous parle pas de l'épilogue qui nous ramène plus tard dans les questionnements du juré n°'4 et son mal-être. Cordialement. Fanny
Bonjour, @Fanny Dumond3. Merci beaucoup pour votre lecture attentive et pour cette remarque très pertinente sur le choix du temps. Vous avez raison, alterner entre le présent et le passé simple peut perturber la fluidité de la lecture. J’ai fait ce choix pour refléter les allers-retours dans l’esprit du juré n°4, entre ce qu'il vit dans l’instant et ce qu’il revisite en pensée. Néanmoins, je comprends votre suggestion de tout écrire au présent pour renforcer l’immersion. C’est une excellente idée, et je vais expérimenter cette approche pour voir comment elle peut accentuer la tension et le ressenti immédiat.
Merci encore pour votre retour constructif, cela nourrit ma réflexion pour mes prochains écrits !
@Denis Bichet
Merci pour votre retour si encourageant ! Vous soulevez un point très intéressant sur le tribunal et les préjugés évoqués. L’inspiration pour ce texte vient de récits réels, notamment de témoignages entendus dans des podcasts comme "Les Pieds sur Terre". Dans certains procès, ce ne sont pas toujours les mots explicites qui trahissent des jugements préconçus, mais plutôt les regards, les silences et les attitudes. J’ai voulu capturer cette atmosphère où le non-dit et les préjugés latents pèsent autant que les paroles prononcées.
Quant au juré n°4, j’ai choisi de maintenir un certain flou autour de ses motivations pour permettre au lecteur d’interpréter librement ce qui le trouble. Est-ce de la compassion, une forme d’identification, ou un simple malaise face à la certitude implacable des autres ? Ce flou reflète le dilemme intérieur du juré, qui lui-même n’arrive pas à nommer ce qu’il ressent.
Merci encore pour vos questions stimulantes et pour votre lecture attentive. Elles m’aident à affiner mon écriture et ma réflexion !
Si l'écoute du podcast vous intéresse : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-pieds-sur-terre/jures-en-votre-ame-et-conscience-7186160
Merci beaucoup, @Ernesto Férié, pour votre commentaire constructif et vos suggestions précieuses. Vos remarques sur le participe présent, l’intégration des autres sens, et la subtilité des gestes et attitudes pour suggérer l’intériorité des personnages sont des pistes vraiment enrichissantes. Je vais revisiter le texte en gardant ces éléments en tête pour approfondir encore l’ambiance et les nuances des personnages.
Vos encouragements sont très appréciés et me motivent à continuer d’explorer chaque détail. Merci également pour votre recommandation chaleureuse du texte !
Merci pour tes remarques, @Joker380 ! Ton commentaire m’a aidé à mieux sentir où certains passages pouvaient gagner en subtilité, en gardant la densité sans tomber dans le cliché.
Beaucoup de démonstratifs, trop d’associations mécaniques de mots clichés ( le silence complice, le murmure sourd, la froideur déguisée en pudeur,...) parfois moches (distance glacée, vagues de son). Le bêta-robot doit encore faire de la gymnastique afin de s’assouplir...