Le silence des oiseaux

10 pages de Parthemise33
Le silence des oiseaux Parthemise33
Synopsis

« Fais comme l’oiseau,
Ça vit d’air pur et d’eau fraîche, un oiseau. »
Michel Fugain
Dystopie ou réalité ? Un roi excentrique, au bord de la nervous break down, du pétage de claxybulle, de l’incendie cérébral à foyers multiples, est obsédé par une idée fixe : ne plus entendre les gazouillis incessants des piafs. Son irritation débouche sur une décision impulsive qui précipite son royaume au bord du gouffre. L’auteure décline toute responsabilité concernant l’état mental de ce roi.

Publié le 12 Février 2025

Les statistiques du livre

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13 commentaires , 12 notes

@Alain Lamoliatte
Bonjour Alain, votre commentaire élogieux m'a fait gazouiller de joie. Les oiseaux du jardin, un instant interloqués ( pépiais-je faux ?) ont finalement décidé d'accompagner mon solo en un chœur endiablé. Ce fut un concert de ouf ! Merci Bisous Merci, et j'espère que les chants des oiseaux nous accompagneront toujours

Publié le 14 Mars 2025
3
Bonjour Partemise, vous êtes vous-même un oiseau enchanteur, mais vos trilles sont les mots dont vous jouez une parfaite partition. J'adore les oiseaux et votre fable écologique nous rappelle combien il faut les protéger. Merci pour ce moment rossignolesque. Alain.
Publié le 13 Mars 2025

@galodarsac Ah, mon cher ami (comme dirait Poirot), quel délicieux commentaire ! Il a illuminé ma journée comme un rayon de soleil perçant les nuages d'un après-midi anglais. Je suis particulièrement ravie que ma fabuslesque fable ait chatouillé tes zygomatiques. Quant à ce proverbe gallois, "ksksch ccy cnnry", je dois avouer qu'il m'a été soufflé par un vieux sage montagnard dopé à l'alcool de vipérine . Comme la cloche d'un monastère, il résonne avec une sagesse intemporelle, capable de guider les âmes égarées à travers les méandres de l'actualité. Continuons donc à voler au-dessus des absurdités humaines, tels des albatros majestueux. Merci Bisous Merci et à bientôt pour des lectures percutantes rédigées par des poissons d'avril

Publié le 02 Mars 2025
3
Fabulesque fable que cela ! Réflexion sur un ton burlifique et assorti d'une de ces enquêtes dont tu as le secret pour le plus grand bonheur du lecteur ébahi... mention spéciale pour le subtil proverbe gallois "ksksch ccy cnnry" qui trouve écho dans tellement de situations déversées par l’actualité... Volons sur l'aile de l'oiseau au-dessus de la bêtise humaine !
Publié le 01 Mars 2025

@A.P. Gounon Chère Anne, que deviendrions-nous sans nos mignons piafs, pioupious, pierrots zozios qui agrémentent notre vie. Bien sûr, bien sûr, il y a Hitchcock ! Mais dans "Hitchcock" , n'y a-t-il pas "cock" ? Vive les coqs ! Cock-a-doodle-doo ! J'aime bien ce joyeux Cock-a-doodle-doo, le matin au fond du jardin ! Et sans Chanteclerc - qui lance ses "Cocorico" afin que le soleil, sans "qui les choses ne seraient pas ce qu'elles sont", se lève chaque matin - nous errerions dans l'obscurité en boulottant des endives et des champignons de Paris.
Concernant Parcival Ponsonby, why not. C'est à étudier. Il est très sensible à tes compliments et te dit Merci Bisous Merci

Publié le 26 Février 2025
3
@Parthémise33. Ma chère Parthemise, je ne suis jamais déçue par tes délicieuses élucubrations ! Cet adorable petit conte aborde avec désinvolture un sujet sérieux : les oiseaux sont à la fois utiles et ravissants. Protégeons- les ! Quoique, si l'on en croit Hitchcock, ils peuvent aussi devenir dangereux... Je ne connaissais pas Parcival Ponsonby. C'est un petit nouveau ? J'espère qu'il va devenir récurrent. Il est bien sympa. Et merci, bisous ( beaucoup) merci ! Anne
Publié le 26 Février 2025

Bonjour @Parthemise33,

Et c'est un mélange bien réussi !

De mon côté, j'ai soumis sur MBS ce qui est l'extrait d'un roman qui cherche actuellement son éditeur. J'ai particulièrement soigné mon écriture, j'ai envie de voir comment mon style, l'histoire que je propose sont reçus et si ça donne envie de lire le reste. N'hésitez pas à passer y faire un tour, lire l'extrait et me dire en commentaire ce que vous en avez pensé.

Au plaisir

Publié le 21 Février 2025

@Fernand Fallou Tu as farpaitement raison. La disparition des oiseaux est une tragédie à multiples facettes. Le chant des oiseaux est non seulement agréable à entendre, mais il est aussi un indicateur de la santé de notre environnement.
Quant à ta réflexion sur les proverbes, elle soulève une question intéressante sur la manière dont nous percevons le bonheur et le malheur. Il est vrai que le malheur des uns peut parfois sembler faire le bonheur des autres, mais une vision plus holistique nous montre que le malheur de certains finit effectivement par affecter tout le monde. Merci Bisous Merci pour ton commentaire humaniste
PS Tu as vu, j'ai employé un joli mot ;-)

Publié le 21 Février 2025

@Philippe Mahenc Bonjour à vous, il me semblait bien avoir apprécié et commenté un de vos romans qui avait le mot "oiseau" dans le titre. Après vérification, c'est exact. La vie des oiseaux devient difficile, même dans les villes. J'ai la chance d'être au-dessous d'un couloir aérien emprunté par les grues et les oies qui migrent deux fois l'an. Je regarde leurs ballets aériens avec un brin de fascination. J'ai l'heureuse impression qu'il y en a toujours autant. J'espère qu'une prise de conscience générale se fera avant la catastrophe finale. Merci Bisous Merci pour avoir voleté au-dessus de mon texte. Je vous souhaite également un printemps gazouillant

Publié le 21 Février 2025

@Alhéna Skat Bonjour chère Dame, venant d'une spécialiste de contes de fées, votre compliment me touche. Comme vous (et les chats), j'aime observer les oiseaux du jardin. Mésanges, colombes, moineaux, pigeons ramiers, etc... Une année, des rouges-queues ont piapiaté de longues minutes dans les arbres plongeant sur la terrasse. Tous les hivers, deux rouges-gorges quittent la forêt pour s'installer dans mon jardin où ils boulottent graines et boules de graisse. J'en ai même eu un qui tapait au carreau quand il trouvait que la serveuse lambinait ! Merci Bisous Merci pour être passée du côté de chez Swann

Publié le 21 Février 2025

@Ultrartemium Bonjour Monsieur Ultrartemium, Vous avez bien saisi ma manière de penser et de procéder. Un soupçon de sérieux, trois généreuses doses de légèreté et une pointe de morale. Vous battez le tout pour que le mélange devienne mousseux, et voici une histoire. Merci Bisous Merci pour votre sympathique commentaire relevé de trois petits cœurs

Publié le 21 Février 2025
3
Oh, tuer les petits oiseaux, ce n’est pas beau, et voilà que nous sommes envahis par les moustiques, les mouches, les coléoptères, les chenilles, les sauterelles, les fourmis, etc. Quant à ceux qui vaporisent toute la journée des produits mortels pour toutes ces bestioles, pour avoir de beaux maïs, de beaux tournesols, de beaux raisins, etc., ce n’est pas mieux. Et nous n'aurons plus d’oiseaux quand même parce qu’ils mourront de faim. Mais c’est une autre histoire, la vraie histoire. Mais ton conte est très beau @Parthemise33. C’est vrai, on ne peut pas vivre sans le chant des oiseaux. Si on exterminait tous les imbéciles, être « un mec bien » ne voudrait plus rien dire. Il doit y avoir une faille dans « le malheur des uns fait le bonheur des autres ». Le bon proverbe doit être « le malheur des uns fait le malheur de tous ». La complexité de ton histoire est là ! FF
Publié le 21 Février 2025
3
Voilà un bien joli conte, au style enlevé et plein d’humour. Certainement qu'il aurait plu à Rachel Carson, la dame du Printemps silencieux. Il est peut-être plus grave et actuel qu’il n’en a l’air: ce n’est pas une dystopie hélas. Les graines stérilisantes de l’alchimiste Reginald existent bien de nos jours sous les noms moins poétiques de néonicotinoïdes ou glyphosate. A cause de cette chimie, les oiseaux des champs ont perdu un tiers de leurs effectifs depuis 2001 en France. La population du pipit farlouse a chuté de 68%, celle de la linotte mélodieuse de 27%, l'alouette des champs et la perdrix grise ont perdu respectivement 50% et 90% de leurs effectifs. C’est le Muséum national d’histoire naturelle qui le dit. Il y a là des gens qui comptent les oiseaux et se désolent aussi de les voir disparaître. Je vous souhaite un printemps mélodieux.
Publié le 20 Février 2025
3
@Parthemise33 Merci, grande Dame, pour ce magnifique conte, presque un conte de fées ! ;) Toujours très bien écrit et avec des digressions fantaisistes comme vous en avez le secret. Que ferais-je, moi qui ne peux bouger de mon fauteuil, sans les oiseaux qui viennent à ma fenêtre ? Ce qui a le don d’agacer fortement mon petit chat. Continuez encore longtemps à nous charmer avec vos histoires à la fois, cultivées, spirituelles, et fantaisistes. Merci, Bisous… Alhéna.
Publié le 20 Février 2025
3
Style exubérant et très relevé! J'ai bien aimé cette histoire légère et badine mais pas tant que ça. Un mélange très curieux car le style littéraire y côtoie un propos plus terre à terre. Je me suis senti véritablement soulevé pendant la lecture, au-dessus de certaines contingences du réalisme et de la mesure et cela m'a permis de suivre l'histoire sans problème. Franchement, c'est un bien joli texte avec une morale bien amenée.
Publié le 20 Février 2025

@Annie Pic
Chère Annie, Chaque matin, j'entends avec plaisir le chant des oiseaux (comme vous), et chaque matin (allez savoir, c'est peut être obsessionnel) je me récite cette poésie :
Le chant de l'aube (Cécile Perin)

Un invisible oiseau dans l'air pur a chanté.
Le ciel de l'aube est d'un bleu suave et velouté

C'est le premier oiseau qui s'éveille et qui chante.
Ecoute ! les jardins sont frémissants d'attente

Ecoute ! un autre nid s'éveille, un autre nid
et c'est un pépiement éperdu qui jaillit.

Qui chanta le premier ? Nul ne sait. C'est l'aurore
comme un abricot mûr le ciel pâli se dore

Qui chanta le premier ? Qu'importe on a chanté
et c'est un beau matin de l'immortel été.
J'ai posé des grainetiers et profite du spectacle toute la journée (Harlett, la chatte de la maison, aussi). Merci Bisous Merci pour vos cœurs gazouillants

Publié le 18 Février 2025
3
Dans mon jardin de Provence, le gazouillis intempestif des oiseaux me réveille à l'aube et m'accompagne jusqu'au coucher du soleil... Et pour rien au monde, je ne voudrais que cela cesse un jour. Pauvre roi Swann, qui apprit un peu tard "mais jamais trop tard", que l'équilibre est céleste. Quelle que soit son apparence ou son chant, chaque être vivant contribue à la diversité qui assure la chaîne de vie sur Terre. Le roi l'apprend à ses dépens, mais il a su en tirer une leçon. Merci chère Parthemise, pour cette histoire écrite d'une plume toujours aussi vive et enlevée. Bisous, Annie
Publié le 18 Février 2025

@Pierre Sansberro Absolument ! A bas Monsanto et consorts ! Mon jardin ne connaît ni les pesticides, ni les désherbants, et il est luxuriant (un peu trop d'ailleurs). Oiseaux, hérissons, crapauds, insectes y vivent en parfaite harmonie. Si j'y ajoute dégustation à l'ombre du figuier d'une tarte Tatin (merci Adam et Eve) accompagnée d'un champagne très frais, c'est vraiment le paradis sur terre. Merci Bisous Merci pour avoir remarqué et commenté cette nouvelle

Publié le 13 Février 2025

@Zoé Florent Chère Michèle, contente qu'un sourire se soit étiré sur tes lèvres pendant la lecture de ce récit que j'espérais teinté d'humour. Je ne me suis donc pas, comme ce célèbre vendeur de petites herbes, décarcassée en vain. En écrivant cette nouvelle, j'ai apaisé, à peu de frais, ma conscience écologique mise à mal par mes douches quotidiennes et l'utilisation de ma voiture à essence. Et puis, pour tout te dire, j'en ai eu l'idée un matin où je donnais des graines aux oiseaux du jardin. Merci Bisous Merci pour être passée par ici et m'avoir décorée. Très bonne soirée à toi

Publié le 13 Février 2025

@Corine Messonique C'est un plaisir de connaître une nouvelle lectrice-autrice. Surtout quand elle apprécie ma production. Merci Bisous Merci pour votre commentaire très positif assorti des petits cœurs qui récompensent mes efforts de rédigement ;-)

Publié le 13 Février 2025

@Catarina Viti J'avais totalement oublié cette histoire des quatre nuisibles de Chine, mais peut-être était-elle restée tapie dans les circonvolutions de mon cerveau avant de ressurgir comme un diablotin de sa boîte. Merci Bisous Merci pour avoir lu ma nouvelle, l'avoir commentée et décorée. Très bonne soirée

Publié le 13 Février 2025
3
Très fin, très juste! Monsanto n'a qu'à bien se tenir!
Publié le 13 Février 2025
3
@Parthemise33 Ah, ce ton mutin et cette plume érudite, tout en contrastes ! Ils veulent que je te lise toujours sourire aux lèvres, chère Annie, et ma foi, c'est bien agréable pas les temps qui courent comme par ceux qui ne courent pas... /// Merci pour ce conte philosophique et sa touche so british. Ce fut un nouveau régal ! Bises et bonne journée, Michèle
Publié le 13 Février 2025
3
Ce conte parodique, truffé de références et fort fantaisiste m'a permis d'entrer dans un univers très original, joyeux et irrespectueux. Léger et très cultivé, merci pour ce partage très original.
Publié le 13 Février 2025
3
Merci pour ce moment de lecture, chère Parthemise. C'est léger, amusant, et toujours aussi bien écrit, mais nous ne sommes pas à l'abri d'un printemps silencieux (paraît-il). Un certain Mao Zedong, dans un lointain royaume, fut aussi, en son temps, indisposé par le moineau... et l'on sait ce qu'il en résulta !
Publié le 13 Février 2025